~ Bleach Genesis ~
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 Elle aurait mieux fait de ne pas sortir { Genesis

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MessageSujet: Elle aurait mieux fait de ne pas sortir { Genesis   Elle aurait mieux fait de ne pas sortir { Genesis EmptyDim 20 Fév - 22:43

    C’était un jour ensoleillé, un jour de week-end, très exactement, il faisait chaud et les oiseaux semblaient chanter et fêter ce nouveau jour, cette nouvelle journée qui s’annonçait joyeuse. Orihime s’était réveillée assez tôt ce matin-là, non pas par choix, mais par habitude sans doute et qui dit habitude, dit qu’elle n’arrivait plus à dormir. C’est pour cette raison qu’elle ne traina qu’une petite dizaine de minutes dans son lit, se tournant et retournant sous sa couette et regardant vers le plafond, pensive, rêvasseuse. Elle repensait à un tas de choses ; Ichigo, évidemment, mais aussi les récents évènements, ses nouveaux pouvoirs, Uryû et Sado. Tous étaient devenus, d’une manière des adolescents différents. Ils n’étaient plus de simples humains, même si dans le cas d’Uryû c’était encore légèrement différent. La demoiselle du petit groupe, quant à elle, avait découvert des pouvoirs légèrement différents de ceux des jeunes hommes, ceux-ci émanaient de petites fées émanant elles-mêmes de ses petites barrettes en forme de fleurs bleues.

    Elle avait donc, en quelque sorte, fait une nouvelle rencontre, des nouvelles rencontres. Elle n’était désormais plus jamais seule, même si d’apparence elle le semblait. Elle était toujours accompagnée de ses petites fées, et d’ailleurs, toutes l’appréciaient, même Tsubaki qui semblait toujours grincheux et malgré ses tentatives pour se faire passer pour la seule fée détestant leur maîtresse assez naïve et crédule, il faut l’avouer. Il l’aimait juste à sa manière et se faisait énormément de souci pour elle, sans doute parce que comme ils étaient tous capables de sentir les sentiments de leur maîtresse, c’était de là qu’ils puisaient leurs puissances, il la sentait beaucoup trop insouciante et surtout incapable de faire du mal à une mouche. Elle était peut-être trop gentille et ce n’était pas pour l’aider face aux hollows et autres ennemis. Il montrait simplement son inquiétude de sa manière bien à lui, il n’était pas comme les autres, ça, c’était clair et évident. Mais Orihime ne le détestait pas pour autant, au contraire, elle aimait toutes ses fées.

    Songeant à tout cela, Orihime posa l’une de ses mains sur l’une de ses deux barrettes comme si elle touchait directement ses fées. Le sourire aux lèvres, la jeune demoiselle se leva de son lit, ouvrit les rideaux laissant passer les rayons de soleil, ce soleil chaud et si beau recouvrait désormais toute sa chambre. Ca faisait un bien de sentir les rayons du soleil. Se rapprochant des fenêtres, la jeune fille les ouvrit pour laisser le vent très faible se faire malgré tout un peu ressentir et sentir encore mieux les rayons de l’astre doré. Vraiment, cette journée s’annonçait merveilleuse, chouette et calme à la fois. Il fallait qu’elle profite de ce temps et de calme pour sortir et se changer l’esprit, les idées et peut-être réfléchir autrement à ce nouveau pouvoir. Il fallait qu’elle y songe seule et calmement, quoi de mieux qu’une balade ? Si elle restait enfermée, elle déprimerait. Et puis, elle pourrait en profiter pour faire un peu de shopping, il n’y a pas de mal à s’acheter de temps en temps quelques nouvelles affaires, et puis, elle se gérait toute seule depuis un moment, elle savait donc être raisonnable. Et ça évitait qu’elle reste tout le week-end dans un même appartement, il lui fallait s’aérer.

    Sortant de sa chambre, une robe à la main, elle partit se doucher. Cette douche lui prit cinq petites minutes, après lesquelles elle s’habilla de sa robe légère d’été, et alla ensuite dans sa petite cuisine. Là, elle se fit son petit déjeuner, comme toujours, et prit son temps pour manger calmement. Tout en mangeant, elle scrutait la photo en mémoire de Sora, son grand frère mort il y a de cela trois ans. C’était lui qui s’occupait de la jeune rouquine, auparavant, lui qui avait été si gentil avec elle. Voilà pourquoi, désormais, elle priait toujours devant l’autel qu’elle avait créé en son honneur et où se trouvait un cadre avec cette photo. Elle pria un moment, avant de se relever et de se diriger une nouvelle fois vers sa chambre. Elle y prit quelques affaires qu’elle mit dans un sac qu’elle choisit parmi tant d’autres avant de se diriger cette fois-ci vers le hall de l’appartement. Là, elle s’empara de ses clefs qu’elle pénétra dans la serrure pour ouvrir porte qui était avant fermée à clé. Elle ouvrit alors la porte agrippant la poignée avant de sortir, sac à l’épaule et sourire aux lèvres. Elle sortit enfin de chez elle, n’oubliant de fermer la porte à clé. Elle ne s’attendait pas à voir qui que ce soit. Tatsuki était à un entraînement, un de plus, de karaté, Ichigo était sans doute avec sa petite famille, quant à Sado et Uryû, ils devaient s’entraîner de leur côté.

    Elle ne les voyait qu’à l’école, ce qui était dommage, mais il n’était pas non plus dans ses habitudes d’aller voir les gens d’elle-même, bien trop timide, voire réservée. Néanmoins, si elle les croisait, elle n’hésiterait pas à les saluer, ne serait-ce que rapidement. Mais voilà, elle n’avait aucune chance d’en croiser un aujourd’hui, c’était sûr et certain. Avançant dans les rues, chantonnant on ne sait quelle chanson, la jeune fille semblait bien tranquille et sereine aujourd’hui. Comme si aucun problème ne pouvait subvenir, comme si rien ne pouvait miner sa journée. C’était sans savoir la rencontre qu’elle ferait en ce jour-même. Elle ne pourrait d’ailleurs jamais penser qu’un jour, elle ferait une telle rencontre.

    Se baladant donc dans les rues de Karakura sur mer, la demoiselle regardait par-ci, par-là, notamment lorsqu’elle arriva dans les rues commerçantes de cette grande ville. Elle avait décidé, comme déjà un peu plus tôt de faire quelques courses, quelques achats vestimentaires mais aussi autres. Elle entra dans plusieurs magasins de vêtements, sans rien n’acheter avant d’entrer dans un dernier magasin dans lequel elle trouva une robe et une jupe, toutes deux légères et aux couleurs estivales, printanières. Elle les acheta sans hésiter et après les avoir essayées. Elle n’était finalement pas venue ici pour rien, elle avait trouvé ce qu’elle souhaitait. Après quoi, elle alla dans quelques magasins de bijoux qu’elle observa uniquement, ainsi que dans des magasins de cosmétique en général. A nouveau, elle n’y resta pas longtemps, juste le temps d’admirer les différents objets. Après quoi, elle se balada à nouveau dans la rue commerçante, se posant un instant sur un banc, observant les personnes tout autour d’elle, arrivant au compte goutte, comme tous les week-ends. Etrangement, il n’y avait quasiment pas de monde aujourd’hui, juste quelques personnes un instant, puis quelques autres peu de temps après. Etaient-ils tous si occupés dans leurs maisons ? Orihime n’en savait rien, mais aurait aimé voir les rues plus animées. Mais c’était ainsi, elle ne pouvait pas changer les faits.

    Laissant s’échapper un léger soupire, la jeune fille regarda vers le ciel bleu et vide de nuages. Quelques oiseaux se trouvaient dans l’arbre derrière la jeune fille, l’arbre qui lui permettait d’avoir un peu d’ombre malgré tout. Regardant les oiseaux, la jeune fille prit plaisir à écouter leur chant, aimant ce chant, aimant simplement la nature, à vrai dire. Cela lui faisait un bien fou, si elle n’avait pas été entourée des personnes se baladant autour d’elle, elle aurait peut-être même invoquée ses petites fées, mais c’était une mauvaise idée en ce moment.


    *Si seulement il pouvait faire aussi calme et aussi beau tous les jours. Ca fait le plus grand bien*

    Humant les différents parfums de la nature derrière elle, Orihime se concentra une nouvelle fois sur les passants et la rue commerçante. Elle ne se redressa pas, restant assise sur ce banc mais elle posait tout simplement son regard sur la foule et de temps en temps sur les oiseaux autour d’elle. Mais quelque chose l’attira particulièrement à un moment ; une fissure dans le ciel. La même fissure que lorsque des hollows apparaissaient. Que se passait-il soudainement ? Était-ce une fausse impression ? Avait-elle rêvé ? Elle l’espérait, en tout cas. Car seule face à une telle situation, elle ne saurait que faire et surtout, elle ne saurait se défendre et défendre les passants.

    *Qu’est-ce qui se passe ?*

    La jeune rouquine semblait embêtée.
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Genesis Nightmare
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~ Beta-Octava ~
L'Insomnie


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MessageSujet: Re: Elle aurait mieux fait de ne pas sortir { Genesis   Elle aurait mieux fait de ne pas sortir { Genesis EmptyLun 21 Fév - 22:52

Mais quelle sensationnelle douceur, mais quelle bienveillante chaleur, mais quelle envoutante odeur. Oui ! Ce lit douillé avait définitivement tout pour plaire à n’importe quelle âme fatiguée. C’était indiscutable … Elle était parfaitement destinée à accompagner un homme dans son sommeil éternel. Malgré cette perfection, pourquoi … Oui … Pourquoi n’arrivait-il toujours pas à dormir ? Etendu le long de l’objet faisant initialement office de transition entre la dure réalité et le monde des songes, l’arrancar à la crinière argentée garda l’oreiller sur celle-ci, se balançant à droite, à gauche. Les paupières tantôt closes, tantôt levées, rien n’y changeait … Impossible, oui impossible de s’endormir. Et pourtant, il était si fatigué que ses paupières semblaient peser une tonne, il était si fatigué que ses prunelles lui picotaient comme le feraient mille et une aiguilles, il était si fatigué que son cerveau peinait à seulement traduire des informations aussi bien visuelles, auditives et kinesthésiques. Toutefois, il y avait autre chose en lui qui l’empêchait de somnoler. Paradoxalement, il avait beau être l’homme le plus fatigué au monde, il était également le plus surexcité. Son corps le tirait vers le sommeil alors que son mental le faisait rechuter dans l’état d’éveil. Vous ne comprenez pas ? Rassurez vous, il n’y a strictement rien à comprendre chez ce drôle d’oiseau. Son existence était une anomalie en elle-même après tout …

Il avait beau avoir conscience que la somnolence ne le prendrait jamais, rien n’y faisait, il fallait qu’il essai. Il fallut encore vingt bonnes grosses minutes à l’insomniaque pour qu’il retire cette bêtise de la tête et qu’il se résout à quitter ce lit, ce lit dans ses appartements qui ne lui servait à rien, à rien du tout si ce n’était que lui infliger la pire des tortures imaginables. Ce jour ci, son corps se faisait plus insistant que son mental, il lui fallait de l’énergie, et vite ! Cherchant désespérément dans ses poches, dans ses tiroirs, dans sa boîte à gant une quelconque sucrerie, tout ce qu’il trouva ne fut-autre qu’une misérable plume émanant de son cruel oreiller. La machine était en marche. La folie le guettait et il n’allait pas tarder à plier face à cette implacable puissance. Du moins s’il ne faisait rien. C’est ainsi que tel un pathétique cafard il sauta au cou de chaque résidents du palais leur implorant de lui prêter, de lui passer, de lui donner une ridicule petite pâtisserie insignifiante. Non mais, c’était quand même un Espada ! La crème de la crème dans ce palais ! Il était l’élite de l’élite et en aucun cas il devait se rabaisser à faire la manche aux laquais, aux larbins, à la piétaille ! Mais rien n’y faisait, il était ainsi fait … Une fourmi pourrait ancrer dans la chaire de l’Espada un terrible complexe d’infériorité sans difficulté, juste en étant en travers de son chemin. Il avait beau être le Huitième plus puissant de l'Hueco Mundo, il restait à ses yeux rien d’autre qu’une pauvre merde écœurante!

Peut-être écœurant, mais malin ! Effectivement, même lorsqu’il ne restait pas l’ombre d’une gourmandise dans l’Hueco Mundo, il savait garder la tête froide … Ou presque ! D’où lui venait cette confiance disproportionnée ? Tout simplement de son frigo inépuisable à savoir le monde des humains ! C’était fou. Ces êtres vaguement humanoïdes avaient beau être considérés comme des déchets, comme des insectes, comme des poussières aux yeux des arrancars, eux au moins ne manquaient de rien ! Retroussant ses longues manches, il invoqua à l’aide d’un subtil mouvement de poignet le tout puissant Garganta, sombre chemin reliant le vide au plein.

Arrivé à destination au pas de course, il n’eut pas même le temps d’admirer le paysage qu’il oublia de se créer un banc de pression spirituel sous ses pieds lui offrant le luxe de tomber dans le vide et de s’écraser littéralement au sol en plein milieu de la foule. Une fuite de gaz ? Une bombe ? Une comète ? Genesis préféra ne pas penser à ce que pouvaient penser ces êtres de pensée à la vue d’une telle explosion dont la source demeurait vraisemblablement inexistante. Bof, à défaut de ne pas comprendre un événement, ils se contenteraient d’inventer une réponse, comme d’habitude. Qu’importe ces ennuyeux détails, s’il ne voulait point se faire repérer par les sbires du Seireitei, il ferait mieux de se faire un petit peu plus discret à l’avenir. Ce fut sur cette brève réflexion qu’il dissimula sa frêle imposante puissance dans le but de passer … Inaperçu dira t-on.

Les paperasses préalablement achevées, l’arrancar aux prunelles d’éclat sableux se laissa inviter par les doux parfums émanant des diverses boulangeries se situant dans ce qui semblait s’appeler une « place marchande ». Quel bonheur que d’être invisible aux yeux des mortels. Cette faculté lui permettait de se servir dans les rayons sans qu’on ne lui réclame la moindre monnaie. Il était fauché de toute façon … Tout ce qu’il risquait était de déclencher l’hystérie collective dans le cas ou l’un des civil le verrait, ou tout du moins, verrait divers produits suspendus magiquement en l’air. Qu’allait-il prendre ? Du chocolat ? Un petit pain ? Un croissant ? Une meringue ? Des guimauves ? Des petits crocodiles gélatineux ? Des sucettes ? Des éclairs au café ? L’Octava Espada resta un long moment à se décider pour finalement tout embarquer dans deux … Non quatre sachets qu’il avait trouvé dans des boutiques de vêtements. Une fois les courses effectuées, le cas social chercha du regard un lieu ou il pourrait déguster sereinement ses petites sucreries. Ce qui résulta de ses exigences ne fut-autre qu’un banc qui était certes, déjà partiellement occupé, mais qui semblait enclin à accueillir son postérieur constipé.

Un pas, un bond, un sonido suffirent pour le déporter jusqu’à l’objet de ses convoitises. Ce que c’était bon de se poser quelques instants. Le boulot, le boulot, le boulot … Ils n’avaient que ça à la bouche les laquais du pépé Barragan. C’était incontestable, ils n’étaient définitivement pas de la même espèce que Nightmare. En effet, malgré son incapacité à embrasser les bras de Morphée, il était vital pour lui de se détendre vingt heure par jour minimum sans quoi il se voyait sombrer fatalement dans un état moins normal encore que d’ordinaire. Alors qu’il s’apprêta à entamer sa tablette de chocolat, l’introverti remarqua un peu tard que celle qui voulait bien daigner partager le banc avec sa personne le dévisageait disons d’une manière suspicieuse. Son premier réflexe d’entité invisible fut de regarder derrière s’il n’y avait point quelque chose, n’importe quoi qui pouvait attirer son attention … Rien … Se retournant vers ce qui s’apparentait à une femelle, l’arrancar demanda d’un ton grave, dur et froid :

-Me vois-tu ?

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