♫ Le Tout-Puissant, l’éternel avait déjà construit l’univers, disposant avec une irrégularité fantaisiste les étoiles, les nébuleuses, les planètes, les comètes, et il était en train de contempler ce spectacle avec une certaine complaisance. Il eut l’aide de milliers d’ange, mais il était évident que le Créateur n’avait pas besoin d’explications complémentaire. Il en savait plus long à lui tout seul que tous les anges-architectes, anges-contremaîtres et anges-maçons rassemblée. L’idée de cette petite boule suspendue dans l’immensité des espaces, portant une multitude d’êtres qui naîtraient, croîtraient, multiplieraient et mourraient, semblait à celui qui a crée le monde, plutôt piquante. Cependant, cette idée fût construite et maintenant tout un univers qui était à la base modelé dans le nommé Big Bang, c’est ça la source de l’expansion de l’univers. Ainsi fait, la terre prit vie, et ainsi ce qui c’était annoncé comme un défilé massacrant de quémandeur devint au contraire pour le créateur de tous ça, une soirée plaisante et brillante. Non seulement il examina avec intérêt, la plus grande partie des dessins, devenu alors réelle, des plantes et des animaux, mais il trinquait aussi à leurs victoire de la création d'un monde qui est à la base sortit d'un cerveau. Depuis ces jours-là, l’homme observa jour et nuit, cette petite planète bleue se développer. La diversité des tempéraments de chacun de ces humains était sympathique, voir comme l’homme avance, il apprend de jour en jour, depuis sa première apparition en tant que « singes », puis l’homme des cavernes jusqu’à l’homme d’aujourd’hui. Ça doit être d’une fascination incroyable, m’en fin ceci dit, la création de l’univers peut être intéressante. Apprendre l’histoire de la vie, connaître ce qui se cache derrière le système solaire, savoir si plus loin dans notre galaxie existe d’autre forme de vie, et qui c’est, peut-être plus développé que l’humain.

♫ Enfin bref, on ne va pas faire tout un cours sur l’existence, ni toute une philosophie concernant la construction de l’univers. Surtout que ces deux thèmes, sont au jour qu’il est, encore inexplicable, mais l’homme s’avance peu à peu vers la réponse et un jour ou l’autre on saura le pourquoi du comment, ben oui, au moyen-âge on ne pensait pas qu’existerai le sous-marin, par exemple. La journée fût longue, la mort des deux espada, qui maintenant est El Jauria, fit bouger les choses et ainsi combler le vide qu’était le programme de notre chère Bêta-Septima. Il se faisait tard, même si on ne pouvait pas le remarquer dans ce monde où la nuit est éternelle. La réunion est finit, deux nouveaux individus sont au pouvoir, quoi que, le mot pouvoir est un peu trop fort, ils ne sont juste que Primera, mais ce sont eux qui vont diriger la meute de loup, même s’ils sont carrément tous à niveau égal. Excédé à la fin par tant de querelle, Horo décida de se balader dans le Hueco Mundo et peut-être tomber sur un individu intéressant. Soudain, il eut un remous aux créatures qui peuplaient la ville. Mais ce n’était pas une effervescence saine, c’était un angoisse, une fièvre, une frénésie, une hâte de faire, d’avancer, de gagner, de se hisser un peu plus sur l’imaginaire tréteau des vanités, des ambitions, de nos pauvres victoires. Armée qui combattait contre les dieux de la mort. Les gestes devenaient convulsifs, les visages plus tendus et fatiguées, les voix âpres. C’était la guerre, tous ces combattants qui voulaient conquérir le monde, la peur se ressentait en eux, mais devant l’adversaire il n’était pas question. Horo n’y prêta pas beaucoup d’attention, voir pas du tout. Il continua d’avancer, d’un pas nonchalant, soulevant le sable à chaque fois qu’il leva le pied, sa déhanche n’avait pas de rythme, mais il n’en avait rien à faire.

♫ Toujours avec son dandinement endormit, il continua sans trop de but dans le Hueco Mundo, mais il pensa souvent à un garçon qui était rentré dans El Jauria il y a peu, il n’avait pas été présent à la réunion. Son prénom, Haine, on ne savait juste ça de lui, son physique était inconnu ainsi que son caractère et si Horo tomba nez à nez avec cette personne, qu’arriverait-il ? Tel est la question. D’ailleurs, l’arrancar continuait d’avancer, le manche de son arme à la main quand soudain il vit une buche qui faisait de coussin à une étrange personne. Sans le savoir pourquoi le Bêta-Septima pensa que c’était ce nouveau venu, par curiosité il s’avança. Il était recouvert d’une mince couche de sable, probablement apportée par le vent au cours de ces longues heures. Il était comme n’importe quel pauvre malheureux, comme le dernier des fantassins, comme un vagabond dans patrie, comme un chameau crevé de soif, comme un gueux maudit, bien qu’il était vivant. Il semblait bien mort pourtant, mais heureusement qu’il ne l’était pas, parce que les dissemblances n’existent que tant que nous vivions, parlons, paradons, chacun récitant son rôle, et puis c’est fini, nous sommes tous égaux dans la position identique de la mort si simple, si adaptée aux conditions requises par l’éternité. L’arrancar examina le bonhomme, de assez grande taille au style rockeur, mais se qui intriguait le plus notre héros c’était ce chiffre, le neuf, qu’es-que ça voulait-il dire ? Serai-ce bien lui le nouveau venu ? Horo se mit accroupie et réveilla l’individu


◄ Comment tu t’appelles ? Je peux savoir qu’es-que c’est ce numéro tatouée ? ►

♫ Il contempla le monsieur, il le regarda se réveille. Alors brusquement, comme s’il lui manquait quelque chose, la Bêta-septima se leva et regarda à l’horizon, une tempête de sable s’élève et dedans une ombre apparaissait, cette ombre lui semblait familière, la silhouette s’approcha de plus en plus, mais elle resta encore inconnue aux yeux de l’arrancar. Il retourna sa tête vers l’individu couché sur la buche qui avait maintenant les yeux ouvert. Horo, attendait sa réponse sans trop de précipitation, mais cette ombre derrière l’intriguait plus que tout.

Fichue réunion, plus j'y repense, plus l'Espada me désespérait. Je n'étais pas devenue fort pour cela, je ne mettais pas entrainé pour entendre ces conneries, non, je n'aimais pas les faibles, et ces Arrancars, étaient puissants certes, mais n'avait pas plus d'intelligence qu'un simple Menos. J'en avais ma claque, la plupart de l'Espada ne méritait leur titre. Cependant ce n'était pas ce qui me gênait le plus. Cette histoire de Cuarta. Comment avait-il pu disparaître, sans que personne ne s'en inquiète ? Cette histoire semblait bien plus louche que l'assassinat de Barragan. La mort du roi et du Novena, pour moi, n'a pas été causé par des inconnus. Je pencherais plus pour le Tercera, ou Soah, les deux qui se battaient pour la place de roi. Bref, passons outre cela, cela faisait plusieurs heures, même peut être jour, que j'étais allongé là, sur le sable chaud du désert blanc. J'étais perdu dans mes pensées. Je pensais au Cuarta, je pensais à la réunion, je pensais à Zwölf, ma seule connaissance, je pensais aussi à ma place ici..

Cela faisait quelques mois que j'étais là, et si je n'étais pas déjà mort, je serais mort d'ennui. Le Hueco Mundo était ennuyant, et sa population n'était pas mieux que celle du Monde des Humains. Je ne plaisais pas ici, il me fallait plus de puissance, je me mettais en tête que je m'entrainerais, encore et encore, jusqu'à que ma force soit reconnu. Ensuite, j'errerais et entrainerais d'autres jeunes ayant une soif de puissance. Je plaisante. Ce n'est pas une vie, enfin une mort, enfin tout dépend comment on le prend.

Allongé sur le sable blanc, le vent soufflait, encore et encore, il devenait de plus en plus fort. Une tempête, mes cheveux virevoltaient, le sable se coinçait partout, mais il faisait chaud, c'était agréable. J'avais les yeux fermés, je sentais juste la brise sur mon visage. Rien ne dérangeait mon calme. Enfin rien, si, des voix se faisaient entendre au loin. J'ouvris un oeil, curieux comme je suis, j'essayais d'entendre ce qu'il se disait. Mais j'étais trop loin, les bruits étaient à peine audible. Maintenant c'était le choix de la flemme contre la curiosité, un combat féroce, la flemme était donnée vainqueur avant le combat, après tout j'étais très bien allongé là, puis je n'avais pas bougé depuis longtemps, sa serait dommage de bouger pour quelque chose de futile, mais en même temps, c'est possible que ces individus soient importants, ou bien sa me fera de l'entrainement. La lutte étai forte, et la curiosité, contre toute attente, remporta ce match. Les jambes un peu engourdies, la tête un peu lourde, je me levais tranquillement, doucement je pris une grande bouffée d'air, comme si je n'avais pas respirer depuis un bon moment. Aveuglé par le Soleil tapant et gêné par le sable volant vers mes yeux, je me protégeais et avançait nonchalamment vers les bruits.

Je distinguais au loin deux silhouettes, à leur reatsu je savais maintenant que c'était deux arrancars, un me semblait familier, l'autre non. Je commençais à regretter d'avoir bouger pour seulement deux arrancars, qui à l'évidence étaient plus faibles que moi. Je marchais lentement, les silhouettes se distinguaient de plus en plus. Une fois visible et audible, je les fixais, d'un air ennuyé je dis :

« Yo. »

Je fis un léger sourire, regardais le premier arrancar, c'était le Septima, Noboru Horo, je me souvenais bien de lui, je l'avais aidé auparavant. L'autre, je ne savais pas qui c'était, mais un 9 était tatoué sur lui, c'était donc le nouvel Espada, le nouveau Novena. Je le regardais intriguer, et je dis :

« Bienvenue dans l'antre des Enfers de l'ennui, Novena. »

Je gardais un sourire un peu plus large, oui ce n'était pas drôle, il ne comprendrait même pas, mais c'est vrai que l'ennui et la solitude était les seules et uniques choses qu'on pouvait faire.

Alors qu’il s’apprêtait à trancher, à dépecer, à massacrer le corps maléfique et misérable du dénommé machin qui venait tout juste d’anéantir l’unique matériel physique qui le rattachait à son ancien empereur, un objet non identifié vint étrangler son cou le tout ayant pour effet de le faire oublier son gibier l’orientant plutôt sur cette chose qui menaçait présentement sa vie. Qu’était-ce donc ? Une liane ? Une corde ? Un fouet ? Bingo ! La dernière réponse était la bonne ! La collaboratrice de l’hérétique venait tout juste de restreindre ses mouvements probablement dans le but d’éradiquer les tâches du tableau. Mais dans ce cas, pourquoi tardait-il à quitter ce monde ? Non … Ils n’étaient tout de même pas patients au point de laisser passer un tel affront … L’étreinte se desserrant progressivement sur ce qui lui servait de liaison entre sa tête et son corps, il fallait croire que si …

A défaut de ne lui avoir point ôté la vie, ce geste avait au moins eu le mérite d’aider Genesis à reprendre ses esprits, bien que l’envie d’égorger le protagoniste face à lui ne l’ait toujours pas quitté. Ce fut tout en rangeant son arme au niveau de son dos que ses deux interlocuteurs parlèrent du programme qu’ils allaient instaurer dans l’Hueco Mundo. Jauria ? Chaque voix ayant la même valeur ? Bêta ? Alpha ? Meute ? Couple ? Loups ? L’accumulation de tous ses termes eurent pour effet d’infliger au malheureux arrancar un mal de tête désagréable, si désagréable qu’il ne se fit pas attendre pour quitter la salle en empruntant la porte déjà ouverte par Haru et s’effaçant dans les méandres des couloirs sombres de Las Noches.

A quelques centaines de mètres de là, Genesis Nightmare, ne possédant plus les ressources nécessaires pour canaliser sa colère, usa de sa force physique monstrueuse pour anéantir d’un coup de poing le mur se trouvant à sa droite. Pour qui se prenait-il ce bouseux d’arrogant pour se permettre tel blasphème ? Reprenant son chemin d’un pas nonchalant, le bêta Octava se dirigea vers ses quartiers et ce, dans l’unique but que de bouder dignement dans son coin poussiéreux. Une, deux, trois heures s’écoulèrent jusqu’à ce qu’un événement particulier le sorte de l’ennui. En effet, l’arrancar à la chevelure d’argent ressenti à quelques kilomètres de là le Reiatsu peu négligeable d’une poignée d’individus.

Qu’étaient-ils ? Des envahisseurs ? Soucieux de l’avenir de Las Noches, le numéro Huit s’empressa de sortir du palais pâle afin de se rapprocher de la menace. Dans le but de ne point se faire repérer, Genesis réduit son énergie spirituelle au maximum puis mis la gomme en creusant un chemin dans le sable même tel une taupe exploratrice. Lorsqu’il arriva à destination, sous les pieds des envahisseurs, son premier réflexe fut de les surprendre en lançant un Cero de lueur écarlate dans leur direction pour ensuite sortir de son trou brandissant son imposant hachoir. D’un sonido, il s’aventura au devant du plus proche se préparant à lui porter un coup horizontale au niveau de son flanc gauche.

Une fois les premières manœuvres réalisées probablement avec succès, Genesis enchaina les attaques d’une façon totalement imprévisible, désordonnée, comme l’aurait fait un carnivore face à son gibier. Toutefois, au fur et à mesure que les actions se déroulaient, le visage de l’ennemi paraissait de plus en plus familier aux yeux du psychopathe. Cette tenue, ces cheveux mi-longs, ce masque … Etait-il …

-Horo ?

Dès lors qu’il découvrit l’identité de son adversaire, le lunatique stoppa net son avancée le tout ayant pour effet de le faire chuter jusqu’aux pieds de son camarade Septima. Le sable s’étant introduit dans sa bouche jusqu’à ses poumons, s’ensuivit des toux servant à évacuer les grains composant le vaste désert du monde vide. Une fois ce détail réglé, son visage jadis menaçant devint tout à coup beaucoup plus serein, amical, sympathique. D’un sourire gêné, il exprima à son vis-à-vis ses plus excuses les plus sincères justifiant ses actions par le fait qu’il ne l’avait pas reconnu. Remarquant, que l’autre opposant n’était-autre que Raito, Genesis s’occupa d’appliquer les mêmes formalités à son autre collègue. Cependant, malgré le fait qu’il se soit complètement trompé sur l’identité des détenteurs de ces Reiatsus imposants, ceci ne changeait rien au fait que l’Octava ne savait rien sur la raison de la présence de ces trois personnages en ces lieux … Trois ? Qui était donc ce bonhomme à l’allure louche ? Se cachant derrière l’individu qu’il venait tout juste d’agresser, Genesis demanda d’une voix peureuse tout en pointant du doigt l’étranger :

-C’est qui lui ? Un mendiant comme les deux personnages dirigeant actuellement notre organisation ?

♫ La disparition soudaine de Barragan fut donc un grand bouleversement pour le Hueco Mundo, elle provoqua une bonne agiation. Comme ses prédécesseurs du reste, il avait centralisé presque toute une bonne armée pour conquérir le monde. Bien qu’il n’existait aucune opposition intérieure, sa politique pouvait être définie comme tout à fait personnelle. En effet, ce n’est que lui et lui seul qui décidait quoi faire. Lui disparu, il y aurait inévitablement dans le Hueco Mundo une période d’indécision et de flottement. En tout cas le durcissement diplomatique et militaire des Arrancars, fut arrangé assez vite. Symétriquement, la mort du numéro 9 de l’Espada, le désarroi fut tout aussi grand. D’autant plus que le dédaigneux isolement de la Cuarta ne laissait présager rien de bon. En outre, le décès du roi juste au moment où il allait inaugurer un nouveau plan, fit une mauvaise impression dans le peuple, instinctivement on y voyait un mauvais présage. Mais l’année commencé il y a peu devait décidément se révéler riche en imprévus, cette réunion, les deux intrus qui sont venu dans la réunion amena un chamboulement, d’ailleurs ils ont réussi à être à la tête de El Jauria, comme l’avait nommé le nouveau number one.

♫ Ceci dit, tout est fini à présent, les défunt sont oubliés dans nos mémoires et pour certain dans leur cœur. El Jauria, une nouvelle génération, une nouvelle conquête, El Jauria dominera et ça sans problème, ce ne sont pas les pensées stupides de Barragan qui allait aider, en y réfléchissant bien, c’était un mauvais empereur, avide de pouvoir, prétentieux et il faisait grande preuve de manque de respect. Comme la plupart des membres de la Jauria présent, il était pathétique, pitoyable, minable et quoi que, tous ces adjectifs ne sont pas assez fort pour décrire l’homme qu’était ce vieux Barragan. La Bêta-Septima, était face à un arrancar bien spécial, dormir sur le sable et la tête contre une buche, non, mais franchement, qui le ferait ? En fin toujours est-il que tous les moyens sont bons pour se reposer quand on a un gros coup de fatigue. Cet humanoïde n’était autre que le nouveau Bêta-Novena, après c’être étiré, avoir baillé il fit preuve d’un petit manque de respect envers son camarade, évidemment qu’il savait ce qu’était un neuf. A première vu, il est débile, mais bon, on n’est jamais certain de ce qu’on voit au début. Après les propos de Haine, c’est comme ça qu’il a dit qu’il s’appelait d’ailleurs, un personnage dont Horo connait, Raito Murasaki, il avait aidé Horo à retirer son masque auparavant, c’était même Raito qui est à la base de l’enseignement du Jauria. Il était bien moins minable que tous les autres Jauria. Il souhaitât la bienvenue au nouveau et il restât figé avec un grand sourire aux lèvres.

♫ La prochaine et dernière arrivée fût bien plus confuse que les autres. En effet, car le lunatique Genesis Nightmare rentra lui aussi en scène. Sortit de nulle part sous la terre, il était bien plus agités que d’habitude, alors imaginez le boucan qu’il mit. Il aimait vraiment ça, joué à la taupe ? Puisque, oui il est sortit de dessous le sable. D’un cero il sortit de son tunnel, munit de son épée gigantesque il donna une vingtaine de coup dans le vent. Découvrant le visage de l’arrancar calme, il tomba dans le sable tout en disant son prénom. Il se justifia même du pourquoi il a fait tout se ravage pour rien. Et il fît de même pour Raito. Pour finir il demanda d’un air ahuri qui était le gars qui mangeait un mikado. Car, oui, Haine avait sortit un mikado de sa poche. Horo quant à lui, pris le briquet dans sa poche ainsi qu’une cigarette qu’il alluma et commença à fumer avec classe. Il regardait le ciel profond, sans fin et faisait des ronds avec la fumée que lui procurait la cigarette.


◄ Ce n’est autre que. Il fuma un petit coup. Haine Haishin, le nouveau Bêta-Novena de El Jauria. En parlant de El Jauria, il faut qu’à vous, Haine et Raito. Il re fuma. On vous explique les changements de l’Espada, je laisse parole à Genesis. Il se redressa regardant droit dans les yeux Haine. Je suis bel et bien Noboru Horo, Bêta-Septima de El Jauria ►

♫ La causerie d’Horo était calme et sèche. Il ne voulait pas passer son temps à parler, c’est pour cette raison qu’il préféra donner l’honneur d’expliquer les actions et les décisions prisent pendant la réunion. Il faut l’expliquer à Haine, le nouveau venu et à Raito, qui avait quitté la sale avant la fin.

Des changements ? J'avais sûrement du louper quelque chose d'important. Mais bon, je ne m'inquiétais pas, ici, personne n'est vraiment ami, donc les seules choses qui se passent, tout le monde le savait. C'était le seul sujet de conversation possible de toute manière. Dirigeait ? Aux paroles de l'Octava, je ne pus m'empêcher de sourire. Nous diriger, quelle chose amusante, Barragan, même vivant ne nous dirigeait pas, ce n'est qu'un vieux papy, un pue gros d'ailleurs, n'ayant plus le courage de se lever. Il vivait sur son trône, qu'il était pitoyable. Son pouvoir était certes puissant, mais je ne le craignais pas. Il ne m'emmerdait pas, moi non plus, affaire classée. Par conséquent, si l'Octava croit que je vais me laisser diriger par des inconnus, il se met le doigt dans l'oeil, et jusqu'au coude. Bref, même si la connaissance de mes soi disant supérieur ne changerait en rien mon avenir et mon avis, ma curiosité, quand à elle, était réellement attirée par ces changements. Je ne savais rien, je ne pouvais qu'émettre des hypothèses..

Ils étaient donc deux à diriger, je supposais donc que l'homme puissant aux cheveux longs avait été élu. Mais à quelle place ? L'Espada n'est pas aussi stupide pour le mettre en chef absolu ? Enfin, j'espérais. Personnellement je le placerai en Primera. Je doute également que la place de chef est été donné à Haru, et dans ce cas, j'aurais été obligé de rassembler des opposants pour prendre sa tête. A part ça, l'ex Segunda était aussi en titre, donc, au final, ils sont peut être pas assez bête pour mettre un inconnu au trône, mais assez stupide pour mettre une Arrancar qui voulait récupérer sa place de numéro deux, et se venger. Hum, théorie intéressante. Théorie qui disait, « ne jamais sous estimer la stupidité des êtres vivants », oui et je pouvais rajouter, « surtout si ils sont depuis trop longtemps plongés dans la solitude et l'ennui, dans un palais mortellement mortel ». Mais sa fait un peu long, non ?

Passons à autre chose, ne nous moquons pas, puis j'avais peut être tort, après tout Zwolf avait peut être prit le dessus sur Soah, mais c'était peu probable, Zwolf est calme et enfantine, Soah est une tigresse, puis l'Octava aurait pas insulter la Segunda, en la traitant de mendiant. Ma théorie état plausible, mais je ne devais pas trop faire des hypothèses, plutôt attendre la suite de la conversation. Cette fois encore ma curiosité fut plus forte, et elle me poussa à prendre la parole :

« Changements ? C'est à dire ? »

Mon visage se crispait un peu, depuis la réunion, j'attendais le bon moment pour fuir l'Espada, devenir libre en quelque sorte, je restais uniquement pour voir le Cuatra, lui paraissait plus dans mon état d'esprit. On m'avait dit que s'était un pacifiste, drôle de chose pour un être mort, mais bon, pourquoi pas ?

Je regardais le Septima, l'Octava et le Novena, me disant qu'il se pourrait bien qu'il soit également contre cette nouvelle organisation. J'avais dans l'esprit une sorte d'organisation contre la nouvelle organisation. Un truc simple, regroupant l'Espada ne se voyant pas diriger par de pur inconnu, peut importe leur puissance, personne ne peut savoir si nous serions de taille. Cependant je sais que je ne veux pas être sous les ordres d'autres personnes que moi même; En attendant, il fallait patienter et voir ce que donnait le type ennuyeux en tant que « roi ».

Je ne cherche pas vraiment à faire ma loi, seulement, je veux être libre, et s'il le faut, je fuirais vers le monde réel, ou alors je me laisserais crever, encore une fois. Le sort décidera de l'avenir du Hueco Mundo, moi je n'ai qu'une envie, c'est de me reposer, une bataille approche, quelque chose de mauvais, il me faudra des alliés, si je ne veux pas périr avant le grand dénouement..

♫ De la fumée s'évaporant dans les airs, le vent qui faisait flotter les capes des quatre individus, le sable se levait de plus en plus. On sentait chaque contacte entre le sable si fin et la peau. Ceci dit, tout cela lui important peu. Qu'es qu'il en avait à faire du sable qui le fouettait, du vent qui en était la cause de toute cette agitation, de la fumée qu'il produisait grâce à sa cigarette. Derrière lui, toujours le Bêta-Octava, Genesis Nightmare, il laissait paraître une sensation de peur, pourtant il n'y a rien à craindre il connait Raito Murasaki ainsi que Noboru Horo. Le seul inconnu à son égard est ce Haine, si étrange, il semblait ennuyé par tout, son regard ne montrait aucun sentiment, il se lassait de ce qu'il se passait autour de lui. Un arrancar ressemblant très fortement à Horo. Il remercia le Quinta et répondit à tous les saluts, mais toujours aussi emmerder. Bizarrement, quand Horo annonça le nouveau régime de l'Espada, le Bêta-Novena il fut plus intéressé que même après son soupir il demanda qu'es-que c'était. Pourtant, Horo avait bien dit que Genesis allait tout expliquer, Haine était-il devenu autant curieux d'un seul coup et impatient comme ça ?

♫ Venu le tour de Raito, un être très calme, patient et de bonne compagnie. En le regardant, on le voyait être enfouit dans des pensées profondes, qu'était-ce ces pensées ? Était-il devenu lui aussi très curieux et penser à toutes ces paroles énigmatiques d'Horo. Celui-ci les avaient quand même mit dans le doute, c'est le moins qu'on puisse dire. Annoncer une nouveauté sans explication, c'est assez subtil. Mais les pensées du Bêta-Quinta pouvaient être seulement des rêveries ou des sujets personnels. Très posé, il demanda lui aussi à son tour qu'était-ce cette nouveauté. Comme Haine, Raito devint curieux et impatient. Horo regarda à nouveau le ciel sans fin et jeta un coup d'oeil à son congénère le Bêta-quinta. Son regard était posé sur le fumeur et Genesis, ne faisait attention que très peu. Il sentait le regard vide de Raito sur lui. Qu'avait-il en tête ?

♫ Celui qui avait fait une entrée fracassante est toujours derrière notre héros. Il s'agrippa même à l'une des épaules du Bêta-Septima. Genesis, mit en pratique la proposition d'Horo immédiatement. Sa manière d'expliquer les choses étaient bien étrange ; il parlait avec ses mains et ces paroles étaient dignes d'un narrateur, il raconta l'histoire comme s'il était en train de la vivre. Cependant, ce fût long et chiant. Valait mieux épargner les détails, inutile tel que le tercera et sa cacophonie. D'un coup il s'arrêta dans son élan, Horo se dit évidemment : cool une pause, mais cette pause a été de courte durée. Genesis prit un air très sérieux et d'un ton suffisamment haut pour que tout le monde l'entende il évoqua toutes les innovations de l'espada. Il finit son discours, que dans la minute qui suivi, il s'avança et sauta sur le malheureux Haine qui fut hanté par les nombreuses questions du bêta-octava. Un filet du bave coulait de la bouche de Genesis, dégueulasse. Maintenant, comment va réagir Haine, va-t-il vraiment montrer son pouvoir ?

Une petite réunion s'était formée dans le Désert Blanc du Hueco Mundo, composé du Novena, de l'Octava, du Septima, et de moi, le Quinta. On découvrait l'arrivée du Noven a, chose me laissant perplexe sachant que nous avions aucun chef. Des questions arrivaient dans ma tête, pleins de trucs inutiles et futiles, après tout j'en avais rien à foutre. A quoi bon fêter l'arrivée d'un nouveau, quand d'autres partiront. Ces nouveautés là, j'en riais, les cons qui étaient censés nous gouverner, changeais tout. La Jauria ? Quel bordel ! Les Beta ? J'en riais, moi ? Seulement un Beta ? Quelle blague était-ce encore ? Alors que personne ne connaît les capacités des uns et des autres. Nous avons été jugés, puis placés à une place qui ne correspondait peut être pas à notre réelle puissance. J'ai d'autres cartes en manches. Deux solutions venaient à moi, la première était la plus facile, la fuite, enfin, le départ. Oui, se casser de cet antre pourri et rongés de l'intérieur. Sans une cohabitation et une cohésion totale, Las Noches court à sa perte. Les membres ne s'aiment pas, ne s'entendent pas, voir ils se détestent, se haïssent. Nous, les Arrancars sommes censés n'avoir aucun sentiments, mais moi, ils me dégoutent. Je voudrais pouvoir vomir. J'en avais marre, ils dépassaient simplement les bornes.

« C’est quoi ce délire ? Si nous sommes Bêta… J’imagine qu’il y a des Alpha ? Et vous croyez vraiment que nous sommes égaux vis-à-vis d’eux ? Bordel je ne suis pas prêt de renifler le cul d’un Alpha pour montrer ma soumission. On vient de nous émasculer mais tout vas bien parcequ’on reste sage ? Conneries. »

Ce n'était vraiment pas con, il y aurait forcément des Alpha ? Il faudrait leur obéir ? Nous l'ancienne Espada on deviendrait la fraccion, en quelque sorte, de ces Arrancar ? Laissez moi rire ! Je ne serais jamais une personne de Second Plan. S'il faut se battre je les tuerais. Je suis conscient que seul je n'arriverais à rien, mais j'en avais rien à faire, je préférerais encore mourir la tête haute, que de crever en étant à la botte d'un connard arrogant d'Alpha. Oui je ne l'ai connaissais pas, mais s'ils devaient prendre ma place, il est clair que je les détesterais. Ce petit nouveau n'était pas si inintéressant. Enfin bon, il paraîtrait que le Tercera n'est pas eu le dernier mot, il doit se mordre les doigts de savoir que le mec qui la ramené va devenir un des mecs qui sera sont supérieurs. Bref, je ne portais pas le Tercera dans mon coeur, il avait beaucoup balancé, beaucoup parlé pour ne rien dire, et surtout sans proposer de solution.

« Je ne porterai pas de commentaires sur ces changements. Je me contenterais de rire. »

Sur ces paroles, je souriais, passa ma main dans mes cheveux argentés. Regardait mes interlocuteurs. Et continua :

« A vrai dire, je trouve ça pitoyable. Bien que cela soit amusant. Pendant l'époque de Barragan, tout le monde se croisait, mais personne ne voyait l'existence des autres. Personne n'appréciait le vieux, mais tout le monde restait sous ses ordres. Un petit classement merdique, et tout va bien. Désormais, on vit une autre époque, on passe au second plan, et là, les esprits s'échauffent. Pour moi, il y a toujours eu des soucis. »

Je m'arrêtais, souffla un coup, et laissa retomber mes cheveux sur mon visage. On ne distinguait plus que mes yeux violet.

« En ce qui me concerne, je ne me plierais jamais à ces nouveautés. Je suis le Quinta, membre de l'Espada. La Jauria périra, et pourrira avec les corps de l'Alpha, et de tous ceux qui me feront face. »

Alors que mes paroles se terminait, je m'asseyais dans le sable, regardait les Arrancars me faisant face, sourit, et m'allongea, les yeux fermés..

Dès lors qu’il finit de poser sa rafale de questions assommantes, son triste interlocuteur n’y alla pas par quatre chemins et énonça clairement ce que ces mêmes interrogations représentaient pour lui : Une corvée. Il suffisait d’écouter sa réponse pour s’en apercevoir. N’était-il pas sensible à l’intérêt que Genesis portait à son égard ? Quelle ingratitude ! Encore si ce n’était que ça, mais en plus il se permettait de le repousser ! Pour qui se prenait-il ? Se rendait-il compte qu’il employait le stratagème parfait pour attenter à la surexcitation du bêta Octava ? Reprenant une attitude un tant soit peu sérieuse afin de ne point égratigner davantage la patience de son vis-à-vis, une ambigüité ne manqua néanmoins pas de l’interroger une nouvelle fois. Il était là depuis quelque temps ? En tant que simple arrancar où en tant qu’Espada ? Dans le premier cas, l’alibi tenait encore la route, toutefois, pour le second, quelque chose clochait. Le précédent Novena Espada avait péri approximativement en même temps que Barragan, l’unique détenteur du pouvoir de désigner les différents membres de l’Espada. Peut-être que la présence d’Aaroniero sur les lieux du crime se justifiaient par la volonté de Barragan à le destituer de ses fonctions pour redistribuer celles-ci à Haine …

Tentant vainement d’attribuer une logique à ce phénomène qui le perturbait profondément, Genesis Nightmare se laissa de nouveau surprendre par la suite des propos du protagoniste se situant face à lui. Il détestait la Jauria ? Pourquoi donc ? Il n’avait pourtant jamais rencontré les actuels dirigeants. Etait-ce alors le système qui le déplaisait ? Ah oui en effet, si bêta il y a, son ancêtre l’alpha se doit de subsister, sa présence étant primordial pour que le premier ait lieu d’être. Evidemment, rien que dans le nom, l’alpha est supérieur au béta, mettre en avant le fait que la Jauria ne représentait pas un moteur de l’égalité relevait de la logique pure et dure. Le numéro neuf semblait détenir un esprit purement cartésien bien qu’il existait quelques failles dans son raisonnement. Après tout, pourquoi se plaindre d’un problème d’égalité alors que le précédent système suivait exactement le même principe à l’exception près que la Jauria ne compte non pas un mais deux protagonistes en guise de chefs.

Son esprit étant en pleine ébullition, un événement vint l’extirper de ses pensées. Plus précisément un objet en forme de tige au corps marron et à la tête jaune. Que comptait-il faire avec cet ustensile ? Une minute … S’apprêtait-il à … L’avaler ? Cette démonstration démontrait-elle que l’objet qu’avait saisit Haishin n’était ni plus ni moins qu’une ressource comestible ? Son estomac ne criant cette fois pas famine, l’arrancar aux prunelles de sable s’abstint de se déconcentrer reportant plutôt son attention sur la conversation. Malgré son précédant discours invitant à la rébellion, à la compromission, à la conspiration, à l’humiliation probablement pour devenir fin roi incontesté, respecté, salué, Haine eut tout de même la sagesse de reporter les hostilités à plus tard, si hostilité il y aura …

Ce fut d’une grande déception que le numéro huit assista à une simple fanfaronnade. Des mots, que des mots et encore des mots … Au lieu de toujours se plaindre, de toujours dire qu’ils les saigneront, au lieu de s’apitoyer sur leur sort, ne pouvaient-ils pas simplement assumer leurs merveilleux discours par des faits concrets ? Pourquoi toujours reporter au lendemain ce que l’on peut faire le jour même ? Si l’idée de révolution se fait alléchante et bien organisation devient le premier mot d’ordre à suivre. L’ancienne Espada n’était-elle composée que de dégonflés ?

Pour ne pas changer, lorsqu’un ouvre le bal, le suivant suit. C’est exactement ce que fit Raito. Juste après avoir pourtant affirmé qu’il ne ferait aucun commentaire sur cette histoire, le Quinta se contredit aussitôt en exprimant ce que l’on appelait communément un commentaire sur … Cette histoire. Ca devenait aberrant. Cachant du mieux qu’il pouvait cette colère qui l’animait par l’intermédiaire de sa main qui s’occupait de gratter frénétiquement sa nuque, une aura meurtrière se dégagea de ses pores l’ombre d’un instant au moment où Raito s’attaqua à l’image du majestueux Barragan Luisenbarn. S’éloignant lentement de Haine pour se rapprocher de Murasaki se retenant d’arracher la tête de ce même individu présentement étendu sur le sable, Genesis Nightmare se saisit de la garde de son hachoir quelques secondes le relâchant avec difficultés pour ensuite énoncer d’une voix puant la retenu :

-Bon … Sur ce … Je vais vous laisser jouer les grandes gueules … Appelez moi le jour où vous vous déciderez à bouger votre fessier pour faire usage d’autre chose que des mots pour exprimer votre désaccord.

Ne pouvant pas tenir une seconde de plus, le lunatique s’éloigna du groupuscule d’arrancars pour n’ensuite disparaître par le biais d’un sonido. Il devait se préparer pour participer à l’opération d’évasion de la Cuarta Espada.

[Mes excuses pour l'attente et très probablement pour la qualité. Je me retire du sujet.]

♫ Les paupières sont lourdes, chaque minute, chaque seconde qui passait, cette peau qui sert de protection de l'oeil devenait de plus en plus lourde, chaque battement de cils, chaque rabattement de paupières faisaient en sorte que celle-ci voulaient se fermer. Horo se laissa faire, ses paupières se fermaient peu à peu, on pouvait presque croire qu'on suivait un moment de méditation. Le vent sifflait et dans la tête du jeune arrancar, une douce mélodie se créait. C'était comme si un flux fluvial circulait en lui, malgré cette ambiance lourde, ce ciel profond, cette odeur de cadavre frai, ce pays sans fin, cette mélancolie qui envahit tout être habitant du Hueco Mundo, le Bêta-Septima se sentait bien. Cette atmosphère lui provoquait des frissons par tout dans le corps, des jambes jusqu'aux bras, de la tête jusqu'à son ventre, de ses mains à ses pieds, de sa nuque à son dos, on pouvait évidemment dire qu'il était peut-être ' joyeux ', bien que cet être flegmatique et si neutre, il était presque impossible d'y voir ne serai-ce qu'un seul sentiment, que sa soie de la haine, de l'amour, de la tristesse ou encore de l'affection.

♫ Mais ce fut vite fini, voilà la preuve que comme quoi, toutes bonnes choses ont une fin. En effet puisque le nouvel homme qui a rejoint les rangs de la Jaura hurla sur un arrancar aux cheveux gris, le bêta-octava Genesis Nightmare pour être plus précis. Cette gueulante était pourtant compréhensible, trop de questions posées, trop de salive gaspillée pour absolument rien du tout. Bon, malgré tout, l'individu aux allures rock, répondu tant bien que mal à cette salve de question. Sa réponse fut du moins, très banal, expliquant qu'il était là depuis très peu de temps et encore une fois à se plaindre de la Jauria, malheureusement pour lui, on ne peut pas avoir tout ce que l'on désir, peut-être que le fait qu'il se plaigne sans arrêt est signe d'un homme pourri gâté ? On n'en sait rien, mais on n'en a rien à cirer. Bref, un long silence suivi, un silence qui fut le temps qu'Horo jette sur le sable frais sa cigarette finie. Oui, un court silence, puisque le mangeur de truc bizarre fin et long, noir et le bout brun reprit la parole pour faire le monologue. Encore une fois il se plaignait, mais quelle personne si pathétique, mais si intéressant à la fois. Son mécontentement fut clairement montré par ses actes, il devenu vite agressif en donnant un coup de pied n'importe où, ça se voyant dans son regard, il sousestimait ceux qui sont aux rangs de la Jauria.

♫ Les actions continuèrent, notre vie s'écoule de plus en plus, chaque bruit d'horloge signifiant les secondes, voulaient enfaîte dire que notre existence va de plus en plus s'achever, quand ? C'est impossible à le savoir, comment allaient-ils mourir ? De vieillesse, de lassitude de la vie, par l'épée d'une autre personne dans un combat sans merci, noyer, brûler, de maladie, d'un sacrifice ? De toutes ses possibilités on peut y mourir, elles sont en centaine, cependant personne ne sait comment, mais une chose est sûre, un jour où l'autre nous finirons comme ces cadavres déchut qui maintenant à l'heure que je vous écris, son évidemment plus de ce monde. Bref, revenons à nos moutons. Le bêta-quinta, pourtant si calme commençait lui aussi à se plaindre du nouveau système imposé par les deux Alpha qui sont maintenant à la tête de la Jauria. Oui, on est en dessous d'eux. Oui, c'est assez minable de nous comparer à un animal tel que le loup qui est pourtant assez beau et classe. Oui, les deux Alpha nous prennent pour des moins que rien, en tout cas Soah. Oui, nous sommes comme les soumis des deux puissants, mais pourquoi se plaindre sans arrêts, je veux dire, à l'époque de barragan c'était limite encore pire et pourtant tout le monde se contentait d'obéir. Le quinta finit par s'asseoir après avoir déçu un poil notre arrancar fétiche, à savoir Horo. Quant à Genesis, rien de spécial, à part qu’il pensait comme le sept de la Jauria, pourtant un mental et une morale si différente, mais n’empêche que tous les deux avaient le même point de vue sur les deux autres. Bien que le terme ‘ Bêta ’ est assez pitoyable. L’arrancar aux pupilles d’or les laissa au beau milieu du désert.


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L’arrancar se retourna et leva la main pour saluer ses compagnons, il continuait à marcher jusqu’à ce qu’on ne puisse apercevoir sa silhouette et il avança ne sachant où en faisant plusieurs sonido. Il va où le vent l'emportera. Une larme venant de l'oeil gauche vint faire sa route le long de sa joue, peut-être à cause du vent trop brusque, ou encore un grain de sable ou peut-être juste un chagrin...

Spoiler: