~ Bleach Genesis ~
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Sujets similaires
    Le Deal du moment : -39%
    Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
    Voir le deal
    1190 €

    Partagez | 
     

     Moon on the water

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
    Souviens-toi de mon nom:
    Invité
    Anonymous

    Invité



    Moon on the water Empty
    MessageSujet: Moon on the water   Moon on the water EmptyMer 11 Aoû - 1:44

    M o o n   o n   t h e   w a t e r

    J'étais plongé dans une cécité que j'avais moi même instauré. N'ouvrant à personne ce regard que je détestais. Et pourtant quelle joie de recouvrer la vue après tant de périples durant lesquels j'avais cru me perdre. Ne plus voir est sans doute la pire pénitence que l'on peut imposer à un homme. Et je m'infligeais cette peine pour ne pas l'imposer à d'autres. Les limbes insondables de la nuit léchaient mon âme et faisaient glisser leurs doigts glacés sur ma peau. J'avais froid. Non pas d'une sensation physique, bien que le crépuscule tombant rafraichissait l'atmosphère. Je ressentais la froideur de mon existence émoussée. L'ombre d'un passé glorieux, dorénavant remplacé par un présent de déambulation, dans lequel mon seul plaisir était d'entrouvrir mes deux prunelles émeraudes et d'admirer … seul … un monde à l'instar d'une nature morte.

    Timidement, craintif, je laissais mes paupières entrapercevoir mes deux yeux maudits. La nuit naissante m'apparaissait avec pudeur. L'astre lunaire, encore engourdi de sa torpeur journalière, montait graduellement dans le ciel parsemé d'étoiles. Dans son voile de ténèbres, elle revêtait ses plus apparats pour me séduire, et m'irradiait de sa luminescence pure. Moi pauvre mortel, je contemplais ce croissant inatteignable, et, dans un élan de lassitude, je me laissais choir dans l'herbe fraiche des bords de la rivière de karakura. Allongé avec fénéantise, j'oubliais quelques peu mes tourments, et m'adonnais à ma plus importante activité. Celle de contempler le monde que je ne peux que trop peu observer, dont je ne peux qu'imaginer les traits.

    L'eau de l'affluent était sereine. Parfois agité d'un tressaillement se manifestant par de légers remous. J'observais la lune et voyais son reflet trouble. Sa jumelle enviait la magnificence de sa sœur, elle qui ne pouvait s'élever et ne restait que l'image miroitante de l'astre lunaire. Et moi même j'enviais la quintessence de sa sérénité. Bien loin de l'agitation de l'homme, elle voguait dans les cieux creux de Karakura.

    Karakura était, elle, toujours aussi agité et brillait de ses milles lumières dorées. Loin du tumulte du jour, même la nuit tombé, elle conservait son excitation propre aux métropoles du pays. Je savourais cet instant de paix et de délivrance. Moi qui ne voyait jamais cette ville que dans mes pensées, je m'attardais sur son apparence de phare au milieu de l'océan des plaines qui l'entourait. Je me noyais dans ces vastes étendues de champs, loin de la masse grouillante des habitants de la ville. Pourtant, le trouble revint, un couple, dont les rires amoureux vinrent me tirer de mes pensées oniriques, passait par là, et je dus feinter une nouvelle fois le sommeil. Je m'allongeais complètement et sentais les brins d'herbes lécher ma nuque. La crainte que quelqu'un ne croise mon regard me hantait sans cesse; Elle inhibait en moi tout désir d'épanouissement, j'errais dans un état végétatif, je stagnais.

    L'interruption fut brève, et le couple s'enfonça dans la pénombres, leurs sonates amoureuses les précédents … J'étais seul avec la nuit. La seul chose dont je connaissais les recoins. L'absence de lumière était mon unique compagne. Je vivais sans cesse avec elle, m'enlaçant de tout son cœur, pourrais-je un jour me séparer d'elle ? En avais-je encore la force ? Je rouvrais lentement les yeux, et divaguait dans l'immensité de la voute céleste.

    Le ciel moucheté d'éclats cristallins se dévoilait, chassant le voile cotonneux des nuages. Mes pupilles miroitantes se mêlaient avec désirs à cette étendue de flammeroles scintillantes et, dans un élan de vanité, je soupirais. Un sourire léger fit office de parure aux traits de mon visage. Un oiseau de nuit passa furtivement, et crissa d'un ton lyrique. Il ajouta à ce spectacle lumineux un je ne sais quoi d'envoutant, et, libéré de mes élucubrations mélancoliques pour quelques temps, je m'accordais une cigarette.

    J'apportais lentement le cylindre blanc à mes lèvres, et l'allumai d'un geste pompeux, savourant la première bouffée de cette âpre fumée qui vous enivre, assaillant vos poumons de ses délicates morsures. Un véritable rituel, j'avais fait de ce geste banal pour certain, un moment de délice. De cette manie malsaine je ne conservais que les effets bienfaiteurs, ignorant les préceptes des bienséants qui pensent prêcher leurs bonne paroles en suscitant la crainte des méfaits du tabac. Si seulement les méfaits que je pouvais occasionner étaient de l'ordre de la toux … Mais la malédiction dont laquelle j'étais affublé était bien plus terrible que cela.

    Voilà que mon moment de douceur se voyait interrompu par une autre de mes dérives dépressives. Je n'aurai donc pas pu savourer cette cigarette comme il le fallait … Soit. Je me laisser tomber, les yeux clos, dans une torpeur partielle. Près du sommeil profond, un ressenti de gêne, d'une de ces gênes viscérales vint électriser mon échine, et je sentis tout mon corps se hérisser.

    Je ne sentais que rarement une telle sensation, quelqu'un arrivait. Une personne sortant de l'ordinaire. Même en ne sachant pas pourquoi, je savais pré-sentir l'arrivée d'une personne différente … une personne comme moi.
    Revenir en haut Aller en bas
    Souviens-toi de mon nom:
    Kozuki Tsukane
    Kozuki Tsukane

    ♦ Jû Ichi Bantai Yon Seki ♦
    Dirty Nasty Claws


    Messages : 1158
    Date d'inscription : 24/07/2010
    Age : 36

    Feuille de personnage
    Spécialité: Zanjutsu
    Niveau:
    Moon on the water 137/100Moon on the water Empty_bar_bleue  (37/100)
    Expérience:
    Moon on the water Left_bar_bleue3550/4000Moon on the water Empty_bar_bleue  (3550/4000)

    Moon on the water Empty
    MessageSujet: Re: Moon on the water   Moon on the water EmptyMer 11 Aoû - 20:20


    Full Moon Sway


    Un pas devant l'autre, ne pas regarder en arrière, ne pas s'arrêter pour hurler sa douleur.
    Un pas devant l'autre, continuer d'avancer, respirer autant qu'elle le pouvait, ne pas se laisser aller.
    Un pas devant l'autre, rester concentrée, ne pas baisser les bras.

    Silhouette fine et chancelante parmi les ombres qui tombaient sur Karakura, elle avançait, essayant tant bien que mal de ne pas s'effondrer sur place. Elle avait salement dégusté tout à l'heure, elle sentir le sang couler, le long de ses bras et sur son ventre, des nombreuses plaies qu'elle n'avait pas pu cicatriser en shikai. Son adversaire était puissant, bien plus que l'ordre de mission ne le disait, et évidement elle en avait prit plein la tronche. Qu'aurait-elle pu faire d'autre ? Appeler la cavalerie alors qu'elle était censée y réussir seule? Enfin, il était mort maintenant, ou ce qui s'en rapprochait le plus pour une de ces engeances maudites du Heuco Mundo. Essuyant du revers de la main le sang qui lui coulait dans la bouche, Tsukane marchait sans s'arrêter, trop épuisée pour courir mais pas assez pour s'arrêter. Elle devait rentrer, faire son rapport et ensuite elle pourrait se débarrasser de tout ce sang et panser ses blessures. Levant les yeux, elle vit le miroitement de l'eau sous les derniers rayons du soleil couchant...Il était déjà si tard... Ça avait duré bien plus longtemps que prévu, mais elle pouvait dire qu'elle avait rempli sa mission. Une gloire de plus pour la Onzième Division et pour son taisho, un fait de guerre supplémentaire pour la rouquine. C'était comme certaines autres choses, quand on aime on ne compte pas. Et les nombreuses cicatrices qui auraient du parsemer son corps en auraient été la preuve si elle ne les avait pas fait disparaître.

    Avançant toujours plus, la Yon Seki refusait de se laisser aller à toute plainte, même si la douleur qui tétanisait parfois ses muscles lui faisait serrer les dents. A son retour, elle pourrait se terrer sous la douche et se débarrasser de tout ça, mais elle ne voulait surtout pas céder d'un pas sur cette apparence de femme forte qu'elle s'était construite au fur et à mesure, depuis son entrée à la division de l'Achillée. Ils ne lui laissaient que peu de répit, se servait d'elle pour les corvées les plus détestables, dix ans à servir de larbin à ces rhinocéros décérébrés. Elle ne leur ferait pas le plaisir de montrer sa faiblesse, quant bien même elle était sur le point de s'effondrer, jamais le vernis ne craquerait devant eux. Elle pouvait sentir le sang quitter peut à peu ses veines pour couler en de longs chemins sinueux sur son corps. La tête lui tournait, le paysage se faisait de plus en plus flou, le seul élément un peu près clair restait le pont qui enjambait la rivière. Elle devait le rejoindre pour rentrer, ne pensant à plus rien d'autre que sa destination, l'astroport pour rejoindre son monde. Chez elle, parmi les siens... A cœur vaillant rien d'impossible...

    Mais tout semblait chavirer, le sol se fit plus mou, plus doux que la route qu'elle suivait jusqu'alors. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte, elle était descendue vers la rivière, le long de la pente herbeuse qui menait à l'eau. Trébuchant, elle s'écroula au sol sur le dos et ses yeux s'ouvrirent grand sur le ciel qui s'étendait au dessus d'elle. La lune, l'astre argenté dont elle portait le nom, semblait veiller paisiblement sur la nuit qui tombait à peine, sur cette jeune shinigami couverte de sang qui gisait là. Sa poitrine se soulevait lentement, chaque inspiration était douloureuse, l'air parvenant difficilement jusqu'à ses poumons, son diaphragme menaçant de lâcher à tout instant. Tsukane sentit quelque chose couler de ses yeux, qu'elle essuya du bout des doigts. Des larmes ? Le sang sur son visage se mêlait aux gouttes d'eau salée, et elle lâcha un bref éclat de rire, amer et pourtant tellement bienfaisant. Elle était à bout de force, ses nerfs prenaient le relais et elle voulait juste rentrer chez elle. Contractant ses muscles douloureux, la rouquine essaya de se relever sans y parvenir, étouffant un cri. Comme si on lui enfonçait des pointes acérées dans chaque parcelle de son corps meurtri...Même ses zygomatiques la lançaient, pourtant ils n'avaient pas beaucoup servis ces derniers temps...

    Ikkaku...En cet instant précis, ses pensées allaient à son Troisième siège, l'homme qu'elle aimait mais à qui elle ne dirait jamais rien. Elle qui était pourtant si sûre d'elle, si franche, elle se renfermait totalement lorsqu'il s'agissait de lui...L'éternelle dichotomie de son propre cœur. Rester qui elle était, la guerrière farouche et dangereuse, ou simplement une femme qui souhaitait être aux côtés de l'homme qu'elle aimait...Elle aurait parfois préféré ne jamais le croiser, ne jamais le voir, pour ne pas avoir à souffrir autant. Et elle préférerait mourir d'une mononucléose foudroyante plutôt que de se dévoiler...Si tant est que c'était possible pour un shinigami.

    Sursautant et s'asseyant d'un coup en retenant un nouveau cri de douleur, elle observa les alentours. Un humain...juste un pauvre péquin qui prenait l'air et qui fumait sa cigarette...N'étant qu'un pur corps spirituel, elle ne risquait pas grand chose, le nombre d'humains pouvant voir les shinigamis hors de leurs gigai étaient aussi nombreux que les céphalopodes atteints de diarrhées aiguës. Essuyant le sang qui lui coulait dans les yeux, elle reporta son attention sur la rivière en soupirant, la tête posée sur ses genoux. Elle avait bien envie d'une clope aussi...mais impossible de retrouver les siennes...Tant pis, ça attendrait ! L'eau miroitait sous ses yeux, et lui donnait envie de piquer une tête... ou de rentrer prendre une douche...enfin l'idée substantifique restait la même, elle avait besoin de se débarrasser de tout ce sang qui la couvrait...
    ...encore faudrait-il que j'ai la force me lever...

    Revenir en haut Aller en bas
    https://bleach-genesis.forumsrpg.com/journal-f22/mad-mind-soft-s
    Souviens-toi de mon nom:
    Invité
    Anonymous

    Invité



    Moon on the water Empty
    MessageSujet: Re: Moon on the water   Moon on the water EmptyJeu 26 Aoû - 23:17

    M o o n   o n   t h e   w a t e r

    Mon fardeau me pesait plus que tout. Tel Atlas, je portais le poids de ma fureur passée. Se priver consciemment de l'un de ses cinq sens ... Beaucoup d'infirme rêveraient de recouvrer la vue. Et moi, j'espérais tant qu'on puisse me la retirer. Une tare, une dégénérescence, je me détestais, je portais en horreur ce que j'étais devenu ... L'instrument de la déchéance d'autrui, j'étais l'émissaire de la nuit éternelle. Ce clair de lune si magnifique n'était autre que ma compagne, que mon univers, dans lequel je plongeais quiconque avait le malheur de croiser mes deux prunelles maudites. Pourquoi avais-je contracter ce ... pouvoir ... C'était inconcevable. Moi, simple mortelle dont la plus futile idée du paranormal me faisait glousser, était plonger en plein délire onirique ... Qu'étais-je ? Cela faisait déjà longtemps que ma malédiction durait, et nul ne sut m'expliquer ce qu'il m'arrivait. La solitude et les ténèbres comme géniteurs ... J'étais l'enfant de la détresse.

    A quelques mètres je percevais des pas tremblants, une marche irrégulière parsemée de chancellements. Elle s'associait parfaitement au râle léger et au gémissements de douleurs auxquels elle était associé. La personne en difficulté se situait encore à plusieurs pieds de moi, mais mon ouïe ne me trompait que rarement, il est vrai que privé de ma vue, j'avais développé un sens de l'écoute plutôt correct. Et cette personne, simple ombre que je distinguais de mes yeux mi-clos, dans la pénombre bienfaitrice d'une nuit illuminée par l'astre solaire. Une femme, dont l'odeur aigre du sang m'irritait les sinus. De ce que je pouvais entrapercevoir, elle semblait dans un piteuse état. Simple fantôme aux contours intangibles, je la distinguais mal, accoutré d'habits amples et sombres, cette ombre dansant une valse psychédélique m'apparaissait comme familière. Puis, son ballet s'arrêta ... elle chuta lourdement, sur le sommier de l'herbe tondue et épaisse.

    Le mélange de la curiosité et de l'abnégation vint m'extirper de ma torpeur partielle. Lourdement et maladroitement, je me redressai, clôturant par la même occasion, et mon moment de détente, et mon regard sur cette personne. Autant ne pas rajouter la cécité à la liste des tourments que cette pauvre allégorie de la mort possédait déjà. D'un pas mal assuré, j'avançais lentement sur ce matelas cotonneux de verdure, guidant ma marche grâce aux plaintes de la malheureuse qui laissa échapper en un soupir :

         « ...encore faudrait-il que j'ai la force me lever... »


    A ces mots, elle se redressa, et je sentis son regard me fixer sans pour autant en avoir la certitude. Un soupir plus bruyant que les autres se fit entendre. Un de ces soupir de dédain, ou encore de déception. Apparemment, je ne suscitais en elle rien de plus que l'ennui, moi qui aurait pu lui venir en aide. Ce dernier souffle m'électrisa et fit jaillir en moi plus de dégout pour cette femme à l'apparence d'une loque que de la compassion. Néanmoins, ne pas venir au secours d'une personne dans le besoin n'était même pas concevable et je continuai ma arche, les mains dans les poches et la tête basse, avec une moue d'obligation plus qu'accentuée.

    Son regard se perdait dans la profondeur de l'affluent, elle s'abreuvait elle aussi des remous scintillants de la rivière et ne prêtait aucune attention à ma personne, qui s'était pourtant poster debout, près d'elle, L'épiant de mon regard clos, d'un air supérieur. Il est vrai que mon faciès me valut plus d'une réprimande, je passais la plupart du temps pour un homme aux airs supérieurs, dédaigneux. Et pourtant, le simple fait de regarder mon reflet dans un miroir faisait se réveiller en moi le sentiment de voir un être inachevé, vide de sens, dont la vie ne semble se résumer qu'à un enchainement d'errance sans but.

    À son niveau, le doute m'envahit, que pourrais-je faire pour ce corps si mal en point ? Elle ne semblait pas vouloir d'une compassion édulcoré dont la sincérité serait à revoir, ma seule alternative était donc d'entamer un contact par l'intermède d'une interjection simple. Un « bonjour » eut été trop innocent, et ne me qualifiait véritablement que peu, j'entrepris donc une approche moins conventionelle :

         « Cigarette ? »


    J'avais su capter son attention, et, d'un air plus qu'interloqué, elle se retourna dans un mouvement de recul né de sa surprise. Ne m'avait-elle pas aperçu auparavant ? Il m'avait pourtant sembler que son regard éthéré s'était arrêté un instant sur ma pauvre carcasse.

    Je joignais donc le geste à la parole, en tendant mon paquet ouvert en direction de cette personne, à ce moment, j'entrouvris légèrement les yeux, un bref instant pour observer la dame ensanglanter … Un kimono noir … des plaies béantes, griffures, coups dont l'origine ne paraissait pas humaine …

    Qui était-elle ? Ou … qu'était-elle ?
    Revenir en haut Aller en bas
    Souviens-toi de mon nom:
    Kozuki Tsukane
    Kozuki Tsukane

    ♦ Jû Ichi Bantai Yon Seki ♦
    Dirty Nasty Claws


    Messages : 1158
    Date d'inscription : 24/07/2010
    Age : 36

    Feuille de personnage
    Spécialité: Zanjutsu
    Niveau:
    Moon on the water 137/100Moon on the water Empty_bar_bleue  (37/100)
    Expérience:
    Moon on the water Left_bar_bleue3550/4000Moon on the water Empty_bar_bleue  (3550/4000)

    Moon on the water Empty
    MessageSujet: Re: Moon on the water   Moon on the water EmptyJeu 16 Sep - 19:41


    Waiting for the Sun



    Un des sourcils de la jeune femme se haussa alors que l'humain lui adressait la parole. Ah bah finalement il la voyait...Et avec un peu plus d'attention, elle pouvait effectivement sentir son énergie spirituelle tout au tour de lui. Se fustigeant mentalement de n'avoir pas prêté plus grande importance à ce genre de détails, elle fit craquer son cou en un bruit sinistre, résonnant légèrement dans le couchant silencieux. Elle n'avait apparemment rien de brisé et strictement aucune envie de passer par la quatrième division à son retour. Du bout des doigts elle sortit la cigarette du paquet, lâchant un petit ''Merci'' au passage. Fouillant dans sa poche, elle sortit le petit briquet qu'elle avait toujours sur elle et alluma le petit bâtonnet. La jeune femme tira une longue bouffée, soufflant la fumée en direction du ciel alors que tous ses muscles la brûlait. Elle avait effectivement bien dégusté alors l'autre.

    Observant de plus prêt l'homme, elle fut néanmoins intriguée de voir ses yeux fermés. C'était pourtant pas tous les jours qu'on voyait un shinigami, d'habitude ils avaient les yeux comme des soucoupes. En même temps, elle devait être particulièrement gore à regarder, même dans la nuit tombante, couverte de sang, l'uniforme dans un très sale état, la mine épuisée...Glamour quoi ! De là à fermer les yeux pour ne pas la regarder, il y avait un monde tout de même. Tirant une nouvelle fois sur la cigarette avant de la garder entre ses lèvres, elle agita la main devant le visage de l'humain, histoire de voir ce qu'il se passerait et comment il réagirait. Elle était fatiguée et avait largement la flemme de faire autre chose de toute façon.

    Yo, j'suis si moche que ça pour que tu montres pas tes mirettes?

    Bon elle aurait pu être un poil plus polie, mais ce n'était déjà pas son style quand elle était en forme, inutile de lui demander cet effort lorsqu'elle était en miettes. Haussant les épaules, elle fuma à nouveau. Heureusement que Leto n'était pas dans le coin, il râlerait comme un diable de la voir fumer ainsi...S'étirant un peu, elle sentit de nouvelles articulations craquer , et des muscles dont elle ignorait jusqu'ici l'existence se mirent à tirailler. Si jamais ses frères la croisait, la jeune shinigami allait en entendre parler pendant des semaines.

    Plus sérieusement, revenons au sujet principal, c'est à dire l'humain. Enfin ce qui semblait être un humain...Avec sa chance habituelle, Tsukane avait encore du tomber sur un taré, un chelou, ou les deux à la fois. La rouquine priait presque pour que ce soit réellement un humain, et non pas un de ces arrancars à l'apparence quasi-humaine. Elle s'était déjà coltiné un hollow bien puissant, pas la peine de rajouter un deuxième à son tableau de chasse du jour. Si elle y survivait bien entendu. Un peu plus méfiante, elle réfléchit au plus rapide moyen de sortir son zanpakuto et d'être prête à se battre. Le temps passé sur les champs de bataille lui avait apprit à envisage chaque éventualité, même la plus infime, même la plus surprenante...

    Revenir en haut Aller en bas
    https://bleach-genesis.forumsrpg.com/journal-f22/mad-mind-soft-s
    Souviens-toi de mon nom:
    Contenu sponsorisé




    Moon on the water Empty
    MessageSujet: Re: Moon on the water   Moon on the water Empty

    Revenir en haut Aller en bas
     

    Moon on the water

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

     Sujets similaires

    -
    » Fly me to the moon
    Page 1 sur 1

    Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    ~ Bleach Genesis ~ :: Le monde Réel :: Karakura Sur Mer :: La Périphérie :: La rivière-