Non maman, je veux pas retourner à l'école, y'a un méchant monsieur qui fait des choses bizarres dans les toilettes ! Non mais qu'est ce que c'est ? Oula, c'est quoi cette lumière blanche tout d'un coup. Puis c'est quand même vachement humide ici. C'est qui le mec qui s'est amusé à mettre de la flotte dans un endroit pareil ? Bon si on ouvrait les yeux, ça serait quand même vachement plus simple. Oh bah tien, en fait c'était pas le lit ou il était. Cette espèce de shinigami de bas étage qui s'appelait Toboe, s'était encore pris une belle cuite dans une des gargotes qui formaient le centre du Rukongai.  Pourtant ils devaient avoir l'habitude de le voir à chaque fois, c'est pas rare les fois ou il vient pendant son temps libre, histoire de se jeter un godet derrière le gosier. Et une fois n'est pas coutume, bah il avait fait un concours de boisson avec un mec, avait perdu, et s'était retrouvé complétement bombardé, la tête sur la table entrain de baver sur le dessus. Et pour pas changer le patron de la taverne, l'avait jeté dehors d'un bon coup pied, et donc le shinigami avait fini sa nuit dans la rue, pas loin d'un flaque d'eau. <

Bon allez, reprend toi un peu. Après tout tu est quand même un dieu de la mort, et ton devoir est d'aller sauver les âmes pures et innocentes des griffes des Hollows. Peut être oui, mais pas un jour de repos en tout cas. En plus aujourd'hui c'est Lundi, et le lundi c'est ravioli, alors va pas falloir prendre sa place à la boustifaille. Le premier qui lui prend sa place, il va finir avec une geta dans la face, sans comprendre d’où ça vient. Bah oui quand même, les ravioli c'est sacré. Enfin pour l'instant, le plus important c'était quand même de trouver un genre de truc qui pourrait faire passer les pics verts qu'il a dans la tête. Et qu'elle était la meilleur solution pour ceci, que d'aller voir Haruko à la quatrième division. Ce n'était pas la première fois qu'elle allait voir Toboe dans un état pareil, et il lui il était souvent arrivé de soigner ses blessures de comptoir. Se relevant tant bien que mal, en prenant appui sur la rambarde toute proche, le San Seki de la Septième Division marchait sans trop être droit, en direction de l'infirmerie du Seireitei.

Heureusement qu'il faisait beau, ça aidait pour ce qu'il restait du cerveau de Toboe se remette en état de marche. Il avait un peu l'habitude d'être comme ceci, mais c'était vraiment agréable de l'être. Alors autant aller voir des spécialistes qui allaient venir l'aider. Passant une des portes qui allaient l'emmener à l'intérieur de l'enceinte des Shinigami, il essaya de faire bonne mine, car il était resté en habit de dieu de la mort. Et se prendre une cuite avec ceci, bah c'était pas vraiment la meilleure idée qui soit. Ça déshonore un peu la mémoire de deux qui étaient mort au combat, bla bla bla Oui le tintouin est connu, mais quand on a la flemme de se changer, voila ce qui arrive. Bon bâtiment de la quatrième en vue, ce qui voulait dire que son salut était proche, et que bientôt son mal de crâne serait parti. Une bonne chose en moins. Tien plus Toboe se rapprochait de l'infirmerie, et plus il remarqua qu'une certaine agitation y était. Sans doute un gros qui s'était passé. Oh mais tien, quelqu'un d’effondré devant la porte. Une femme en plus. Doucement le San Seki s'en approcha, et donna deux ou trois tapes du bout de pied dans son dos, avant de lui dire.<

' Héla, toi aussi, tu viens ici pour te remettre d'une cuite ? '

Hé mais ho, c'est quoi ce truc la ? Depuis quand on avait le droit de lui chopper la jambe comme ça sans sa permission ? Le mec qui avait osé faire ça allait le payer cher, même avec son mal de crâne, il savait encore quoi penser dans un truc comme cela. Ha mais attend, c'était pas un mec en fait ! C'était une femme, et shinigami  de plus est. Bah heureusement que le San Seki ne s'était pas acharné dessus, sinon cela l'aurait mal fait pour les relations intra-divisions. Par contre vu sa tête, c'était certainement pas une cuite qui l'avait amenée ici. Plutôt un truc genre grosse maladie bien crade qui tache bien, et qui vous donne envie de crever plutôt que de vivre. Avec ses yeux rouges, on aurait cru qu'elle avait attrapée la mixomatose, mais bon ce genre de truc c'est que pour les lapins. Et voila, elle lâchât enfin la jambe de Toboe, qui se retrouva ainsi libre de ses mouvements. Plus il la regardait, et plus il trouvait qu'elle allait mal, fallait peut être la conduire à l'infirmerie pour être sur ? C'était peut être le plus sérieux à faire dans une situation comme celle ci.

Tire toi... Abrutis...

Ah bah en fait, elle avait encore tout ses esprits la bougresse, par contre niveau corporel c'était pas gagné. Elle ne tenait que difficilement sur ses jambes, affaiblies par sa fatigue sans doute. Tien elle passait sa main sur sa gauche comme pour dégainer son zanpakuto, sauf que celui ci était au sol à coté d'elle. Communément on peut appellera ça un ' Epic Fail ', mais vu l'état de santé ou elle était, cela pouvait se comprendre qu'elle ne comprenne rien à rien. Bah comme ils seront deux avec Toboe, deux crétins dans le même endroit, peut être marrant. Profitant du faite qu'elle se baisse pour ramasser son zanpakuto, et donc avoir ainsi une vue sur poitrine, qui soit dit en passant n'avait rien de bien exceptionnelle. Le San Seki, ne put s'empêcher de remarque cette petite chaine avec un genre de bijou accroché dessus. Directement la, sur le moment, on aurait pus voir des dollars apparaitre dans les yeux du shinigami, pensant déjà au prix qu'il pourrait revendre cet objet dans une échoppe du coin. Faut qu'il trouve un moyen de lui prendre sans qu'elle s'en rende compte, ce qui ne saurait pas trop du vu comment elle était.

Bah pourquoi elle partait, cela avait si bien commencé. Deux ou trois coup de geta dans le dos, n'ont jamais tué quelqu'un, enfin pas à la connaissance de Toboe. Va falloir la rattraper quand même, dans l'état ou elle était, elle va pas pouvoir aller bien loin sans un coup de patte. Et vu que le San Seki était bien plus en forme qu'elle, malgré sa cuite toute récente, il était quand même un peu de son devoir de l'aider, question d'honneur après tout. Marchant d'un pas rapide pour venir à ses cotés, il semblait que cette jeune femme lui rappelle quelqu'un. Passant son bras sur son épaule, histoire de l'aider à marcher, il se rendit bien compte que sa température était bien loin de la normale, et qu'il lui fallait des soins rapidement. Par contre ce qui serait peut être bien, ça serait de lui demander pourquoi elle était comme cela. En plus, il essaya de discrètement passer sa main sur son cou, pour défaire le collier, et le garder précieusement dans sa main.

' Qu'est t'a foutu pour te mettre dans un état pareil ? '

Ah la politesse et Toboe, vraiment une chose qui ne fait pas partie de lui, mais que bon il allait falloir avec.

 

Nan mais ho, voila que la douce inconnue commençait à le déshabiller. Non pas qu'il n'aimait pas ça, mais en public c'est un peu moyen quand même, surtout qu'il ne se connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Par contre c'est sur que sa tentative de subtilisation de collier n'avait pas été très efficace. Bon Toboe n'a jamais été un voleur dans l'âme et encore moins dans ses mains, mais qui ne tente rien n'a rien en tout cas. Bon autant abandonner cette idée, c'est pas la meilleure et la largement moins efficace. Va falloir trouver autres choses de mieux, ou bien simplement abandonner cette idée pas vraiment faramineuse. Autant lui laisser son collier, il lui allait si bien, et bizarrement cette forme de luciole rappela quelque souvenirs dans la tête du San Seki, surtout au niveau de son enfance dans le Rukongai. Et la voila qui retombait au sol, non sans renifler comme un homme, ce qui cassa un peu le glamour de la scène. Mais bon malade comme elle est, faut pas trop lui en vouloir, ça ramollit un peu le cerveau tout ça.

Je suis tombée malade lors d'une patrouille en compagnie de mon fukutaisho, dans le monde des vivants...

Ah bah voila ça s'expliquait mieux quand même. Donc la supposition qui se fait dans la tête du San Seki, est que le temps dans le monde des humains est complétement pourrave, et qu'il ne fait pas bon y mettre les pieds. Ce qui le conforta dans l'idée qu'il était bien mieux dans ce monde spirituel. Et voila un coup de mouchoir en plus, elle devait vraiment avoir une sacré couche de maladie pour finir dans un état comme cela. Ha maintenant elle donnait son identité. Il s'agissait donc de 'Akamatsu Satine', shinigami de la treizième division. Espérons qu'elle ne finisse pas comme son Taisho, tout le temps malade et alité sous la surveillance constante de médecin. Par contre le fukutaisho de cette même division était encore inconnu au bataillon de neurones de Toboe. Hé mais attend, Satine, Satine, cela lui disait quelque chose quand même. Ou était le lien qui unissait ce prénom, à ce collier de luciole de jade. Mince pourtant cela ne devait pas être très loin dans sa tête. Allez réfléchis bon dieu, tu peux le faire, même avec les trois neurones qui te reste !


' Satine ... Satine ... Mais attend tu n'as pas trainer dans le Rukongai lorsque tu étais jeune ? '

Et bam ça c'est dit, il y manque un peu les formes mais l'essentiel est la en tout cas. Si la shinigami confirmait ses pensées, alors le peu de souvenirs que Toboe connaissait de son enfance, lui rappelait bien cette jeune femme qui s'occupait des enfants de temps en temps. Elle avait donc parcouru le 42ème district du Rukongai Nord, et avait donc connu le San Seki, lorsqu'il n'était haut comme trois pommes. Faisait plaisir de voir quelqu'un comme elle. Il n'avais que peu de souvenirs de sa petite enfance, et peut être qu'elle l'aiderait à se souvenir de deux ou trois souvenirs particuliers. Voila donc le lien avec cette luciole de jade qu'elle avait autour du cou. Bon bah finalement pas besoin de lui voler, il serait beaucoup plus utile sur elle ...

Bah attend tu crois quoi toi  ? Tu crois vraiment que Toboe va se présenter comme ça en claquant des doigts, et en invoquant je ne sais quels esprits venant du fin fond du Bayou ? Faut arrêter un peu de croire aux contes de fés des fois. Il déclinera son identité seulement si il en envie, et pour le moment c'était pas vraiment bien partie vu de la façon dont cette Satine réagissait. Certes la fatigue et la maladie n'aidaient à vraiment réfléchir et faire des phrases complètes et sensées, mais la y'avait un soupçon d'acidité dans les paroles, qui n'étaient pas vraiment les bienvenue. Pourtant malgré tout ça, le shinigami de le septième division semblait vraiment la connaitre, et c'est justement pour ceci qu'il l'avait aidée, et non pas pour son collier, comme vous le pensiez, bande de salauds ! Il a quand un même un minimum de sens moral notre Toboa, et sa tentative de vol n'était rien d'autres qu'un test pour connaitre les réflexes de la shinigami, rien de plus. Bon allez quand même, va falloir te présenter mon gars, sinon l'autre la, la Satine, risque encore plus de te détester, enfin plus quand dans le moment présent.

' Chiyo Toboe, Troisième siège de la Septième Division. '

Maintenant va falloir lui parler de la façon dont ils se sont connu, car franchement le seul qu'a retenu le pécore venu du Rukongai, était le prénom de cette jeune femme, et ce pendentif en forme de  luciole, qui était si rare à trouver dans les bas fond de la Soul Society. La luciole évoquait aussi pour Toboe, les nombreuses fois ou il avait trainé prés de l'étang, non loin de sa maison d'enfance, entrain de pêcher et contempler les différents aspects de la nature autour de lui. Les lucioles l'avaient beaucoup intrigué, car il se demandait bien comment un insecte si petit, pouvait apporter une lumière aussi importante et calme. Ah mais attend, Satine disait autre choses la. Ah bah oui, c'est sur qu'il sent la vinasse à plein nez. En même temps il a passé la nuit à se prendre une cuite dans une gargotte, ça va pas aider à son odeur corporel. Enfin cela ne sera pas pire que le jour ou il était tombé dans une charrette remplie de crottes de bouc. Ce jour ci, c'est sur qu'il pris plus qu'une douche, et qu'il rentre vraiment discrètement dans ses quartiers.


' Ouais c'est pas faux, mais bon faudrat dire ça aux autres pécores de la taverne ou j'étais, sans qui je ne serais pas comme ça. '

Bah on se défend comme on peut quand même. Et c'est vrai que c'est à cause des autres qu'il sentait la mort et l'alcool. Si ils ne l'avaient pas lancé dans divers jeux à boire et autres mondanités de ce genre, sans doute n'aurait il pas fini dans cet état la. Mais bon ce qui est sur aussi, c'est qu'il n'aurait pas connu cette Satine, et donc une partie de son enfance oubliée. Mais comment introduire le fait qu'il la connaissait sans trop être direct. Allez mon gars réfléchi, tu peux le faire ! Fait travailler tes neurones ! T'a un cerveau mec, faut que tu t'en serve, pas seulement pour imaginer toutes sortes de stratagèmes pour dormir au lieu de s'entrainer. Bon allez plonge dedans, on sent que tu en meurs d'envie. mettre les deux pieds dans le plat, c'est quand même ta grande spécialité.

' Pas compliqué, ton collier la, je l'avais déjà vu quand j'étais gosse, c'est pour ça que je me rappelle de toi. '