Le ciel, ses oiseaux, ses nuages blancs, son bleu azure. Pfua! C'est d'un laid, d'un ingrat. Pas même une petite touche de vert apportée par une usine déversant ses gaz dans les airs et ses déchets dans les rivière. Vraiment que ce soit à la Soul Society ou chez les Humains le ciel n'avait rien d'engageant ni d'attirant aux yeux dorés de la personne se tenant avachie dans sa chaise au rebord d'une terrasse d'une petit café du centre. Et puis on se les pelait ici! Pas vraiment le genre de pays propre à accueillir un reptile au sang froid, et malgré que l'on soit en été. Point de vue fête ou évènements marquant/amusant pouvant animer les rues on ne trouvait presque qu'Halloween. Cette fête des morts apportant au passage bon nombre de carie aux gosses. L'homme aurait payer très cher pour se trouver à la place du dentiste qui s'occuperait de remettre de l'ordre dans leur bouche lors d'interminable séances de torture buccale. Mais cette fête n'était pas encore d'actualité, il resterait noël à venir me direz vous. Le truc c'est qu'une fête basée sur le partage, la joie et la bonne humeur n'était pas vraiment le genre de chose qu'aimait accomplir cette ténébreuse personne s'appuyant ainsi sur la table lui faisant face, un cure dent serré entre ses mâchoire. La seule chose pouvant le mettre en joie pour les fête serait de se faire offrir un certain androïde même en pièces détachées s'il le fallait. C'est toujours sympa les puzzles, surtout quand il y a un peu de sang ou de tripes à la clef. Mais bon, il serait tout de même plus pratique de trouver cette boite de conserve entière et sans la moindre éraflure. Déjà la localiser serait un bon début, s'il trouvait le temps de se consacrer pleinement aux recherches. Voilà tout le problème justement, son manque de sérieux ne lui faisait pas suivre une ligne droite jusqu'à sa cible. Des pères à la recherche de leur fille disparue il y en avait, même si son cas un peu à part se trouvait aux antipodes des idées que l'on aurait pu se faire de la situation. Préférant vaquer autant qu'il le pouvait à des occupations plus amusantes ou lucratives, ses obscures batifolages se finissaient souvent mal. Pas pour lui, ça non. Mais pour les autres...Terumi n'était pas de ces hommes à faire dans la demi mesure.

Plus un monstre qu'un homme, il était une créature perfide se faufilant parmi ce troupeau de jeunes agneaux se précipitant à l'abattoir sans même le savoir. Il était l'une des personne apte à les accueillir dans leur dernière demeure, s'emparant de leurs possessions après leur décès pour les revendre à la nouvelle génération. Mais pour l'heure il n'était rien de tout cela, il n'était qu'un simple client profitant de sa journée et se jetant un godet dans un petit café. Client aimable il l'était pour le moment même si ses commentaire fusaient à voix basse que ce soit sur le derrière monstrueux de la serveuse et ses gamelles par exemple. Vraiment minable, si elle n'est même pas capable de porter un plateau sans le renverser qu'elle démissionne cette stupide grognasse ça ferait des vacances à tout le monde clients compris. Il n'y avait rien d'agréable en effet à se faire boucher la vue, aussi laide soit-elle, par une paire de miche de très mauvaise facture shclingant à 4 mètres. Le papier toilette ce n'était pas pour les chiens. Cachant son dégout et payant ses consommation de la journée, ce fut gros derche qui vint lui apporter l'addition. Le vizard lui adressa une simple remarque sur un ton des plus charmeur de sa voix de jeune freluquet avant de ne prendre congé.

"Je ne vous oublierais pas de si tôt demoiselle, que ce soit votre corps, votre parfum ou vos manière"

Pfiu! Enfin il respirait et ce n'était pas peu dire. Les humains fouettaient en temps normal avec tous les produits de cosmétiques qu'ils s'étalaient sur le steak mais là il était tombé sur une référence en la matière. Au moins ils amélioraient la qualité de l'air avec leur industries ultra polluantes et rentables tout en précipitant leur monde vers sa fin. Doublement gagnant et amusé, le Teru admirait cette capacité propre à l'humanité de scier comme un con la branche sur laquelle il se tenait, développant de nouvelles techniques de plus en plus efficaces pour le faire. Alalala si seulement les shinigamis pratiquaient aussi le suicide de masse. D'ailleurs ça faisait un bail qu'il n'en avait pas croiser de ces guerriers en jupette, pas depuis le boulet qu'ils avaient laisser derrière eux après le bordel de l'attaque sur le lycée. Ils en avaient laisser des traces derrière eux, que ce soit les faucheurs ou les Hollows. Prenons exemple sur le corps qu'il avait retrouver à 1 kilomètre de l'épicentre du conflit, un vrai calamar à la Romaine! Très ragoutant, de quoi donner faim à Terumi et lui donner envie d'en faire son déjeuner. Le soir même il engloutit une salade de gésier.

D'ailleurs la faim se fit de nouveau présente, achetant un American garnit de quelques frites sur son chemin. Profitant de sa bectance il avançait le pied léger sautillant en sifflotant à chaque pas ou presque. Quels mauvaises actions allait il bien pouvoir accomplir pour illuminer sa journée déjà radieuse. Déjà cette sucette volée des mains d'un gosse ferait un dessert tous trouvé pour son repas et une entrée en matière des plus douces. Foutre un coup de pied dans cette étale et la faire se péter la tronche fut une suite tout à fait logique. Il commençait soft pour se réveiller du long sommeil auquel il avait gouter la nuit d'avant. Se bourrer la gueule et se la mettre façon australopithèque n'avait rien d'étranger à Terumi qui pourfendit trois personnes sous l'effet de l'alcool. La police cherche encore un suspect.

Bon, bon. C'est pas pour dire mais on se faisait chier aujourd'hui à Karakura. Le calme plat à l'exception de l'intervention des flics au sud. Enfin presque, en effet depuis quelques temps le Vizard sentait qu'un truc lui collait le train. Un shinigami? Un Hollow? Qu'importe du moment que ce dernier pouvait le distraire! Alors voyons, une ruelle un peu plus sombre où l'on pourrait plomber quelqu'un en paix. Ah! Voilà ça c'est parfait. Une fois sur place le Vizard s'appuya nonchalamment sur le mur, continuant d'engloutir son American sans se soucier de quoi que ce soit. Pas même cette poubelle retournée qui semblait bouger d'elle même, attirant brièvement les yeux presque fermés de l'homme. Un rat peut-être? Un poil gros tout de même pour un simple nuisible. Un poivrot? Mouais c'était possible à l'écoute du vaste rot métallique qui sonna de sous ce machin. Bah, ça lui fera une belle chronique à ajouter à ses hallucination sous perfusion d'éthanol. Restait à découvrir qui était ce poursuivant restant à distance, voir de le dessouder après avoir préalablement jouer avec ses nerfs et son corps.

Les Americans c'était pas si mal comme repas, surtout quand on voulait pas s'emmerder à faire dans le développer ou le compliquer. C'était rapide à commander et à se faire servir, et pour caler on trouvait pas mieux. Avec un tel mélange de frittes, de pain et de viande hachée quoi de plus normal? Par contre une chose était vraiment très chiante, cette putain de sauce qu'ils aspergeaient sur la surface du Sandwich. A moins que ce ne soit l'inverse, le sandwich que l'on est balancer dans une marmite pleine de condiments. Il y avait de quoi se poser la question, bon le dégradé de couleur avait de la gueule ça c'était indéniable. Il était même digne de certaines prétendues œuvre d'art modernes ultra Flashy qui se vendaient à prix d'or. Un perroquet avec la chiasse pouvait vous pondre un truc du même niveau sans le moindre problème, ils les réglaient jamais leurs distributeurs? Il devant pourtant y avoir autre chose que le débit cascade sur ces machins mécaniques, juste une question de réglage que les employés avaient du mal à intégrer dans leur cervelle conditionnée à accomplir une seule et unique tache relativement simple comme les ouvriers sur une chaine de montage. Il n'y avait qu'une société humaine pour assécher un cerveau et inonder un plat en même temps. Résultat, Terumi se retrouvait avec le centre gluant, sucré, épicé, collant, juteux et salé de son American sur les bras. Il l'avait sentit que ça arriverait tôt ou tard, au moins cela lui donnait de quoi égayer ses frittes en terme de couleur et saveur.

Saveur qu'il espérait ardemment trouver dans le face à face qui l'attendais alors que l'ombre qui lui collait aux basques ne se rapprochait de plus en plus. Son énergie semblait trop ténue pour que le phénomène ne soit naturel, une suppression de la pression spirituelle par un mécanisme embarqué dans un gigai? Possible, mais le plus important fut de constater qu'une nouvelle pièce rentrait sur l'échiquier annoncée sous la forme d'une petite décharge électrique dans l'air accompagné d'un relent de poubelle accompagnée de son jus et servie en carpaccio de conteneur d'aluminium. Intéressant, dans un premier il crut que cette étrange impression provenait du poivrot qui commençait à s'activer sous sa maison de fortune mais rapidement il dut se rendre à l'évidence, aucun humain ne pouvait émettre une si forte odeur. C'était tout bonnement impossible. A moins de n'être un tas de chaire décomposée atteint d'horrible flatulences pestilentielles. Tiens coïncidence, un être du même niveau que cette poétique allusion venait de faire un détour par cette allée alors que le gentleman en slip et haleine de phoque ne la croisait dans l'autre sens, quittant ces lieux au plus vite comme s'il avait deviner que quelque chose de grave allait arriver. L'alcool semblait développer les instinct primaires de ces macaques tout autant qu'il les débilitait, qui l'eut crut.

Enfin, mieux valait se concentrer sur cet inconnu s'avançant dans la ruelle. Ne s'étant annoncer que par l'avancée de sa tête la jeune créature était bien ridicule dans cet accoutrement qui était le sien. Je fus presque choquer de constater qu'il s'agissait d'une femme. Comment une femelle, tout aussi mal dotée qu'elle soit comme dans le cas de la miss ayant une canette à la main, pouvait-elle avoir des gouts vestimentaires d'une telle monstruosité. Garçon manquée elle l'était peut-être mais là, nous n'assistions qu'à une entorse pure et simple au plus élémentaire règle du bon gout universel. Une clope au bec, Terumi ne l'avait repérée que très discrètement du coin de ses yeux de Kitsune de quoi faire croire qu'il ne l'avait pas encore vue sans le moindre accroc. Le dos moitié tourné, il planifiait à l'avance une petite entrée en matière pour la jeune personne qui ne pouvait être que le fameux poursuivant. Et puis que ce soit elle ou non, la taquiner semblait des plus aisé et jouissif. Précédée d'une fine odeur de tabac ainsi des quelques bruits émis par le liquide remuant dans sa canette elle ouvrit le canal de communication comme l'avait espéré le Vizard d'un très distingué:

"Yo t'es qui toi?"

Garçon manquée, oui elle l'était et pas qu'un peu. Idiote? Ah vu de nez encore plus. Incommensurablement plus même. Le genre de cible que Terumi appréciait plus que toute chose alors qu'il répondit d'un vaste cri imprégné de la féminité manquant à la demoiselle, car qui voudrait tirer un truc saucissonner comme cela de toute manière? Avec un peu plus de distinction ou de choix, elle en aurait été acceptable. Peut-être même que Terumi l'aurait courtisée par simple jeu. Mais ici et maintenant, l'heure était au relooking. Finissant jusqu'à la dernière goutte d'une très bruyant manière sa boisson le Vizard fit un volt face en direction de la planche à pain qu'elle était, faisant glisser son pied sur le côté dans un habile jeu d'acteur dans le simple but de provoquer sa propre chute. Non il n'était pas idiot, juste taquin. Souvenez vous, que tenait notre ami dans ses mains avant la chute? Vous séchez? Ah! Vous avez tilter hein? L'american! Accompagné de son jeu de sauce multicolore dégoulinant sur le sol sans le moindre coup de pouce finit droit sur la désormais non moins distinguée qu'elle devint alors qu'elle ne se prit le machin en pleine poire. A quatre pattes par terre, Terumi se releva sans la moindre tache, feignant la surprise à la vue de son œuvre. Magnifique! Il ne lui manquait plus qu'un appareil photo pour immortaliser la vue. Chose qu'il fit après avoir former un cadre virtuel de ses doigts, l'air infiniment pensif et inspiré, comme un artiste avant de porter la touche finale à son chef-d'œuvre. Il resta quelque secondes a admirer le résultat sur son portable avant de n'émettre un léger "Ah" en relevant le visage vers la victime. Se frottant ardemment l'arrière du crane pour conserver une apparence un peu attardée mais relativement inoffensive auprès de l'agneau il exprima ses fausses excuses sous une forme tout à fait naturelle pour le personnage qu'il incarnait à cet instant.

"Désolé de vous avoir infliger cela, ma maladresse m'exaspère moi même certaine monsieur...Heu, je veux dire Madame, non mademoiselle!"

Quel joueur, quel acteur, quel salaud. Et encore, de nouvelles possibilités s'offraient désormais à ses sadiques neurones alors que la seconde présence ne fit son irruption dans la même allée sombre, arborant un bon gout afficher et fortement représenter sur son corps. Que ce soit par la nature en personne ayant signer une sculpture harmonieusement séduisante, ou cet ensemble vestimentaire made in Italia pouvant faire pâlir le plus classieux des Men in Black. Car oui, la différence entre eux et lui fut que sur lui, ça avait la classe. Même ses gouts en matière de grand brun semblaient taper dans le haut de gamme. Il commença à s'exprimer d'une voix claire et majestueuse, torse bomber en avant.

"Hey ma jolie, ça fait plaisir de te revoir ! Et toi mon gars, chais pas qui tu es, mais tu me plait bien, j'sens qu'on va bien s'entendre."

Huhuhu, sacré personnage. Bien s'entendre Hein? Tout dépendait de ses gouts en matière de jeu de massacre. En temps que connard finit, Terumi ne pouvait s'associer à un Outsider du milieu. Mais quelque chose lui disait que sur le plan des saloperies et autres crasse l'ami n'y était pas étranger. Humant l'air quelques instants, Terumi perçut une odeur caractéristique sur le panel d'autres marqueurs olfactifs portés par l'homme, lui indiquant un lieu que Terumi avait fréquenter il n'y a pas si longtemps que ça, à plusieurs reprises même, alors qu'il n'exprima sa pensée à voix haute.

"Cette odeur...cette senteur de sauce unique, le piquant de l'acidité du cornichon, le fumé de la viande sans oublier leur petit ingrédient secret. Big Kahuna Burger?"

Ooooooooh? Tout allait de mieux en mieux ma parole. D'un point de vue Terumiesque du moins. Plus que satisfait la conduite actuelle des évènements et tout particulièrement de son faux pas simulé ayant repeints la surface de la peau délicate de la demoiselle dopée à la testostérone sa joie ne pouvait être plus grande pensait-il. Il découvrit à son grand étonnement que cette femme avait une sacrée répartie, de quoi rajouter du piment aux évènements si elle n'avait pas rediriger toute cette acidité contre l'autre homme en costard et lunette pare-balles fumées. Pour le coup la joie laissa place à une hilarité intérieur totale et absolue, mais qu'a bien put faire cette violente femelle me direz vous? Et bien, elle était couverte de sauce collante et gluante non? Et qu'a-t-on l'habitude de faire dans ce cas si on a pas d'eau à disposition? On s'essuie! Et qu'a-t-elle utilisé? C'est pourtant évident! Et oui c'est la chemise blanche de l'ensemble de l'homme qui a prit. Et quand je dis pris je n'exagère rien, en fait cette folle furieuse à appliquer à la lettre et au sens propre l'expression en question. Arrachant tout en grâce et en finesse un pan de chemise gros comme mon coude, elle commença à éponger les traces hétéroclites de sauce la recouvrant. Puis, elle fit une belle boule dégoulinante et graisseuse avec le pan de chemise semblant particulièrement inspirer par son œuvre ainsi que les résultats provoqués par un habile lancé de sa part sur l'apparence immédiate d'une tierce personne lui ayant péter les couilles comme pas deux. Il aurait été tout à fait logique alors que ce soit myster sourire d'enfer qui trinque et ne paye l'addition TVA incluse. Sa conduite à la suite de l'action de la jeune femme n'avait sans aucun doute rien arranger. Ne pouvant plus se contenir ne serait-ce un instant de plus il éclatât littéralement de rire déversant toute son hilarité en une seule injection de bonne humeur. La cage thoracique en feu, fléchissant les genoux et retenant la chute de son couvre-chef alors que sa bouche en expulsait presque de la vapeur à chaque violente expiration tant la chaleur l'habitant alors se révélait intense.

S'il se moquait? Bien entendu. S'il avait honte? Plutôt crever dans d'atroces souffrances que de s'embarrasser d'une telle connerie. En tant qu'enflure de renommée mondiale il ne pouvait se le permettre. Une telle conduite méritait une réplique massive, pourtant le projectile immonde de la demoiselle fut envoyé droit sur le seconde larron qui esquiva l'objet d'une bien belle façon et sans se crouter! Et en plus il venait d'accomplir une drôle manip en appuyant sur une sorte de cadran sortit de ses affaires. Étrange, étrange. Sans aucun doute rien de bien important et de toute manière Terumi était trop occupé à essayer de se contrôler pour émettre la moindre hypothèse concernant la nature de l'objet. De son côté la Rousse commença à parler, toujours avec cette délicatesse sauvage digne d'un marteau dans les valseuses lui étant si caractéristique.

"Si vous le voulez bien, on se taillera des pipes plus tard, les enfants.. D'ailleurs pas mauvaise cette sauce ! Je répète donc, au cas où ton cerveau aurait pas imprimé, t'es qui?"

Moins agressif que ce qu'il n'eut imaginer à l'origine, vraiment cette dame le décevait sur bien des points de vue. Trop même, elle en devenait d'un insipide, d'un ridicule, d'un commun. Tch, saleté de prolétaire pas capable de vous créer une personnalité intéressante, complète et potable dans une seule vie. Folie, drame, violence, agressivité, idéaux, elle en possédait quelques un mais pas assez marqués pour que la sauce ne prenne ou qu'une saveur épicée ne s'en dégage. Comme si elle désirait rehausser le niveau elle enleva son débardeur se mettant partiellement à nue devant les yeux sinistres de Terumi s'entrouvrant alors qu'une nouvelle vague de rire ne le submergea, plus discrètement et moins intensément cette fois. Une pupille jaune grande ouverte sur le reste du monde, l'autre restant au repos, il fixait l'intégralité de la jeune femme passant en revue tous son corps sous son regard d'une précision chirurgicale incisant à travers votre chaire. Oui, elle n'était pas si mal en fait si on faisait abstraction de sa poitrine. Elle n'atteignait pas des sommets mais c'était acceptable. L'homme lui, même avec cette allure altérée par le mauvais état de sa chemise concervait une prestance certaine, un charisme indéniable et respirait la puissance à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Pas vraiment le genre de gars que l'on s'imagine faire dans la finesse ou le secours populaire pourtant il fit preuve d'un certain discernement en y allant mollo avec la Rousse.

"C'est marrant, mais j'ai pas entendu ce que tu viens de dire, un battement d'aile de papillon à couvert ce que tu disais. Laisse donc parler les grandes personnes."

Pas mal du tout, il avait sous le pied de quoi faire un grand troll ce gaillard. Ca manquait encore un peu de punch, d'acidité, de piquant et de profondeur mais sans doute ne commençait il à peine à se mettre dans le rythme. Espérons pour lui qu'il avait le groove dans le sang et qu'il pouvait tenir la distance verbalement au moins. Enfin l'heure arriva pour Terumi de répondre à son tour à cette petite pimbêche ridicule qui pétait plus haut que son cul plat.

"Hé hé~ ! Pas mal l'ami, mais même un insecte mérite un minimum de délicates attentions avant que l'on ne commence à sortir le tue mouche"

Il s'avança vers la jeune femme d'un pas léger de grand je m'enfoutiste, les deux mains dans le dos et les pupilles dorées brillant au grand jour alors que ses cheveux portés par le vent se comportaient comme la chevelure de la légendaire gorgone, sifflant, claquant et caressant la joue du Vizard.

"Voyons n'est-ce pas évident my dear? Ou bien ce petit cerveau qui est le tiens n'arrive pas à tenir la distance en matière de réflexion élémentaire, pourtant si évidente quand on prend le temps de s'y intéresser? Heeeeeeiiiiiiin? Ah et..."

D'un mouvement sec et violent il sortit une lame rétractable de sa veste, la maniant d'une grande dextérité dénouant de l'habitude plus qu'évidente qu'il devait avoir de manier tel outils de mort. Pour ceux qui se le demandent il ne s'agissait pas de son Orochi adoré, bien au chaud dans son fourreau et à portée de main. Quand on aime autant prendre en traitre et poignardé dans le dos, on ne se limite jamais à un seul coutelas. Terumi se sentait à nu sans une bonne dizaine de lames tranchantes sur lui, aujourd'hui il en portait 12 sans y inclure son zanpakuto ne le quittant jamais. 6 couteaux de jet et 6 swotchblades dont l'une se trouvait entre les mains de l'expert qui d'un coup trancha le débardeur en deux, du bas vers le haut et venant très légèrement caresser la peau de l'impertinente. Un très fin filet de restant de sauce suivit la trajectoire du couteau sur le chemin du retour, pouvant sans problème passer pour du sang aux yeux d'un ignorant alors que l'emprise appliquée sur la poitrine de la rousse ne se libéra. Portant l'échantillon de sauce à sa bouche avec une expression de jubilation à vous faire froid dans le dos il continua sa tirade à l'attention de la pauvre créature.

"...Si tu veux avoir la moindre chance d'attirer un jour un homme dans ton lit, qui je le sais aura l'aspect et la réactivité d'un flétan, tu ferais mieux de te balader comme ça tous les jours même si tu finiras en taule pour attentat à la pudeur ainsi que terrorisme sans le moindre doute. Tes seins sont des armes de destruction massive de par leur inférioté tant sur le plan de la douceur que sur leur taille. Comme si tu pouvais avoir la moindre once de beauté de toute manière, Haaaaaaa~ Ha ha ha ha ha ha."

Se mit à rire Terumi, en perdant presque le chapeau et en oubliant presque l'optique première de sa prise de parole. Renvoyant sa tête en avant d'un seul et unique mouvement, main droite grande ouverte et main gauche en position tétale il présenta enfin ce à quoi il appartenait. Une engeance recouvrant cette terre dont il était l'un des ambassadeurs les plus éminent, les plus doués et l'un des plus sadiques.

"Je suis un connard."

Les jeux étaient fait, le sort en était jeté. Finit la pseudo casquette de petit mou sans cervelle il était enfin dans le coup, ne faisant que s'échauffer dans cette catégorie sportive où il n'avait plus rien à apprendre de qui que ce soit. Purée que ça faisait du bien de pouvoir y aller sans prendre de gants contre une femme. Chevalerie, bonne manière, galanterie, aux diables ces hérésies pour lui l'égalité des sexes passait par le fait de pourrir sur un pied d'égalité hommes et femmes! Il fit quelques pas en arrière, sautillant pour les enchainer dans la plus grande des joies alors qu'il ne se trouvait à proximité de son collègue qui se retourna dans sa direction après un rapide examen de la rue avoisinante, s'adressant directement au serpent.

"J'me présente, Kaoremas, et comme t'a pus voir, j'ai de bonnes relations dans cette ville, si jamais t'a besoin de quoi que ce soit, fait moi signe."

Sourire narquois aux lèvres, il se mit le plus droit possible, s'étirant presque de tout son long et fixant droit dans les yeux le dénommé Kaoremas tout en penchant la tête sur la droite. Kaoremas don c...il aimait bien. C'était chaotique, incisif. Tout à fait le style de créature avec lesquelles il aimait partager sa passion, et une bonne relation ça fait toujours du bien d'en avoir une nouvelle sous la main en cas de pépin. Et puis s'il connaissait le coin, peut-être l'aiderait-il à trouver sa chère fille disparue. Moui, ça avait l'air séduisant. D'un ton tout à fait emprunt de fierté et de curiosité il se présenta pour de vrai cette fois-ci, il avait l'air de le mériter.

"Terumi pour vous servir très cher. Besoin de fournitures, d'un flingue ou même d'un tank je peux te le trouver et te l'amener moyennant finance. Si j'ai besoin d'aide je n'hésiterais pas à faire appel à vos service, d'ailleurs auriez vous par le plus grand des hasard croiser ma *fille*, cette petite boite de conserve adorée, dans cette ville? Elle est grande, blonde, un peu dévergondée et dotée d'une épée presque aussi monstrueuse que la puissance l'habitant."

Il aimait le son de sa propre voix, indéniable constatation.

En général quand on tranche les fringues du nana, cette dernière éprouve au moins la décense de s'offusquer un minimum. Le plus commun et simple était de retourner une baffe à l'énergumène qui s'était adonner à ce petit jeu ayant mis à nu la pauvre demoiselle. Ce léger claquement dans les gencives résonnait comme une douce caresse sur l'épiderme du reptile perverti jusqu'à la moelle, et dont absolument rien n'était à garder dans la bête si on désirait ne pas se retrouver se faire envoyer à l'hôpital par les toxines corrosives de son inaltérable et incommensurable psyché distordue, ténébreuse et psychotique. On est connard né ou on ne l'est pas après tout. Mais tout enflure qu'il était il s'amusait à donner un semblant de justification à ses actes même s'il lançait plus que souvent les hostilité recrachant les crasses à sa disposition dans son sac à malice au visage des interlocuteurs titillant son étincelle créatrice de trolling. Mais là, rien n'était arrivé de sa joyeuse tranchée dans le vif du sujet. Le calme plat tout juste eut-elle lancer un regard et sourit, aussi finement et délicatement que possible. Même les doux petits vers lui étant adresser n'avaient pas encore provoquer d'écart ou d'excès de la part de ce drôle de petit bout de femme. Soit elle était trop idiote pour comprendre la moindre parole lui étant adressée, soit elle en avait là où il fallait. Une femme avec de la repartie, une espèce délectable que ce soit à confronter verbalement à son intellect, à affronter dans une partie quelconque d'un jeu où la stratégie était le nerf de la guerre ou a retrouver le matin au réveille en posant son regard sur son visage et sentant son souffle après une nuit de caresses délicieuses. Le lézard en aurait presque eu la bave aux lèvres d'anticipation, espérant trouver un peu d'acidité dans ce fruit presque mûr.

Elle finit par enlever les restes de son haut, c'est vrai qu'au vu de leur utilité à l'heure actuelle il n'y avait rien de plus logique. A quoi bon s'embarrasser d'une chose devenue obsolète. Tiens? Sa pose s'était faite plus provocante? Provocante oui, on ne pouvait dire que cela à la vue de cette position adossée au mur, les bras croisés sous les seins. Il n'y avait qu'un seul mot qui vint à l'esprit, mot qui parvint directement aux oreilles de l'assistance par la voie des airs alors que de son côté la demoiselle ne répondait à la récente question de Terumi, lui coupant quasiment la fin de sa phrase en y collant sa propre réflexion murement remuée, posée et réfléchie.

"Une gonzesse outrageusement peu vêtue, qui parle comme une machine, créée la douzième par des Shinigamis?" Prononça-t-elle juste avant que le Vizard ne balance sa réplique acide

"Ah! J'ai compris tu es une péripatéticienne pas vrai? Il y a du y avoir du beau monde à te passer dessus, tu en as même sûrement plus vu que ce que peut offrir le trafic des autoroutes locale en une maigre année humaine."

Il n'entendit la phrase de la pu....je veux dire de l'illustre demoiselle se tenant devant lui qu'après ses propres paroles, le temps que le trafic ne soit libérer par les infos descendant dire coucou au monde réel, ces dernières ayant grillées la priorité aux autres sans s'en soucier le moins du monde. Chose tout a fait logique quand on connaissait le passé, ainsi que le présent de chauffard fumiste de Terumi qui s'adonnait à un sport très simple et amusant consistant à créer un maximum de bouchon en un minimum de temps sans descendre de sa caisse et juste à coup de tête à queue. En plus de voir en général un bon gros carambolage de derrière les fagots, une symphonie de klaxons et citoyens s'engueulant amoureusement s'élevait de la file de véhicules visible à perte de vue. La voiture, qu'elle invention. Pas tellement en matière de déplacement et rentabilisation du temps mais en tant que machine à modifier les mœurs et le comportement. Tous agressifs devant le volant et le frein à main dans la paume, les conducteurs étaient une cible de première fraicheur durant les distraction du Vizard toxique. Bon pour en revenir à la conversation cette créature semblait connaitre la petite numéro 12, c'était inespéré et la journée de Terumi s'illuminait magnifiquement alors qu'il ne se rendit compte que se tenait devant lui un véritable indice sur l'endroit où pouvait avoir atterrit Zwölf. L'autre gus lui, sieur Kaoremas, gardait son calme analysant sans aucun doute la situation tout en conservant son vêtement déchiré sur ses épaules et n'entamant en rien son allure magnifiquement noble et imposante. Figure charismatique oblige, il asseyait son autorité par sa simple présence, bien dure à oublier ne serait-ce un seul instant...ça ou il puait tellement du derche que l'on se retournait toutes les trois secondes pour vérifier s'il s'était chier dessus ou s'il s'agissait de son effluve au naturel. Il semblait vouloir écarter la femme peu vêtue de la conversation alors qu'il n'ouvrit son claque merde, ça ou il voulait vraiment la mettre de travers et de bien belle façon de l'avis de Terumi qui appréciait de plus en plus cet homme devant lui aussi faire partie de l'illustre catégorie des connards extraordinaires. Un membre de la LCE peu-être?

"Si ma jolie tu veux bien m'excuser, mais on va parler entre personne intelligente, ou du moins, entre personnes qui possède quelque chose qui s'appelle 'Cerveau', mais je doute que tu es appris son utilité à la onzième division des vieux schnocks."

Terumi faillit ravaler sa chique, cette dame était un de ces tarés de fous furieux siphonnés du casques tout droit sortis d'un clip des Village people sur le plan de certaines de leurs orientation et posant les questions après avoir buter tout le monde? Comment une telle chose était elle possible? Une femme à la onzième n'était pas étonnant, mais ne pas s'en être pris une d'une personne de la division des bourrins après une telle conduite était tout bonnement incroyable!Elle avait peur d'un éventuel retour de bâton ou quoi? Sans rire, la dernière fois que Terumi en avait croiser un il avait suffit d'une phrase pour le faire rentrer en mode Berserker...et d'un coup dans les valseuses pour en finir. Bon déjà cette solution était à rayer de la liste d'office si les choses commençaient à se barrer en couille, quoique de nos jours avec la chirurgie tout était possible. Toujours fut-il que Terumi ne cacha aucunement sa surprise au grand public ouvrant une paire de pupille exorbitées à l'écoute des dires du gaillard au costard partiellement en lambeaux exprimant son état d'esprit par une simple onomatopée.

"Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeiiiiiiiiiiiiiiiin?!?!"

Il pointait désormais du doigt la demoiselle faisant des allez/retour du regard entre Kaoremas et la potentielle psychotique. Son expression pour une fois se faisait neutre, ne reflétant pas grand chose d'autre que sa surprise à l'heure actuelle.

"Tu es entrain de me dire que cette fille est un des amoureux du combat et du carnage de cette division de dégénérés?! Et qu'en plus elle arrive à penser?! Tu me charries là, c'est pas possible autrement. Même moi je suis choquer d'une telle affirmation, un membre de la onzième penser avant d'agir? C'est postuler qu'ils aient un cerveaux, sachent s'en servir et aient les connexion suffisantes pour exécuter une telle manœuvre...Si c'est vrai ça fait un choc."

Restant quelques instants supplémentaires le doigt pendu en l'air, un sourire commençant à s'esquisser à nouveau sur son visage, il prit son menton entre ses mains tout en observant avec attention la potentielle taré qu'était devenue dans son esprit la guerrière se tenant ici bas. Il était songeur, qu'allait il pouvoir faire d'elle? Lui faire cracher le morceau qu'elle le veuille ou non quand aux agissement de Zwölf dont elle était au courant était une priorité mais après? La tuer? Peuh! La laisser partir avec honneur même en l'ayant fait souffrir était beaucoup trop beau pour elle, surtout avec leurs histoires à la con de code d'honneur ou de machins du même niveau qui les faisait mourir en toute quiétude du moment qu'ils avaient de quoi castagner avant de rendre leur dernier souffle. Revenir défaite mais en vie semblait une conclusion acceptable si elle venait à foncer dans le tas surtout que le Vizard commençait à devenir chaud là. Son sang bouillonnait d'anticipation, si elle était vraiment de la onzième elle devait avoir beaucoup plus de répartie que ce qu'il avait gouter jusqu'à maintenant. Un peu comme la partie émergée de l'Iceberg, elle en avait pas mal sous le pied foi de Terumi. Bon, alors comment lui demander au mieux des infos tout en la faisant chier, tiens il allait aussi donner un petit conseille Kao-kun tout en fixant d'un air tout à fait neutre le torse de l'homme.

"Euh Kao-kun, tu pourrais tout aussi bien l'enlever cette chemise vu son état non? Ca stimulerait peut-être un peu la testostérone de cette femelle au passage, de quoi lui démettre la tête de la fange où elle se trouve actuellement et lui délier la langue quand aux informations qu'elle possède à propos de ma petite. Non mieux, garde là donc ça me donnera un semblant de justification pour aller la secouer un peu."

Tirant un nouveau couteau de son ensemble il en caressait la lame de tout son long, la parcourant du doigt avec application et se coupant très légèrement l'extrémité de l'annulaire qu'il porta brièvement à sa bouche passant sa langue sur la petite blessure.

Bowdel ils étaient vraiment tous plus atteint les uns que les autres ici. Entre Terumi qui en tenait déjà bien une couche du haut de sa Trollitude absolue et infiniment caustique, la shini torse nu avec une belle paire de...couille bien plus imposante que sa poitrine car oui elle en avait et elle savait s'en servir de bien rustre façon tout en la combinant à sa répartie assez bien formée. Sans doute que Kaoremas, l'énergumène à la chemise déchirée démystifiant totalement son apparence de jeune bellâtre propre sur lui, avait déjà tester les limites de la psyché de cette créature véritable Ode à la colère et la violence. Beaucoup plus intéressante qu'elle ne s'était révéler à l'origine le cas de la shinigami semblait bien à part, même dans le cas quasi désespéré des membres de la onzième. Il y avait quelque chose de sauvage dans son allure, se révélant graduellement à mesure qu'elle regagnait sa vraie nature, sauvant de moins en moins les apparences. Intéressant, pour le coup elle commençait à se révéler un minimum attirante et amusante cette guerrière. Et puis cette chevelure, on aurait dit que le sang de ses victimes en était le principal pigment. Véritable marée écarlate oscillant sur ses épaules même son regard changeait, se faisant plus intense et pétillant. Un bon petit bout de femme cette Furie délectable. Et puis voir un membre de la onzième doté d'un corps dénué de cicatrices, ça c'était quelque chose d'exceptionnel. Comment une personne se mettant sur la tronche 24H sur 24 avec son prochain pouvait ne pas en avoir garder de trace parmi sa chaire? Quelque chose lui disait qu'il en aurait la réponse tôt ou tard.

Elle était devenue bien silencieuse cette demoiselle, tout comme sieur Kaoremas qui conservait sa chemise à moitié arrachée sur lui. Ça faisait peine à voir de constater la dégradation d'une telle œuvre d'art si finement ouvragée, s'en était presque un crime. Presque oui, car si ça mettais de l'eau dans le gaz et donnait l'occasion de voir un beau crêpage de chignon dans les règles, une déculotté à l'ancienne, un plombage neuf refait à coup de métal en fusion appliquer à la lame à même la dent. Qui sait, vu comment ces deux là se regardaient et se bouffaient le nez depuis tout à l'heure soit ça avait déjà péter, soit l'un s'était barré dans le feutré un lendemain de douces caresses le tout en ayant refiler une adresse bidon à l'autre. Il voyait bien Kaoremas faire ce genre de coup tordu, c'était tout à fait dans le style du personnage, s'il était bel et bien un connard de premier ordre tout comme Terumi chose qui semblait se confirmer à mesure que le gaillard habillé par du Made in Italia l'ouvrait pour rabaisser encore un peu plus la donzelle. Il y allait plus en douceur que la Vipère, et encore c'était limite car sa simple présence semblait toucher au plus haut point la furie. Bon c'est pas tout ça mais revenons dans le vif du sujet, car la petite créature écarlate tailla une bavette avec le gentleman des poubelles comme elle le désignait si bien. Elle se vantait sobrement, narguant l'homme d'affaire et demi et le rabaissant comme elle le pouvait alors qu'elle ne se prit un vent monumental dans la tronche. Parfaitement ignorée dans les règles de l'art Kaoremas n'eut même pas la décence de lui adresser ne serait-ce qu'un soupir en réponse. Joli, très joli même. Teru s'y connaissait en vent mais là c'était juste...beau. Oui beau car au final chaque protagoniste infligea un vent à l'autre, la guerrière s'étant barrée en seulement quelques instants bloquant toute tentative de réponse ou de conversation.

Tous aussi amusants les uns que les autres. C'était donc vrai qu'elle savait utiliser son cerveau, le Terumi n'en revenait toujours pas c'est sans doute pour ça qu'elle réussit à le surprendre si facilement. Elle était déjà sur lui, attrapant son doigt éraflé avec une précision et une délicatesse qu'il ne connaissait d'aucun membre de la onzième avant de le porter à sa bouche. Elle semblait se la jouer petite vampirette celle là, elle suçait le sang de la plaie et elle aimait ça. Vous me direz, Terumi aussi aimait ce gout métallique et salé. C'était vraiment l'idéal pour une bonne sauce barbecue, le sang de bovin ça ne valait rien, ça foutait en l'air toute la consistance si particulière de l'hémoglobine humaine. Et puis avec un ptit verre de Schnaps, voir de la vodka, ça vous donnait un petit cocktail de derrière les fagots à vous en chambouler les papilles gustatives. Qu'elle apprécie le sang de Terumi, au moins celui ci n'était ni caustique, ni empoisonner, ni affreusement amer. Tiens elle fixait les yeux du connard professionnel, chouette lueur sadique! J'adore. Et puis ce petit mouvement de la tête et ce sourire ravageur aussi tranchant et dérangeant qu'une lame placée d'ans votre bouche sur le point de donner une toute nouvelle perspective au votre. Héhéhéhéhé, délectable petit bout de femme. Et elle commença à lui parler à nouveau tiens.

"Ne gaspille pas ton sang, il m'est précieux...Mais si tu pouvais éviter de dire à l'autre de se dessaper, j'ai envie que mon repas reste dans mon estomac. Si tu recroises ta ''petite'', elle aura quatre petites marques sur le côté externe du sein gauche...ma marque en quelque sorte."

Un petit rire assez bref s'échappa d'entre les lèvres de Terumi. Elle était vraiment magnifique cette petite à l'inverse de ce qu'il s'était imaginer à l'origine, comme quoi le plus moche des cageots peut vous révéler de bien belles surprises. Plus intéressant, elle semblait avoir rencontrer sa petite expérience de fille tout en lui ayant laisser un souvenir sur sa poitrine. Quoi que ce soit, la marque devait avoir déjà disparu. Enfin, il lui adressa un large sourire en retour du sien, heureux d'apprendre que sa fille était en vie et probablement en pleine forme. Il prit quelques instant pour terraformer sa réponse à ces élucubrations postant son autre main sur son menton.

"Si tu aimes tant le sang, nous pourrions en faire couler un peu en deux temps trois mouvements et en tête à tête si tu le préfères. Ce n'est pas ça qui manque et selon ce que j'ai entendu de ta bouche, tu as sans aucun doute gouter celui de ma fille. Alors, elle était comment?"

Et avant même qu'il ne puisse obtenir une quelconque réponse...Bam! Un coup de pied magnifique vint envoyer dans les poubelles la suceuse de sang, qui devait avoir sucer bien d'autres choses selon Terumi mais c'est une autre histoire. Quel beau High Kick quand même, Kaoremas connaissait le Kung Fu comme un mec entrainer en réalité virtuelle et sans doute était il un peu barge sur les bords. Pourtant il y avait une raison à cela apparement, mais bon Teru lui était toujours entrain de regarder en direction de la donzelle lachant quelques mots dans le vent arborant une expression très mitigée tout en postant l'une de ses mains sur son galurin.

"C'est dommage, je commençait à bien l'apprécier."

Et ni une ni deux, Kaoremas l'ouvrit tout content de son coup tout en arborant un air faussement sérieux et propre sur lui. Pas très convainquant mais ça lui allait bien.

"Laisse la donc dans ce qui est le plus proche de sa division. Et vu la façon qu'elle à eu de lécher ton sang, on voit que pour elle, c'est une habitude qu'elle à du prendre très jeune. Bon si maintenant, on parlait de différents projet. De conquête de ville par exemple ?"

Conquête de ville? Il déballait des choses assez provocatrices et ambitieuses celui là. De quoi piquer à vif la curiosité maladive de Terumi qui désirait ardemment en savoir plus même si la destruction était selon lui plus judicieuse pour un tel étron délaisser au soleil à ces dames les mouches à merdes qui y pullulaient. Mais bon, la conquête c'était pas mal non plus, déjà que la moitié des shootés de la ville étaient sous la coupe de Terumi qui fournissait une bonne partie de la dope locale, se lancer dans quelque chose de plus logistique varierait peut-être les plaisirs sait on jamais. Et puis à quoi bon garder pour lui ses pensées, autant tout déballer direct et sans papier cadeau.

"Conquête de ville? Et bien tu ne manque pas d'ambition même si conquérir une ville humaine ne me semble pas si dur sur la forme ou le fond. Du moins une ville humaine. C'est étrange tout est plus chiant chez eux, enfin presque. Et puis les bonnes surprises ça arrive aussi. Bon, alors dis moi collègue comment te représentes-tu une conquête? Par la force ou en les laissant s'offrir à toi? Car tu sais ces idiots en société, ils suivent la logique d'un pauvre mouton sur le chemin de l'abattoir. Trouve ce qui en fait bander un et tu les tiens tous par les couille, et justement il y a un truc d'universel dans le coin."

Terumi illustra ses futurs propos par du concret et sortit une liasse de billet de sa veste, l'agitant de droite à gauche comme un éventail. La clim était pétée ou quoi? Pas que c'était important mais bon, revenons en à nos moutons.

"Le pognon, t'en as et tout le monde en veut. Tu le montre et il te font tous des courbettes. Tu commences à en donner et ils s'offrent à toi. Et si tu es malin tu réussit à en ramasser encore plus en les baisant en beauté. Ce serait limite plus dur d'essayer de les cramer jusqu'au dernier. Alors, c'est ces pitoyables humains que tu veux asservir ou tu as de plus grandes ambitions mon grand?"

Un couteau entre les mains, passant de l'une à l'autre, Terumi fixait la rue d'un regard qui voulait tout dire. Dédaigneux, repoussé et écœuré c'est tout juste s'il ne rendait pas tout à la simple idée que ces moutons pullulaient plus loin. Mais vu qu'il avait les tripes bien accrochées, il plissa juste encore plus les yeux que d'usuel avant de lâcher un large soupir. Il ne put s'empêcher de passer négligemment ses yeux en directions de la demoiselle se demandant si Kaoremas avait des projets particuliers pour elle. Vu comment ils se cherchaient des noises l'un l'autre et comment ils se renvoyaient les crasses, on aurait presque put croire à un vieux couple chamailleur de tarés de premier catégorie. C'était pas vraiment important, mais avec un peu d'imagination on pouvait obtenir de très amusant scénarios qu'ils soient passés ou futurs. Et bien entendu, c'était les événements à venir qui éveillaient le plus l'intérêt du Vizard aux cheveux verts.

Terumi, Terumi, Terumi. Qu'il était taré ce mec. Sadique, perverti jusqu'à l'os et ayant une soif sans pareil de mort et de désolation. Il aimait le désespoir, s'en délectait quand il l'apportait aux autres. Bon, c'est vrai que physiquement il avait plus le profil du mec en costard sortant du Tardis pour voyager à travers les âges en se marrant à chaque couille qui s'accomplissait devant ses yeux dans le chaos temporel éternel du continuum se distordant selon son bon vouloir. Bon il est vrai qu'actuellement il se contentait de ses jambes comme moyen de transport mais qui sait, avec un peu de temps et d'argent...Il avait bien crée une parfaite engeance permettant de servir son bon vouloir, si seulement il réussissait à la retrouver cette petite mais le lien de vie établi entre elle et lui l'y aiderait sans aucun doute. Il pouvait partiellement ressentir sa présence quand elle se déplaçait dans le même plan d'existence que lui, et étrangement ces derniers c'était arrivé deux ou trois fois et à chaque occasion elle s'est barrée avant qu'il ne puisse rejoindre la zone où elle se trouvait. Très chiante comme situation, un cerveau comme lui savait que l'on se devait d'être patient certes mais là il n'en avait plus aucune envie. Au moins avec l'aide de la demoiselle aux cheveux écarlates il y avait eu confirmation de ses suppositions. Alors voyons ce qu'ils nous avaient préparé comme tambouille les deux autres enragés du ciboulot.

Kaoremas, quel potentiel de destruction et de domination dans son petit corps de beau parleur magnifique emplis d'une classe certaine et indéniable. Terumi l'aimait bien celui là, oh que oui, un vrai connard à l'ancienne! Il était vraiment le genre de mec avec qui l'ami Vizard roi des crasses en tout genre pouvait partir en live. Il voyait d'ici les délires infinis et mortels qu'il allait pouvoir partager avec ce gaillard. Grosses emmerdes en perspectives pour le reste de la création. Bah tiens! Ça lui donnait envie de ressortir le vieux T-10 qu'il avait récupérer il ya quelques années de son entrepôt prêt de Kyoto pour faire du dégât. Oh oui, que de rigolade en perspective. Surtout qu'il avait de plus grandes aspirations que ce qu'avait escompter Terumi à l'origine, quoi de plus normal pour une telle masse de grandeur!

"Pour l'instant, faire de ses humains des pions pour une future organisation serait un bon début. Mais j'ai un projet avec un peu plus de grandeur et de prestance en tête. Quelque chose qui ferait retentir nos noms, dans les trois mondes. Mais pour l'instant, il va falloir se baser sur une base solide, pour éviter que cela ne s'effondre comme les Twin Towers."

Telles furent ses dires. Pas mal, pas mal du tout et il avait même sous la main selon ce qu'il sous entendait de quoi contrer d'éventuels problèmes si quelque chose venait entraver en cours de route son projet. Peut-être un nouvel ordre mondial? Non c'était plus gros que ça! Pour laisser des traces dans le Hueco, la soul society et le monde des humains. Kao-kun, quel gaillard mais il n'était pas le seul à avoir de grands aspirations et point de vue sadisme jamais il ne pourrait égaler la démesure de Terumi. Mais bon, là où il ne pouvait luter ce fut du point de vue de son fan club composé d'une seule et unique personne se tenant parmi les détritus, fleure délicate au milieu d'un gros tas de merde suintant la puanteur et la maladie. Le genre de truc à vous contaminer une population entière avec un virus dont le principal symptôme se trouve être l'anthropophagie.

Alors voyons voir de plus près, la mignonne petite chose pleine de violence s'était relevée de son trône d'ordure couverte d'un jus immonde de diverses origines détritiques. Comme l'avait escompter Terumi à la vue de la très forte animosité qui s'était établie immédiatement entre Kaoremas et elle, cette délectable demoiselle utilisa les fringues du collègue Vizard de la sale petite vipère pour s'essuyer. Classe, plus distingué tu meurs. Tiens c'est nouveau cette chaine sur mon torse. C'est vrai qu'en général ça ne se fait pas d'abimer une merveille pareille d'artisanat Italien mais là, notre connard National et Trolleur fou ne put régir qu'en pouffant une nouvelle fois de rire se plaquant la paume de la main sur son front pour ne plus avoir à supporter cette vue hilarante de ridicule. Quelle femme, quelle répartie! Elle en gagnait en intérêt, en beauté et en profondeur à chaque fois qu'elle n'étalait à nouveau son savoir faire dans l'art de la contre-attaque. Si toutes les femmes étaient comme ça à la onzième, dans ce cas et seulement dans ce cas il reverrait et modifierait son jugement à l'encontre de la onzième. Bon par contre pour les gars c'était irrévocable, qu'une bande de barbare tout juste bon à se faire rétamer par douzaine par le premier pélos un peu résistant venu. Tiens, Terumi reconnaissait ce truc qu'elle venait de porter à ses lèvres.

Un Mod Soul, Hein? Pratique en mission d'infiltration pour éviter de ne laisser qu'une simple coquille vide derrière soit. Tout dans son geste était harmonieux, rapide et élégant le tout emprunt d'une petite touche de sadisme tout à fait du gout de Terumi. Elle commençait à converser maintenant, c'est vrai qu'au préalable elle s'était placée derrière lui mais ce n'est que du détail. Bon voyons ce qu'elle disait, déjà elle remettait Kaoremas à sa place en l'empêchant de venir lui couper l'herbe sous le pied. Ok ça on passe...S'installer en héros après avoir instauré la peur? Pas si bête comme idée, lumineuse même si seulement Terumi n'était pas le genre de personne à choisir la solution la plus amusante à une situation, ce qui impliquait souvent de nombreux dommages collatéraux et autres pertes humaines regrettables. Je sais j'ai l'air tout sauf crédible en disant cela, et je m'en balance comme de ma première paire de babouche. D'ailleurs j'en ai déjà mis de ces trucs moi? Pas que ça n'ait le moindre rapport avec notre histoire mais bon. Le fait que la proposition qu'elle avançait soit ironique lui plaisait mais...

"Désolé mais ça manque un peu de sang et de désespoir pour moi ma petite mais je te félicite, il y avait de l'idée. Tu viens officiellement de t'élever du rang d'amibe ridicule à celui de super cancrelat toutes mes félicitations!"

Vous voyez le genre.

Ora? Elle s'était éloigner bien rapidement, il était effrayant et monstrueux notre serpent mais quand même. Pour une fois que c'était lui qui avait quelqu'un derrière son dos lui portant les paroles à l'oreille. Ça faisait bizarre, c'était pas tellement désagréable mais plus malsain en fait. Et Kao qui parlait de nouveau, Terumi trouvait que le niveau de ses vocabulaires et vannes avaient largement diminués en quelques instants, Il n'y faisait peut-être pas gaffe tout simplement à moins que...Oh je vois! Il abaissait le niveau de ses dires pour atteindre quelque chose qui puisse toucher même un ramollis du cerveau ou un gosse de 10 ans. Et de deux expulsions express de Gigai. Bon ne restait plus que Terumi, toujours le dos tourné en direction de Tsukane et se marrant dans sa barbe. De plus en plus amusant, la vie lui faisait vraiment cadeau sur cadeau. Qu'il était chanceux, ça ne s'arrêterait probablement jamais surtout si son génie criminel continuait de s'en mêler. Soul candy en main, un modèle reptilien de son propre design bien entendu, il avala la petite friandise se séparant de son corps artificiel par le dos du gigai. Arborant des fringues identiques, sa sortie semblait un peu plus laborieuse que celle des autres. En fait il prenait tout son temps pour ajuster la visée de sa propulsion instantanée. D'une impulsion il foutu ses deux pied sur les épaules de son double physique le tout jambes pliées et à l'horizontale, observant de ses deux pupilles jaunes la petite shinigami en jupette noire. Après la flexion, l'extension. Partant en ligne droite sur elle Terumi commença à pivoter durant son avancée se retrouvant à la verticale un peu au-dessus d'elle et lui posant sa main droite à la surface de son épaule pour arrêter l'avancée de son propre corps et ainsi finir juste dans son dos posant l'une de ses mains sur le ventre de la demoiselle et l'autre à la surface de sa joue. Elle était plus douce que ce qu'il aurait imaginé à l'origine, le terme de fleure délicate n'était pas si faussé en fait. Toujours aussi souraint Terumi exprima ses pensées à voix haute d'un ton joyeux et joueur.

"Toute cette tension, cette animosité, cette violence. J'en deviendrais presque nostalgique de mes jeunes années au Sereitei et son chaos ambiant camouflé sous cette fausse harmonie. Dire que ce sont en réalité ceux de ta division qui représentent le mieux la véritable optique de cette société de shinigami, ça m'en désolerait presque si je ne m'amusait point du bordel et des tragédies qu'ils tissent sur leur passage. Alors mademoiselle au sang de feu, que diriez vous de nous amuser un petit peu? Je parie que l'envie vous en démange aussi le zanpakuto, Héhéhéhéhé."

Terumi commençait à avoir la dalle, sérieux que cette conversation durait et s'allongeait progressivement dans différentes directions. On aurait presque dit un gros poulpe bien dégoutant venant de vous balancer de l'encre à la gueule...Ah merde c'était du sang. L'erreur est humaine, toujours fut-il qu'à l'heure actuelle Terumi aurait tuer pour un peu de crème anglaise et des bâtonnets de poissons pannés. Précisons qu'il mangeait les deux ensemble au passage, car oui il trempait le poisson dans la crème anglaise. C'était l'un de ses péchés mignons, une petite gâterie qu'il aimait s'enfiler en douce. Pas comme ces saletés de pommes, diantre qu'elles sont écœurantes ces saletés. Pareil pour le bacon grillé et les haricots, dernière fois qu'il en avait vu un plat venait de voler à travers une fenêtre tel un frisbee pour se cracher contre le mur d'en face, le tout avec un Vizard ponctuant la scène d'un "Et reste dehors engeance du diable!". Amusant, surtout si l'on savait qu'il aimait toutes ces choses à l'origine. Mais que voulez vous, quand on essaye de se reconstituer un visage après une expérience franchement loupée qui vous a péter à la gueule au sens propre il y a forcément des oublis ou des résultats inattendus. D'ailleurs il n'était pas passer loin de refaire la même chose avec cette petite furie. Qu'elle était cintrée celle là, mais ça ne la rendait que plus intéressante surtout pour qu'elle commence à douter du bien fondé de ses affiliations actuelles. Enfin le plus amusant restait Kaoremas, l'un des rares être ressemblant à Terumi tant sur le plan psychologique que sur ses gouts vestimentaires de luxe.

Que de tensions dans l'air, Terumi aimait ça. Orochi aussi d'ailleurs, le pauvre petit n'avait pas eu l'occasion de vraiment s'exprimer depuis bien longtemps déjà. L'arme n'aimait pas tellement son maître pour plusieurs raison incluant une tentative pour remplacer le zanpakuto par une autre entité, tentative en suspend en attendant de retrouver le prototype, mais bon elle n'y pouvait rien après tout. Elle se contentait d'apprécier le carnage lorsqu'il se présentait à ses crocs couverts de venin, comme on l'attendrait de tout petit soldat soumis à la volonté de son supérieur. Un peu ce que nous démontrait Tsukane malgré ses doutes. Elle sourie, un sourire aseptisé et froid, parla à voix basse exprimant ainsi toute l'étendue du conflit interne faisant rage en elle avant de ne reprendre un petit remontant sous la forme de son propre sang. Et ben ça devait être drôlement bon pour qu'elle y revienne aussi souvent que ça. Terumi lui même aimait bien ce gout, surtout accompagner d'un peu de Schnaps, mais de là à en reprendre toute les 15 secondes. Et ces putains de bâtonnets de poissons ils étaient où quand on en avait besoin?!

Bon, du calme, self control. Pfiuuu! Alors où en étais-je? Ah oui, la partie avec Kaoremas. Alors voyons, notre Teru se tenait là en pointant son engin métallique droit sur Tsu et pas de mauvais esprit les enfants! Car même s'il était sans aucun doute l'un des rares détenteurs des légendaires "Balls of Steel" avec Kaoremas on évitera les allusion perverses ou autre détournements du même acabit. Alors notre légende des poubelles venait de se rapprocher un peu du Poison Vizard, semblant quelque peu affligé par la scène se tenant devant lui. Qu'il se cache les yeux s'il n'aimait pas, Terumi lui sentait son cerveau s'alléger de tous les trucs inutiles l'encombrant à mesure qu'il ne se mettait dans le bain. Que ça faisait du bien de sombrer de plus en plus dans la folie à mesure que le temps ne passait. Alors voyons de plus près cette remarque qu'il lui fit. Assez pertinente, mais qui ne tente rien n'a rien. Allez, voilà qu'il se retournais vers Kao, les mains négligemment posées sur les hanches avant de ne faire un mouvement lui faisant vaguement hausser les épaules.

"On ne sait jamais mon ami, certes elle semble soumise à leur volonté comme tout petit Shinigami qui se respecte, oui elle n'est pas la plus puissante mais ne la sent tu pas? L'odeur de la folie. En un sens, cette demoiselle est potentiellement de la même trempe que moi, de la même trempe que nous. Je ne sais pas ce qui s'est passer entre vous deux, mais ne laisse pas tes expériences personnelles altérer ton jugement. Tu vaux mieux que cela mon cher. Tu dois être impartial, posé, critique et magnifique en toute circonstance. C'est notre seul et unique devoir."

Puis, sans même se retourner, Terumi lança son arme dans les airs prononçant une courte phrase alors que la lame ne se désagrégea lâchant un son sinistre, sorte de claquement de langue reptilienne.

"Mieru Hebi no ousama : Orochi!"

Il tendit son bras en direction d'une poubelle faisant apparaitre un sceau verdâtre en face de sa main paume ouverte. C'est alors qu'une sorte de tête de serpent, reliée au sceau par une étrange chaîne ne semblant répondre à aucune logique terrienne, fut propulsée en ligne droite sur l'objet l'agrippant fermement entre ses crocs. Un bon mouvement de bassin, un légère rotation et la poubelle fut mise en mouvement projetée à pleine vitesse sur Tsukane. Puis d'une deuxième main il agrippa un autre de ces lassos reptilien au mur bien au-dessus d'elle avant de se laisser tracter par la chaine se rétrécissant à vue d'oeil. Et il s'envolait godasse droite en avant laissant entrevoir le magnifique "Hello there" gravé dans la semelle métallique de la chaussure. Laissant retentir une vaste manifestation de sa joie par un "Yahou!" de derrière les fagots, il avait presque atteint sa cible à l'heure où je vous écrivait ces lignes, enfin sa grole avait presque atteinte sa cible devrais-je dire.

"Attention dessous!"