~ Bleach Genesis ~
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 FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)

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MessageSujet: FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)   FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) EmptyMer 10 Nov - 1:09


FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) Enlvement



Il y a cinquante ans de cela, en la demeure des Yongil, Leto était encore loin d’être le shinigami que nous connaissons, mais un simple petit garçon dont l’esprit n’était pas encore tourné vers cet univers de sable , mais de braver cet interdit qui lui imposait de ne pas quitter les murs du Seireitei seul. Une chose que tout adulte comprendrait, mais le jeune Yongil en avait assez de se limiter aux rues si calmes qui entouraient la demeure, comme de ces immenses jardins qui harmonisaient le manoir. Cette immense porte en fer forgé sur laquelle se représentait l’immense dragon aux écailles si sombres, qui n’était autre que le blason du clan qui lui faisait office de barrage, n’avait de cesse de le nargué. Leto venait tout juste de fêter ses dix ans et possédait déjà ce calme que nous lui connaissant, à ceci prêt qu’il y avait en lui comme chez tout les enfants, ce brin d’impétuosité qui faisait office à bien des petites désobéissances.. Comme ce jour présentement. Le ciel était dégagé en ce début de printemps et Hanami venait tout juste de commencer. Pour l’occasion les grandes portes s’étaient ouvertes, conviant ainsi les passants à profiter des jardins et des cerisiers en fleurs, et c’est ainsi qu’une fois de plus en cette période, notre Leto échappa à la vigilance de la garde et de sa grande sœur pour se hisser par delà la demeure…

Le jeune garçon, avait caché sous une cape brune, son kimono certes simple mais dont le tissu ne trompait nullement son appartenance. D’un pas rapide il rejoignit le flux de personnes qui animaient pour cette occasion les rues jouxtant le Rukongai, et il passa ainsi au nez et à la barbe du gardien, qui se souciait plus des entrées que des sorties. Et puis comment repérer un si petit garçon donc la capuche cachait son visage et sa longue chevelure maintenue par un peigne richement ciselé qui trahirait sans soucis son identité. Sous le joug de la curiosité et de la découverte, Leto avait omit de regarder au devant de lui, et percuta sans comprendre le corps d’une femme et ce de plein fouet. Le garçon manqua de choir en arrière, mais une main secourable le retint fermement. A ce geste la capuche retomba en son dos, dévoilant son visage...des traits juvéniles et emplis de stupeur, tandis que cette femme, qui n’était autre que Yoake, le fixa simplement, tout en lui quémandant s’il allait bien, non sans avoir dénoté son lien avec la noblesse..mais cela semblait l’amuser plus qu’autre chose.


- Je vous prie d’excuser ma maladresse, mais je n’ai rien, je vous remercie.

Il la salua prestement et sans plus attendre il ramena sa capuche sur son front avant de se fondre dans la foule, s’éloignant de plus en plus dans ce nouveau paysage dont il ne connaissait presque rien…Ce n’était jamais que sa troisième escapade et il n’avait pas encore osé dépasser les rues marchandes. .Mais cette fois ci, il s’éloigna un peu plus loin pour gravir le haut d’un toit qui surplombait une bonne partie des deux premiers districts…C’était là un paysage bien différent de ce qu’il connaissait alors.. Tout ne semblait pas si riche…et tous ne semblaient pas sourire. Les murs n’étaient point de pierres, mais de paille séchée ou de terre. Les tuiles étaient majoritairement accompagnées par des taules un peu rouillées, et les bâtisses paraissaient bien moins spacieuses que de l’autre côté de cette frontière si bien garder…ce qu’était le Seireitei. Ses iris encore emplit de curiosité enfantine, glissèrent sur le contre bas…Lui qui ne savait pas encore ce qu’était la maladie..il se surprit d’observer un petit garçon, à peine plus âgé que lui en apparence , dont le visage était si pâle qu’il semblait vouloir chavirer à chaque instant, que son souffle rauque s’exprimait péniblement. Ses jambes paraissaient aussi minces que des baguettes de pain, et sa peau frissonnait au passage du vent pourtant clément… Une vision qui fit frémir le noble garçon se figeant sur cette taule qui lui servait de perchoir. Le regard clair mais un peu moins innocent, semblant réaliser une chose qu’on ne lui avait jamais apprise.

Eprouvant ce mal être que de n’avoir jamais souffert, Leto renonça à rester sur ce toit, et sauta sur les tentures pour venir rejoindre ce gamin esseulé, venant lui glisser sur les épaules sa cape. L’enfant glissa un regard apeuré sur le noble, qui insista pour qu’il conserve cet habit sur lui. Après un long moment d’hésitation le malheureux accepta enfin et reprit sa route, laissant là un Leto encore plus pensif que précédemment. Pourtant il n’avait pas oublié son but premier, et c’est en ressentant ce léger souffle sur sa nuque, qu’il fini par s’éloigner non sans se rendre compte qu’il dévoilait à tous son aspect… Un fait qui ne passa point inaperçu pour deux paires d’yeux qui suivaient son avancée dans l’ombre des lieux. Le garçon quant à lui fini par regagner les toitures et vint s’assoir au bord d’un bâtiment pour sortir enfin son petit carnet de cuire qui lui venait de son père. En effet, nul n’ignorait la passion du jeune Yongil, concernant le dessin…Ce petit livre était le cheminement de sa juvénile existence, en gardant entre sa couverture, bons nombres de croquis de qualités pour cet âge. A l’aide de son crayon, le garçon recherchait la perspectives de cet endroit insolite, et commença à le reproduire sur cette surface granuleuse et soignée, offrant un peu plus de charme à ce rendu qui prenait peu à peu forme….Pour sur l’enfant semblait doué, mais pas attentif à toute chose. Le soleil déclinait doucement, offrant une luminosité moins importante, rappelant Leto qu’il serait temps de songer à rentrer avant que les gardes et serviteur ne se rendent compte de son absence et n’en réfèrent à son père. Une affaire qui n’était pas très bonne pour ses jeunes oreilles… Le noble referma donc son carnet et s’empressa de quitter le toit, pour rejoindre la rue..Cependant, au bout de quelques minutes il crut ressentir l’aiguillon malsain et oppressant sur sa nuque, comme si on l’épiait à son insu avec insistance.

Sa gorge s’assécha douloureusement, et les prémisses de la peur vinrent frapper à la porte de son cœur qui prit un rythme plus véloce, tandis que ses jambes s’activèrent un peu plus, laissant le froissement fin de son kimono bleu nuit, portant le symbole du dragon en son dos, à demi caché par sa longue chevelure brune, se faire plus concret dans la solitude de cette ruelle. En effet, le noble s’était perdu, et malgré tout ses efforts pour rester calme, il n’arrivait point à réfléchir pour retrouver son chemin, ressentant de plus en plus cette sensation d’être ne danger. Au tournant d’une intersection, une main froide vint se plaquer sur sa bouche, l’empêchant brièvement de respiré, avant qu’un coup net ne survienne sur sa nuque.. Tout devint sombre, et ses jambes fléchir, laissant son corps s’effondrer en avant, et pourtant retenu par deux bras forts et rustres, qui l’entrainèrent à l’exact opposé du Seireitei, laissant pour tout indice le carnet qui s’était extirpé de son kimono.

Ce n’est que trois heures plus tard que le calepin fut ramassé par une main tremblante et adulte…la main d’un homme réalisant toute l’ampleur du drame, alors que ses hommes recherchaient en vain le noble garçon.


- Leto..mon fils.

Teyu Yongil tenait avec respect le carnet de son enfant et fixait avec gravité le chef de sa garde personnel, lui faisant parfaitement comprendre qu’il n’y aura nul répit pour ses hommes, tant que l’enfant ne sera point retrouvé..Bien loin de là…dans un lieu étrange et humide, Leto s’éveilla difficilement, ressentant une douleur fulgurante en sa tête, tandis qu’il ne pouvait guère bouger sous les liens qui lui maintenaient les poings et les pieds.





Dernière édition par Yongil Leto le Lun 15 Nov - 2:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)   FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) EmptyDim 14 Nov - 17:11


FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) Captivit




Une goutte de rouille s’étira avec peine de l’emprise de cette taule délabrée qui comblait sans doute une fissure de ce toit de terre et de paille, elle finie par choir dans ce vide obscure pour rebondir sur l’une de ses poutres de bois miteuse et pourtant encore bien solide, pour ensuite longer les maillons de ces chaînes qui retombaient lâchement, tout en se rejoignant sous le souffle lourd et humide des lieux, créant un cliquetis des plus macabre, tandis que la faible clarté de la lune démontrait à peine les crochets de fer qui surplombaient une forme recroquevillée sur elle-même et grelottante sous la tension pesante qui rendait l’air presque étouffant. Dans un plop presque sinistre la goutte acheva sa course sur le front gracile et pâle, recouvert de poussière du jeune Yongil, qui toujours poings et pieds liés, cherchait vainement à reprendre son calme. Son cœur battait de manière désordonné en sa juvénile poitrine, et son souffle un peu court rythmait un temps imprécis. Personne n’était encore venu le voir, et seule la nuit lui apportait qu’il avait du perdre conscience pendant quelques heures au moins… mais rien de plus.

Sa gorge lui apparaissait sèche et douloureuse, ses yeux se remplissaient de larmes, témoignant physiquement de la peur viscéral qui émanait aussi de son reiatsu. Allongé sur des sacs remplis de terre, Leto crispait ses doigts sur le tissu brute du revêtement, tandis qu’un sanglot s’échappait enfin de ses lèvres gercées et frissonnantes. Ou était-il ? Pourquoi se retrouvait-il en un tel endroit?...rien ici ne lui était familier et un tel traitement lui apparaissait comme totalement insolite et terrifiant. C’était la l’une des nombreuses questions qui assaillaient son intellect depuis sa reprise de conscience, et personne ne semblait encore daigner s’intéresser à son existence. C’est avec un regain d’énergie qu’il roula sur le dos, et reçut en pleine face la souillure cette rouille qui tombait lentement des chaînes, dont le son métallique laissait des frissons d’effroi à son échine.

D’un mouvement agacé, le noble rapprocha ses mains liées sur son visage et chassa cette goutte offensante, et c’est alors que ses iris s’agrandirent de terreur sous le constat rougeâtre de cette humidité qui se retrouvait sur ses phalange désormais… c’était tel du sang, et l’imagination infantile n’en demandait pas plus pour y voire toute sa véracité. Un nuage voila quelques secondes l’astre de la nuit, accentuant du même coup les ombres, des silhouettes qui prirent la forme de choses subtiles et veules, ayant pour but de glacer le sang de notre petit pensionnaire en ses veines, mais ce n’est que lorsque la faible lueur revint, que ses trippes se resserrèrent en apercevant enfin ses immenses crochets qui s’entre choquaient faiblement de leurs pointes menaçantes. Ses mâchoires se serrèrent automatiquement, comme pour contenir une plainte angoissée et primitive. Ses larmes coulaient désormais le long de ses joues, et ses doigts salis se firent fébriles alors qu’il laissa retomber ses mains sur son habit… Ce dernier était déchiré par endroit comme ci ses ravisseurs avaient eu besoin d’une preuve de sa capture, envers sa famille. Ou alors ce n’était là qu’un trophée. Leto ferma avec force ses paupières et se récita cette litanie apprise de par son père, dans un murmure des plus haché :


- Je ne connaîtrai p…pas la peur, car la peu…..peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit a l'obli…..tération totale. J'affronterai ma peur. Je lui per….mettrai de passer sur moi, au travers moi. Et……et lorsqu'elle sera passée, je tour…nerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là ou elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que….. moi.

Peu à peu son souffle se fit plus profond, et son pouls se fit plus régulier et lent, comme s’il s’imprégnait de la sagesse de son père, par ce mantra. Son imagination voulait le pousser dans les retranchements de la déraison, mais la fierté de son appartenance à la noblesse le gardait en son étau. Un noble n’avait point le droit de démontrer sa peur ni même de se laisser aller. Sa poitrine s’abaissa progressivement, comme relâchant enfin cette pression si insidieuse que néfaste qui la tenaillait…Quand soudain, le grincement lugubre semblable à celui d’une porte en fer mal huilée, qui l’on poussait sur un sol des plus poussiéreux. Cette fois ci, ce ne fut point la terreur qui tint l’esprit et le corps du jeune Yongil, mais une tension. Ses muscles se tendirent, accentuant un peu la douleur en ses poignets et chevilles, dont la peau avait bleuit sous la rudesse des liens. L'ombre d’un homme de haute taille se délimita peu à peu dans cette pénombre qui était désormais son univers, et se rapprocha de lui. Une main pataude mais puissante s’abattit sur le col de son kimono et le souleva comme un fétu de paille avant de le rapprocher d’un visage trapu et aux sourcils si énormes qu’ils en étaient apeurant. Ses cheveux paraissaient court et d’un brun salit par la vermine… Pourtant Leto ne se laissa point faire, et dévoila certes des traits de petit paysan mal traité et au cheveux si éparses sous ce petite peigne qui tenait à peine, qu’il était bien difficile de croire en sa noblesse.. Mais son regard et son expression ne pouvait tromper. Ses yeux étaient emplis de fierté, cachant au fond de leurs prunelles. Cette crainte presque animale qui n’avait aucun droit sur son contrôle. Il avait beau avoir dix années, il n’était pas question qu’il salisse le nom de ses ancêtres. Et en cela, un rire aux tonalités graves se fit entendre. Un son si profond qu’un spasme se fraya un chemin le long de son dos, trahissant ces traits juvéniles et placides.

- Tu ne manques pas de cran pour un môme. Mais cela ne te serviras à pas grand chose avec moi. Je veux juste te prendre ceci. Cela fera un bon prix.

Et en ce faisant l’homme approcha sa grosse paluche sur le dessus du crâne de l’enfant pour lui ravir son peigne. C’est là que le noble tendit au maximum ses muscles et se balança avec une détente fulgurante pour propulser ses pieds liés, droit sur le ventre du ravisseur qui le relâcha sur le sol, non sans retenir une plainte sourde et courroucée. Rageusement il enfila un coup de pied en guide de revanche dans le corps de Leto qui se crispa de douleur, avant de recouvrer hâtivement son souffle qui s’était restreint en sa cage thoracique.

- Sale gosse ! Tu as de la chance que je ne dois pas te tuer!

Un second coup de pied le fit rouler sur le flanc alors qu’il sentait qu’on lui retirait sa coiffe, son honneur.. et son appartenance. Des larmes de rage baignèrent son visage caché par la pénombre.. alors que la porte claqua plus fermement, annonçant le retrait de la brute colossale.. le laissant seul.. oui.. mais avec cette haine au cœur et ce désir fou de s’enfuir, sans attendre le moindre secours. Subir plus encore n’était pas supportable, et son esprit se recueillit en ses réminiscences. L’odeur des fleures dans le jardin qui bordait sa chambre, les rires de sa sœur quand ils jouaient tout deux.. la voix sage et calme de son père lors de ses leçons, ce regard dur mais aussi attentif et aimant de sa mère quand à son avenir. Elle lui dirait qu’il n’avait point le droit de rester à terre, et qu’en toute occasion il lui fallait être fort et intransigeant, jamais elle ne supporterait de le voir faiblir. Le garçon réussit à positionner de façon assise et fixa longuement cette porte, analysant tout ce qui pourrait lui être utile pour une tentative d’évasion….

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MessageSujet: Re: FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)   FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) EmptyLun 15 Nov - 11:52


FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) Lombre




Le vent soufflait doucement sur sa peau, une chaleur chaude et rassurante, aussi apaisante que les bras de sa sœur ainée alors qu’il s’y reposait après leur leçon, sous le grand cerisier. Pourtant, ce n’est point l’odeur des fleurs, ni même le parfum si doux de Pyong, mais une odeur de sable, et la quiétude d’un écoulement d’eau lentement et patient, le long des stalactites éveillant son ouïe, qui s’offrit à lui. Sous son regard si jeune, il pouvait voir l’embouchure d’une grotte, dans laquelle une source profonde et pure y avait trouvé refuge. Un véritable trésor dans un lieu des plus reclus….dépourvu de toute trace humaine. L’enfant était allongé sur le côté, son bras droit bloqué sous son corps, et allongé à seulement quelques centimètres de cette source salvatrice. Un simple effort suffirait de sa part pour oser en troubler la surface, tout comme ses gouttes et sillons d’eau se le permettaient, et pourtant, sans comprendre véritablement, le noble n’en fit rien, comme si son instinct lui imposait son véto concernant cela…admettant que ceci serait un outrage. Cette quiétude avait surement un prix, et Leto avait conscience que cela devait passer par le fait de ne rien déplacer, pas même un caillou. Il n’était plus privé de ses mouvements…était ce un songe en ce cas ?..L’avait on abandonné ?

C’est avec prudence infinie qu’il se redressa sur ses jambes et osa constater sa propre apparence. Ses doigts glissèrent sur le vêtement qui recouvrait son corps pour ne constater aucune faille, nulle déchirure…et sa coiffure semblait à nouveau en place…Abandonné ? Alors pourquoi en une tenue si impeccable ? Et pourquoi porter en soit ce sentiment de protection en un lieu si méconnu ?...non justement c’était sans doute cela le plus insolite, c’était bien de reconnaître qu’il avait la sensation d’appartenir à cet endroit. Passant de l’étonnement à la curiosité, le noble fit quelque pas vers l’extérieur et par delà cet abris, un vaste désert s’offrit à sa vision qui n’en avait encore point assez vu, ni étudié, en cette existence à peine parcourut. La morsure de cet astre maître en ce paysage si insolite ne se fit point attendre, et ses paupières se plissèrent en guise de piètre défense, tandis qu’une voix murmurée porté par le souffle lui dicta :


-Balak, Mu zein wallah, le Mihna n’est point venu pour toi….

Leto se détourna avec stupeur pour ne constater que l’absence, il n’y avait rien, rien que lui, ce paysage dont il ne pouvait approcher et cette grotte dont il apprendra plus tard n’être qu’un sietch. Mais cette voix profonde, comme si elle ressortait du plus profond de lui-même à qui appartenait elle ?...et ce langage qui lui était si particulier, qu'était-ce? Lentement, l’enfant ce rapprocha de la surface liquide, pour y plonger un regard empli de curiosité, mais ce ne fut que pour y voir son propre reflet, le visage d’un petit garçon, ses propres traits à ceci prêt que ses yeux paraissaient changer…ils étaient devenu bleu sur fond bleu, tandis qu’en son esprit frappa un mot qui le fit frémir :

- Libad

Mais l’eau vint se troubler une fois de plus la surface de cette eau si pure, et Leto ressentit une forte pression s’exercer sur sa chevelure brune, si bien que cela lui arracha une plainte douloureuse et rageuse, le forçant à cligner ferment des yeux. Ce n’est qu’en les rouvrant qu’il se retrouvait à nouveau en cet endroit lugubre dont il commençait à avoir l’habitude, ne redoutant plus le cliquetis de ces crochets suspendus. La poigne qui le maintenait se relâcha enfin avant que d’une voix bourrue son ravisseur ne lui rappel qu’aucune rançon n’avait encore été versé et en cela ces heures étaient comptées, puisqu’inutile. Cherchant pas là sans doute à lui faire croire qu’il ne valait rien au sein même de son clan. Pour les anciens surement, puisqu’il n’était pas même l’héritier. Les liens tombèrent le long de ses mains et pieds, sous deux coups de lames bien ajustés, qui firent naître ce sentiment primitif d’une peur sans nom.

L’homme déposa par la suite, sur le sol un plateau repas et se retira, sans plus de politesse. Sans doute avait il agit ainsi, car après tout... ce n'était qu'un gosse. Grand bien lui fasse, car là où ce ravisseur voyait faiblesse, l'enfant y voyait opportunité. Sans même toucher à sa pitance, l’enfant se massa un instant les poignets et ses chevilles engourdies et meurtries, avant de s’emparer des baguettes en bois, et rampa vers le fond de la pièce, et repoussa l’un des sacs de terre qu’il avait lui-même placé ici, pour dévoiler un trou pile au niveau des planches qui servait de mur plus que précaire à cette bâtisse abandonnée. Cela faisait trois jours déjà qu’il s’évertuait à creuser afin de pouvoir se hisser par en dessous, au propice de la nuit. Durant des heures, le noble Yongil s’évertua à la tâche oubliant sa faim et la lassitude qui mordaient ses entrailles et ses muscles. Les baguettes cédèrent à la naissance de la nuit, et Leto dut finir de ses mains le travail, il n’était pas question qu’il reste plus en ce lieu, alors que cette sensation de liberté n’était plus si éloigné….Maintes fois il se répétait de perpétré son effort, et de rester vigilant au moindre bruit extérieur…et cette ténacité fut payante car enfin il put se hisser à l’extérieur, non sans arracher un peu plus le tissu de son habit qui retombait mollement sur ses bras, dévoilant une poitrine pâle et salit par la sueur et la poussière.

Sans plus attendre, Leto se mit à courir temps qu’il le pouvait encore, faisant fi une fois de plus à la plainte de son organisme maltraité, et sous alimenté pour tenter de rejoindre les rues principales du Rukongai. Mais il ne savait point où il se trouvait et la faible lueur des lampions n’étaient que piètres guides..C’est sans doute avec cette chance qui le tenait de puis sa fuite, qu’il parvint à retrouver un croisement important, et bifurqua sur la gauche pour se retrouver dans l’artère qui menait droit au Seireitei qui se devinait à peine sous la clarté de la lune. Un fin sourire de victoire se dessina sur ce visage juvénile et aussi semblable à un malheureux pantin. Ce sentiment de relâchement se fit vite reprendre par l’aiguillon du danger quand il entendit des pas rapides sur le pavé..et la tonalité de cette voix lugubre vint ébranler son être..Le garçon tenta de fuir à perdre haleine vers ce qui serait son salue, ces bâtiments si fier….mais c’est la froideur qui l’atteignit en premier. L’impression glaciale et presque mortelle de l’acier qui se frayait un chemin en sa chaire et ses organes. Son cœur rata un battement, alors que la douleur se fit si intense que sa gestuelle s’arrêta nette, et que sa vision se troubla une fraction de seconde avant que tout ne semble au ralenti. Sa chute lui apparue comme interminable, et il ne ressentit qu’à peine son corps choir sur les pavés de la rue, son sang s’écoulant lentement entre les interstices de pierres.

Suivit de cela, l’attente, la stupéfiante attente de ce voir achevé, alors qu’il était là, allongé sur ce sol, à quelques mètres seulement de cette libération.. mais rien ne vint. Soudain, une pression spirituelle se manifesta à quelques pas de lui, et l’obligea dans un sublime effort à relever les yeux pour apercevoir une forme.. une ombre, fière et altière, le sabre à la main, et ce fut tout avant que tout ne s’assombrisse et que son visage ne retombe mollement sur le sol, dans une demi inconscience, délaissant sa chevelure éparse dans son propre sang. Quelque minutes plus tard ?.. ou était ce des secondes? Des heures ?. Le son lourd et sourd d’un corps qui s’effondrait sur le sol vint attisé son ouïe, puis il se sentit soulevé et maintenu par deux bras fermes et protectrice, alors que sa joue semblait caressé par quelque chose de doux, sans doute une mèche de cheveux, comment pouvait il le savoir alors que ses paupières se refusaient à lui obéir. Rendant enfin les armes, Leto sombra définitivement dans les limbes non sans croire entendre une personne lui rappeler de ne pas mourir.


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MessageSujet: Re: FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)   FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) EmptyMar 23 Nov - 18:52


FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) Academi1




Deux jours passèrent, avant que Leto n’entrouvre les yeux pour découvrir avec stupeur certes mais réconfort, qu’il n’était autre que dans sa chambre. Une légère pression sur sa main l’informa qu’une personne la lui tenait, pourtant aucun mot ne survint véritablement, avant qu’il ne tourne doucement son visage, et de ses yeux reconnaître enfin son père, Yongil Teyu. Ce dernier l’observait de son air grave, impassible et sage, resserrant légèrement son étreinte sur la menotte de son fils. Ce dernier ne ressentait plus cette violente douleur au bas de son dos, mais une démangeaison, presque comme une brûlure. L’aube n’était plus au dehors, et les rayons du soleil baignaient agréablement la pièce. Une atmosphère enfin familière…rassurante.. Sans parler de sa peluche qui était à ses côtés. Ce dragon dont il avait faire son plus fervent confident. Ce qui fut dit en cet endroit resta entre le père et le fils…comme ci cette histoire, cette insouciance….ce devait d’être maintenue sous silence, faisant comprendre au jeune rescaper que cette « ombre » salvatrice ne sera jamais qu’un simple souvenir et nullement identifiable…Pourtant au fur et à mesure des ans, jamais Leto ne se débarrassa de cette réminiscence qui se mêlait à ses songes…Rêves qui devenaient souvent tumultueux, éveillant cette douleur ressentit au bas de son dos, là où réside désormais une cicatrice fine certes, mais belle et bien présente.

Peu à peu, son visage perdit de cette arrondie si significatif de l’enfance, et sa taille n’en fut qu’un peu plus grande, tout comme sa chevelure qu’il attachait toujours précieusement à l’aide de ce peigne. Le clan se vit agrandir d’un membre car Teyu présenta son troisième et dernier enfant au sein même de la noblesse…. Yongil Liet, un enfant qui deviendra l’un des plus turbulents que cette demeure n’ait enfanté, promettant fortement pour la Onzième Division. C’est en cette même année, que les songes de notre jeune Yongil se couvraient d’une voix étrange, comme celle qu’il percevait durant sa captivité..Des paroles étranges que jamais il ne comprenait, alors que la passion des mondes désertiques naissait en son sein, l’obligeant à passer des heures entières dans la grande bibliothèque familiale. Ce fut si omniprésent qu’au final il opta un entretient des plus sérieux auprès de son père et des anciens, qui pour finirent lui concédèrent l’accès à l’Académie. C’était la une chose nouvelle pour ce clan qui s’enorgueillit que de posséder des érudits, mais Leto n’étant que le second et nullement désigné par son paternel comme héritier, se devait de faire ses preuves afin d’honorer ses ancêtres. L’adolescent accepta avec une certaine excitation parfaitement cacher sous ses traits si calmes et impassibles. Un aspect qui ne le quittera sans doute jamais, et qui s’ornait d’une aura douce mais ferme. Une chose qui s’affirmera avec le temps.

Ses premiers pas au sein même de cette école ne se firent point sans dénoter un certain dénie en ce qui concernait la noblesse. Notamment sur le privilège de ne point passer les concours, puisqu’on concédait d’office les diplômes aux nobles. Il ne se fit guère de relation non plus, étant d’un caractère solitaire et toujours emprunt à se plonger dans la lecture et ses devoirs. C’était un élève doué et studieux, sans pour autant faire parti des génies, dévoilant pleinement son talent pour sa polyvalence envers le kido et l’art du combat au sabre, et ce, sans parler de son attrait pour la stratégie et l’analyse. De quoi attiser la fierté du clan et surtout de sa mère qui jamais ne perdait un instant pour se renseigner sur son évolution et ses manières d’agir…Jamais elle n’eut à ce plaindre sauf peut être d’une petite chose…une rencontre et une relation des plus improbables et saugrenu pour un haut noble, qui allait naître…

Lors de sa seconde année, Leto se retrouva confronté à trois de ses camarades qui en avaient sans nul doute assez de le voir à ses dessins et de ne jamais perdre son calme au devant de leurs insinuations. Pourtant, ses sourcils se froncèrent plus que de coutume sur son visage bien affiné pour un homme, tandis qu’une main possessive s’emparait de son menton.


- Cesse un peu de nous regarder avec cette indifférence, joli minois. Cela n’te réussit pas, on dirait une pucelle effarouchée.

Leto se dégagea de cette étreinte, et ne répondit rien, alors que la frustration laissait la place à la colère. Il n’aimait guère qu’on le considère comme une femme, et salir par cette façon son honneur. Il allait s’animé pour envoyer son poing dans la figure, car cela ne serait approprié à sa condition et Yongil ne l’ignorait certainement pas. Cependant, son geste ne passa pas inaperçu pour le groupe qui se mirent à le provoquer un peu plus, concédant qu’il n’était qu’une lavette pour ne point rétorquer. Le regard de Leto n’en devint que plus sombre encore et il fini par leur tourner le dos par dédain, ne manquant pas de se rappeler que demain se serait certainement cours de Kido, et là, uniquement il se contentera de leurs offrir une défaite des plus cuisantes…D’un pas rapide, il rentra dans une salle de cours des plus vide, et s’installa à une table pour tenter de se calmer en de lentes inspiration. Concédant à s’apaiser un peu plus encore il s’empara de son carnet et se remit à dessiné, non sans omettre chaque détails pour demain en son intellect. Le noble aurait pu se croire enfin tranquille.. mais que nenni, car la porte de la pièce s’ouvrit dans un souffle pour laisser entrer une personne qui resta planter devant l’entrée….Une jeune fille au cheveux roux, qu’il connaissait de vue par ailleurs car elle faisait partie de la même promotion que lui cette année. Kosuki Tsukane…il ne savait pas grand-chose sur elle, alors qu’il redressait son visage en sa direction. Elle ne sembla pas vouloir le déranger plus avant et se retira non sans un air qui n’avait rien de mesquin ni de gène, comme si malgré sa posture noble ou son peigne qui témoignait de son appartenance ne l’intriguaient pas plus que cela.

Le lendemain.. c’est trois hurluberlus.. la mine couverte de suie, les cheveux hirsutes et les vêtements roussies qui quittèrent la salle d’entraînement… non s’en entendre un professeur sermonner poliment cependant, notre jeune Yongil pour sa maladresse envers son sakkaho..




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MessageSujet: Re: FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)   FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) EmptyMar 4 Jan - 16:17


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Solitude ne rimait pas véritablement avec l’expression “ esprit d’équipe” au grand malheur et c’est beaucoup dire tout de même pour Leto. En effet sous ce visage doux et ce calme apparent, se cachait un désir individualiste quelque peu exacerbé par une voix qui lui susurrait parfois en son esprit, durant son sommeil barbouillé de cauchemars habituels. Malgré tout, la gymnastique de la logique de son intellect faisait clairement comprendre au jeune Yongil l’importance d’une telle « obligation. » Mais pas ça véritable essence…juste une théorie, c'est-à-dire une idée sans saveur ni ressentit, un simple résonnement, une sagesse et une prudence. La pratique allait surement être le véritable enseignement pour notre jeune homme qui se trouvait donc aux côtés de ses camarades qui recherchaient un partenaire. Mais leur professeur attitré reprit bien vite les rênes pour ne point laisser le favoritisme et la facilité s’installe, car après tout ce petit regroupement devait duré un mois entier. Et bien entendu, même Leto en eut un avant goût. En effet, ce dernier se retrouva à faire équipe avec une certaine personne aux cheveux rouge et au regard qui vous annonçait directement la couleur. Un parfait contraire en ce qui concernait notre noble Yongil qui lui était un implicite de premier ordre. De plus cette jeune fille ne lui était pas du tout inconnue, en effet il s’agissait de cette intruse qui était venue rompre sa tranquillité en cette salle de cours il y avait quelques temps…heureux ou triste hasard, qu’importe le sort en était jeté et les préjugés peut être de mise?

Ainsi affublé l’on pouvait constater le calme au côté de la furie, la douceur apparente et la vivacité en guise de compagne, l’eau et le feu, la réflexion soumise à l’impulsion, l’art du kido accompagné d’une lame affûté et aimant s’abreuver de sang, la richesse et la pauvreté réunit en un binôme qui ne se connaissait que de visu et encore... La première heure d’exercice ne fut que frustration sous les oppositions si évidente entre nos deux compères, qui devaient cependant ne point se quitter d’une semelle alors qu’ils devaient appréhender un hollow en plein bois, joué par l’un des professeurs… Simple exercice de cohésion pour ainsi dire. Leto bien qu’ouvert d’esprit ne put que difficilement se retenir de ne pas réprouver l’impulsivité de celle qui l’accompagnait, et bien qu’elle ne disait rien, il ressentait parfaitement ce qu’elle pouvait bien se dire à son sujet. Les nobles n’étaient pas si souvent appréciés, surtout au sein de l’académie. D’une part parce qu’ils étaient privilégié du point de vu social, et secondo pour le fait d’être déjà diplômé. Donc on pouvait dire que la noblesse quoi qu’elle dise n’était formé que de couards péteux en tout genre… Le jeune Yongil ne faisait pas exception surtout avec ce petit minois si affiné et cet air calme et silencieux.

Un mois… un très long mois s’annonçait n’est ce pas ? C’est sans doute ce que pouvait se dire notre noble ou bien cette fille. L’un voulait aller établir un plan quand l’autre voulait foncer tête baisser afin de retrouver leur cible fictive, obligeant le premier sus nommé, à hausser un peu plus le ton, ce qui était rare et quelque par un peu libérateur pour un garçon qui aimait la solitude. Un bien fait qu’il n’était point près de reconnaître de suite. L’exercice… fut en vérité un bel échec. Leto s’étant retrouver planter…et c’était bien le mot au sein même d’un buisson épineux pour avoir tenté de feindre par la gauche le pseudo Hollow et ce en parfait solitaire, Tsukane se fit corrigé bien sereinement par la suite. Le professeur qui aurait du être leur victime devait bien sourire intérieurement, ce jour là, de cette tentative si…désorganisé. En gros il y avait du travail les enfants. Bien entendu aucun de nos deux compères ne reconnurent leurs tord, et si Yongil ne fit aucune remarque en l’air, il se reçut un bon « Tu fais chier. » Au moins il pouvait constater que sa partenaire n’aimait guère perdre. A la bon heure lui non plus. Le professeur leur expliqua qu’ils avaient cinq jours pour réussir l’épreuve et qu’ils ne devraient en aucun cas quitter cette forêt, puis il disparut. Voila bien autre chose….

Voilant son regard dans un parfait dénie, Leto s’éloigna un peu de la jeune femme et retira son haut d’uniforme de l’académie afin de le secouer frénétiquement à cause des épines qui s’y étaient logées. Il en possédait quelques unes dans sa chevelure, mais pas une seule fois il ne demanda de l’aide et se contenta d’agir seul dans son coin. Un bien mauvais point pour un esprit de cohésion. Ce faisant, il lui tournait pleinement le dos, ne prenant point garde à sa cicatrice au bas de son dos qui se présentait facilement au regard de Tsukane, avant de la recacher sous sa veste qu’il refixa soigneusement. Ils allumèrent un feu dans un commun accord, alors que la nuit n’allait point tarder…C’est aussi sous cet instant qu’ils convinrent d’un tour de garde… la nuit passa, avec son lot de cauchemars pour Leto et sans doute de curiosité pour cette femme qui n’était en rien comme lui, mais son parfait opposé. Ils repartir en chasse, cherchant un peu à peu se parler mais plus pour parvenir à combler ce silence que de réellement faire connaissance et élaborer quelque chose. Les échecs se succédèrent et ce jusqu’au troisième jour. Que pouvait donc comprendre un noble à toute la simplicité et la dureté de l’existence d’une non noble-née ? que pouvait comprendre une roturière aux agissements et exigences que l'on attendait d'un aristocrate ?... Trois nuits à cauchemarder, et trois nuits de silence volontaire.. à s’éviter et à se lorgner du regard. Leto trouvait un peu de détente en dessinant sur son petit carnet, au bord de cette petite rivière qui leur servait pour se désaltérer voir à se laver. Le quatrième jour enfin, essuyant encore une tentative des plus piteuse, ils finirent par se disputer, se reprochant les défauts de l’un et de l’autre en ce qui concernait les mesures prises par chacun pour vaincre ce sois disant Hollow. Chacun alla se reposer en son coin, et c’est sous ce énième et même cauchemar que Leto se débattit encore, avant qu’une main ne vienne se poser sur son front en sueur, pour lui intimer le calme. Il entrouvrit les yeux pour rencontrer le regard un peu inquiet de sa partenaire. La colère n’était plus, et le Leto fini par se redresser lentement, ressentant cette fatigue, ce besoin de parler et d’abaisser les frontières. Une longue discussion s’engagea et ce presque jusqu’au petit matin…..un secret venait d’être partager, et une entente se fit enfin entendre…En effet vers le milieu de l’après midi ce fut un bien malheureux professeur qui fut vaincu sous le joug d’un stratège aspirant de la sixième division et la fluidité si véloce et implacable d’une aspirante de la onzième…

Suite à cela leur cohésion fut de plus en plus efficace et cela en surprit plus d’un à la sorti au vu de leurs si grandes différences. Même après la fin de ce mois d’exercice, il n’était pas rare qu’une main avenante et rassurante ne se posa sur le front de Leto sous son sommeil agité au fond de son lit. Tout comme il partageait par moment ses temps libres à discuter avec Tsukane, non sans l’inviter carrément en sa demeure suivant les possibilités, dans ses propre quartiers, essuyant quelques regards réprobateurs provenant de sa mère, qui était très à cheval sur les relations de son fils….bien plus que sur celles de sa fille qui était pourtant l’héritière du clan comme l’en avait décidé leur père, Yongil Teyu. Cette rencontre en cette salle de cours et cette épreuve de cohésion n’étaient peur être point du hasard, quand on pouvait voir la mine un peu plus reposé et moins renfermer de Leto. La solitude n’était plus, du moins pour un temps car s’il venait à se marier, alors leurs amitié ne serait plus aussi ouverte et libre….Mais à nouveau remplit de regards en coin et de mutisme.




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MessageSujet: Re: FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo)   FB L'Hajra d'un Shinigami ( Rp solo) EmptyVen 11 Fév - 12:26


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Le Soleil naissait doucement sur le dessus des nuages, arborant des couleurs d’un rouge aveuglant, découvrant peu à peu un paysage encore un peu endormit…Tout semblait paisible au sein même du domaine des Yongil. La maisonnée s’éveillait à peine, préparant les divers repas pour les hauts dignitaires du clan, tandis que personne ne soupçonnait la présence de l’aîné des fils de Teyu, sagement assit en tailleurs sur les toits qui couvraient sa propre chambre. Son visage était serein et d’un calme des plus imposant. Ses paupières étaient hermétiquement rabattues sur ses iris sombres, offrant à ses traits une sorte de noblesse douce et apaisante. Son souffle semblait profond et fort lent, comme lorsque l’on rentre en méditation. Ses mains aussi décontractées soient-elles, retenait son zanpakutoh dont il ignorait encore le nom.

Face au soleil, sa peau pâle se réchauffait au fur et à mesure que le temps s’écoulait… un temps qui n’existait point pour Leto qui plonger au plus profond de son être se retrouvait face à un monde, qu’il n’avait visité que dans ses songes les plus étranges. Un univers vallonné par les dunes sans cesse changeante au gré de ce vent parfois rude et parfois tendre mais brûlant. Les sillons de sable se flétrissaient sous ses pas encore bien novice et instable. La chaleur se faisait accablante sur son être, si bien que son premier réflexe fut de retirer son haut..A cela une main de couleur bronze vint se poser sur son épaule, afin de l’en empêcher.


- Kull Wahad , l’Al-lat brille bien de trop ici jeune Wali. Voudrais-tu me dire que tu n’as jamais passé l’épreuve de l’Aql ( épreuve de raison), pour oser retirer ce vêtement qui protège ton eau. En reconnais tu seulement sa richesse et son importance ?

Surprit, Leto retint son geste et se tourna pour contempler un être des plus étranges…Il avait devant lui une sorte de créature, mi homme mi ver des sables. Une sorte de Shaï-hulud comme le décrivait si souvent les contes du désert qu’il avait pu lire jusque là. Sa peau était semblable à cette main qu’il venait tout juste de retirer de son épaule. Ses yeux étaient d’un bleu sur fond bleu clair et il portrait ce qui semblait être…ma foi… un distille. Un tube était fixé sous ses narine, relier à sa combinaison et ce sans doute pour ne pas perdre d’eau. En ses rêves, il n’avait jamais entendu que sa voix, lui murmurant des mots semblables à ceux ci, mais la différence c’est que depuis peut, il pouvait les identifier et ainsi les comprendre. Cet homme n’était autre que son Zanpakutoh dont il ignorait encore le nom…Le fremen l’invita d’un mouvement simple à le suivre tout en créant au passage de sa si grande queue un tracé des plus sinusoïdal et ce jusqu’à l’entré d’une grotte, appeler Siètch. Ce même lieu que Yongil avait pu voir la première fois, alors qu’il n’était alors qu’un enfant. Son regard fut attiré par le bruissement d’une source.. la même que dans ses songes. Il s’en approcha, en savourant la fraîcheur retenu par la roche et cependant n’osa y plonger sa main, commençant à comprendre le sens des paroles que lui avait desservit le zanpakutoh. Ce dernier le fixait avec attention et paraissait apprécier la logique qui se créait en son manieur.

- Un trésor n’est ce pas..

Mumura-t-il à son encontre. Le fremen inclina simplement du chef pour l’approuver et se rapprocha légèrement. Ses yeux de Libad glissèrent un instant sur cette surface liquide avant de proférer.

- Ne t’éloigne jamais tant de L’Habdhad tu risquerais de ne plus jamais retrouver le siètch. Si tu veux aller plus loin il te faudra entendre mon nom…

Le Mihna était donc proclamer…cette épreuve que tout jeune wali se devait de passer pour devenir un fremen à par entière. Oohh Oui Leto avait parfaitement saisit le sens de ce qui l’envoutait depuis l’enfance.. ce désert, son mystère et sa sagesse. Tout comme l’enfant devait affronter le Shai Hulud, leto devait comprendre le sens même de son arme, de son alter égo. Lentement Yongil se redressa sur ses jambes et observa qu’à son flanc.. le sabre n’était plus. Ses yeux revinrent sur son zanpakutoh qui lui fit un sourire énigmatique avant de proférer quelques mots…

La fraicheur laissa place à une douce chaleur provenant de ce soleil devenu un peu moins rouge… cet Al-lat plus accueillant que précédemment, alors que ses paupières s’ouvrirent lentement sur un tout autre endroit. Leto se retrouvait dés à présent debout sur les tuiles grise de ses appartements. De sa main droite il attrapa son sabre qui était à nouveau à ses côtés, et le dégaina avec lenteur. La lame scintillait un peu sous les rayons du soleil, alors que d’un mouvement sec, le jeune noble s’entailla le pouce sans une expression de douleur.. Le sang se mêla à l’acier tandis que d’une voix pleine de fierté et respectueuse il proféra :


- enseigne moi Ghanima.

Le vent se fit un peu plus vif, alors que le regard du noble se mira d’un beau bleu pendant quelques secondes, et qu’un doux son régulier, tel un sifflement se fit entendre sous ses pas. Le sable tournoyait lentement autour de sa personne, car tel était le El Sayal… tout ce qui vit dans le désert se meut ou périt. Ainsi, en connaissant enfin de nom de son sabre, Leto pouvait aller plus loin encore en ce Sareer et aux côtés de Ghanima découvrir un peu plus l’Habdha. En son être notre future shinigami pouvait ressentir le "spannungsbogen".(Les Fremen avaient au degré suprême cette qualité que les anciens appelaient le "spannungsbogen" et qui est le délai que l'on s'impose soi-même entre le désir que l'on éprouve pour une chose et le geste que l'on fait pour se l'approprier.)




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