Abracadabra... et un lapin sort du chapeau ! [Libre]

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Un rire aigu s'envole, il ne caresse pas, il n'envoute rien, il transperce. Les tympans des assaillants et les oiseaux qui soudain se taisent, tous agacés par la voix enfantine de.. de qui d'ailleurs ? Une ombre passe. Une ombre blanche. Le rire la poursuit tout comme ses trois shinigamis de la sixième division. Le fuyard saute, court, tourne en rond. Cela fait maintenant un quart d'heure que la catastrophe s'est abattue sur le Gotei 13. Cachant son reiatsu la furie blanche s'est posée tout en douceur dans la Soul Society, sans écraser beaucoup plus qu'une douzaine d'étudiants qui l'avaient prise pour une gamine du rukongai. C'était certainement ce que pensait ses poires de shinigamis qui n'arrivaient pas à l'arrêter. Elle avait déjà dessinée une vingtaine de lapins en tout genre sur les murs d'enceinte du Sereitei et sur l'Académie. Elle s'attaquait désormais aux bâtisses des très sérieuses divisions.

- Bakudō no sanjū : Shitotsu sansen.

Un sifflement, un sonido. Une petite fumée s'échappe de la capuche de la cible. Elle avait eut chaud, un peu plus et les pieux se seraient planter sur son petit corps tout fragile. Quels goujats ! Sur le toit d'une énième division, la poursuivie s'arrête. Elle contemple un instant ses petites maisons bien alignées. Le vent retire sa capuche, dévoile une chevelure de neige et un oeil fuchsia. Shiroi n'a pas vraiment le temps de se mettre à rêvasser.. les ennuis qu'elle était venu chercher avaient rapidement répondus à l'appel. Elle avait décorée le Sereitei avec une trentaine de lapins maintenant, avait aussi bien couru et fait courir ses poules plumées de shinigamis. Cela allait suffire pour aujourd'hui. Juste un dernier, pour leur souhaiter une bonne fin de journée et elle s'en irait. Dommage ! Encore une fois elle n'avait pas vu de capitaine ! C'était pourtant la seconde fois qu'elle venait mettre des lapins blancs dans tous les coins. Il faut croire que cela ne suffisait pas à faire sortir de leur grotte les grands vilains capitaines.

Si elle allait faire de véritables dégâts pour faire bouger les autorités ? Non, elle n'avait aucune intérêt à faire cela. Pas assez stupide pour croire qu'elle aurait le dessus à déclarer ouvertement la guerre aux shinigamis. Elle contre tous. C'était beau sur le papier mais l'histoire risquait d'être courte et l'issue pas bien glorieuse pour sa bouille. Donc.. elle s'abstiendrait de détruire quoi que ce soit. Et puis, c'était plutôt joli par ici. Il y avait ce ciel toujours bleu, ces drôles de papillons qui..

- Bakudō no kyū : Hōrin.

- Yataaahh !

Evitant le lasso d'un pas rapide sur le côté, Shiroi sortit ses mains de ses poches et lança trois projectils dans le même mouvement. Les balles, roses, allèrent s'écraser contre celui qui venait d'attaquer, l'enfermant instantanément dans une bulle gélatineuse. Riant à nouveau de la grimace du pauvre bougre, Shiroi en oublia que celui là n'était pas le seul à en vouloir à sa frimousse. Un oubli qui fut néfaste.

- Hadō no sanjū ichi : Shakkahō !

La sphère rougeoyante vola parfaitement, elle venait d'en haut, d'un morceau du ciel où s'était élevé l'agresseur et descendait en ligne droite, rapide et puissante. Le shinigami devait être doué en Kido. Bravo à lui. La sphère alla s'écraser contre.. le toit. A l'emplacement exact où se trouvait Shiroi la seconde précédente. Ahh c'était un joli tire. L'arrancar l'aurait bien applaudit mais avant que ses mains ne produisent le moindre son c'est le toit qui craqua. Puis plus rien. Avant que le craquement retentisse à nouveau et qu'un petit morceau du toit s'effondre sur lui même, creusant un trou d'une dizaine de centimètres de diamètre. Se penchant sur l'ouverture, le visage poupin de la gamine s'arrondit d'un sourire.

- Coucou, Roku Ban Taï Taisho ?

•••

Abracadabra... et un lapin sort du chapeau ! [Libre] Chibi_lapin

Spoiler:

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Soigneusement place sur la toiture est d’une tour d’observation, deux yeux anthracite suivaient avec attention les actes puérils et dégradants d’une créature qui n’avait guère sa place en ce lieu. L’ordre en était troublé, et comme chacun sait, le propriétaire de ce regard si attentif était un fervent défenseur en ce qui concernait les lois. Un fait avérer depuis pas mal d’année déjà, une chose encré en lui et en son existence depuis près de cinquante années. Un code de conduite dont il n’était guère prêt à rompre, du moins en sa propre logique cartésienne, réfutant le moindre doute. Tel était Kuchiki Byakuya, qui perché sur ce rebord, ne bougeait point d’un cil. Le vent soufflait allégrement sur les hauteurs et soulevait sans vergogne son écharpe qui ornait son cou. Une caresse froide sur sa nuque et ses joues, qui ne le troublait nullement, délaissant un simple visage impassible sous sa chevelure d’ébène toujours soigneusement emprisonnée sous le carcan de son Kenseikaan.

Soudain, le noble roku ban tai Taisho et maître de ces lieux à la structure si ennuyeuse, éleva sa dextre dans les airs, visant sans le moindre tremblement cette petite furie à l’agilité fort louable pour avoir esquivé sans le moindre heurt l’attaque de l’un de ses subordonné qui venait de se faire enlisé dans une sorte de gélatine…Petite information qui s’infiltra en son intellect, avant que d’une voix atone et parfaitement audible ses lèvres proférèrent :

- Hado no san ju Ichi : Shakkaho.

La sphère rougeâtre se propulsa avec vélocité et puissance sur la cible désigné… du moins le croyait-on mais en réalité l’impacte se fit quelques centimètres plus loin, créant simplement la sensation d’un avertissement. Chose rare de la part du noble Kuchiki. Jouer n’était pas dans ses cordes, et en temps ordinaire il se montrait des plus expéditifs, cependant il ne fallait pas croire qu’il serait magnanime, il ne l’était jamais, surtout envers des troubles paix..Après tout il n’était pas plus des plus indulgents avec lui-même. Le toit craquela quelques secondes avant de s’effondrer, démontrant ainsi que le jeu en était terminé… à moins que cela n’anime encore plus cette inconnue qui semblait si bien ce plaire en cet endroit nullement adapté pour la plaisanterie.

D’un shunpo, Byakuya se présenta en face d’ Usagi dont il ignorait bien évidement encore l’identité.. mais ce qui n’était apparemment point le cas pour cette dernière envers lui, où alors serait ce un simple hasard ? Pourtan, le fait qu’elle l’appel ainsi par son rang militaire, fit naître sur son visage un bref signe approuvant sa curiosité…un faible froncement des sourcils. Sa main gauche qui tenait légèrement la garde de son zanpakutoh, le fit pivoter afin que la lame se présente vers le haut, faisant observer à qui savait reconnaître les codes ancestraux, concertant l’art du combat, que le noble n’était point enclin à être des plus passif. Ses iris ombrageux s’accentuèrent un peu sur l’arrancar, tandis qu’elle ne semblait nullement oppresser par sa présence. Grand bien lui fasse, alors que le chef de clan affichait cet air insondable et dédaigneux, avant de parler à son encontre de cette même voix si atone et presque grave :

- Je n’ai pas le loisir de vous connaître, cependant je doute que votre présence soit de mise par ici.

Pourquoi s’évertuerait il à l’approuver en ce qui concernait son identité alors qu’il n’avait pour le moment aucun intérêt à lui consacrer si ce n’est de la faire disparaitre par la force si nécessaire. Cependant ce dernier point le rapprochait un peu trop de cette mentalité si précaire et vindicative de la onzième division.

- Je vais me voir contraint de vous demandez votre but en ce qui concerne votre visite et sachez que ma patience n’est pas une de mes vertus les plus appliqués.

Il se tenait à environs quinze pas de sa personne, de quoi largement prévoir toute manœuvre offensive ou imprévue, tandis que ses mèches sombres accentuait cet aspect quelque peu austère mais attentif et harmonieux de sa personne.

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Quelques cabrioles, une ou deux bêtises et abracadabra, la princesse sort de son château. Pour princesse, elle était mignonne, ses longs cheveux noirs bien coiffés, ses barrettes parallèles et son petit foulard autour du cou, trop kawaï ! Un peu de rouge et de mascara et elle serait prête pour miss Seireitei. Ah.. les capitaines ! En tout cas, celui là avait l'air tout gentil.. enfin non mais justement, ce sont ceux qui on l'air les plus grincheux qui sont finalement les plus guimauves. Non ? Et puis d'abord, il lui avait envoyer un shashasho dessus, le vilain matou ! C'était pas très poli ça.

Virevoltant de penser extravagante en réflexion délabrée, la jeune fille avait posée un index sur son menton et le tapotait au fur et à mesure de ses péripéties intellectuelles. Bref, sans trop savoir comment, elle hait le personnage bien hautain qui se trouvait devant elle à la menacer de son air de loup chef de meute et presque juste après cette intense réflexion l'adora pour son petit air de louveteau qui aboie plus fort qu'il ne mord. Des conclusions aussi hâtives que fonder sur des impressions fugaces et enfantines. Sur.. pas grand en somme. Pour ne pas dire rien. Alors qu'une petite moue se dessinait sur la frimousse de la jeune fille elle décida bien sérieusement du sort de cette entrevue. Elle prit son air le plus solennel.. c'est à dire qu'avec une sucette dans la bouche, son effort fut doucement vain.

- Je suis ici en tant qu'ambassadrice du Rukongai et me fait forte de vous démontrer que votre système de valeur aussi despotique que tyrannique est vouer à une chute inéluctable sous les puissances de la révolution dont je suis l'instigatrice !

Et toc ! Dans ta face le loup mal léché ! Non mais lui dire que sa présence n'était "pas de mise", mise de quoi d'abord ? Faisant tourner un de ses pistolets du bout des doigts, la gamine entendit au dernier moment l'incantation d'un shinigami. Tient, celui là même qui s'était prit la bulle de Chewing-gum en pleine poire, il lui restait un morceau tout rose et gluant dans les cheveux. Enfin, surtout, il lui lançait une corde jaune dessus ! Il pensait vraiment l'attraper au lasso comme une vulgaire vache à viande ? Il avait peut-être cru qu'elle allait attaquer quand elle avait innocemment jouer avec son arme. Bah tant pis pour lui s'il est bête, elle sauta. Oui, bien au lieu de faire un simple sonido, elle bondit l'instant d'avant et lorsqu'elle reparu, elle se tenait fièrement sur les épaules du capitaine de la sixième division. Tirant glorieusement la langue au shinigami estomaqué, Shiroi bien au lieu de se sauver au plus vite de ce perchoir bien dangereux, se trouva étonnement bien là où elle était.

- Elles sont super vos épaules !! Tous les capitaines en ont de pareilles ?

Un bref souvenir de la véritable raison de sa venue ici vint se cogner contre les parois de la tête creuse mais bien faite de la demoiselle à l'oeil rose. Posant son menton sur le crâne du capitaine, elle continua tout naturellement, comme seuls les enfants savent encore le faire. Mêlant tout ensemble choses futiles et terriblement sérieuses, la fillette se prenait pour on ne sait quel conte qui finit toujours par un Happy End et se pensait tout permit. Mais enfin, la liberté autant de mouvement que de parole, elle l'avait acquise à ma sueur de sa monstruosité et avait fait couler bien du sang impur pour pouvoir s'offrir ce privilège. Alors ce snob pouvait bien être dédaigneux, pouvait bien essayer de l'étrangler il n'en serait que plus ressemblant à ce qu'il tue avec assiduité. Qu'avait elle fait ? Dessiner sur des murs trop pâles et grimper sur des épaules bien rigides, combattait on cela avec les armes ? Les shinigamis qui l'avaient pousuivie et avaient eux mêmes creusés un troue dans le toit du QG de leur division avait hélas répondu fort vivement à cette question. Mais enfin, il en faudrait plus pour que cela rentre dans la tête peut-être creuse mais bien solide de la gamine de conte de fée.

- J'aime bien vos barrettes, je pourrais avoir les mêmes ? Vous savez libérer votre zanpakutoh, vous me montrer ? Vous prenez quoi comme shampooing ?

Un sourire sur la bouille ronde et de petites mains qui s'agrippent au cou de l'homme. Elles pourraient bien tenter d'étrangler mais si elles forcent doucement ce n'est que pour ne pas chuter. Courage, courage, la princesse grogne mais elle ne griffe pas. Pas encore en tout cas. Et le lapin blanc à le temps pour une fois, de raconter, une fois encore, une histoire à sa fantaisie.

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» Le chapeau, le renard et le chat.
» En plein entraînement [Libre]
» "Attention aux âmes sensibles."[libre]

Abracadabra... et un lapin sort du chapeau ! [Libre]

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