Entrainement ou torture? [PV- Seika]

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Le soleil s’était levé il y a quelques heures à peine et ses rayons baignaient déjà le Seireitei dans une douce clarté. Le dernier enfant Yongil se tenait déjà sur le terrain d’entrainement de l’académie, aujourd’hui allait débuter son entrainement pour obtenir son shikai. Cela faisait des mois qu’il s’employait à essayer de libérer son trancheur d’âme, mais en vain, il lui manquait les conseils d’un shinigami aguerri. Sauf qu’avec sa réputation de garnement invivable, aucun shinigami saint d’esprit n’aurait daigné accorder du temps à Liet. Même son frère n’avait pas le temps de lui apprendre deux trois choses. Non loin de se découragé, le blond avait fait la demande auprès des référents de l’académie. Cela faisait un moment et Liet avait même eu le temps de grandir et se couper les cheveux par soucis pratique, et histoire de se la péter grave, avait imité Iba-fukutaishô en mettant des lunettes de soleil à tout moment.

Un shinigami avait enfin accepté de l’aider dans son entrainement pour la découverte du shikai. Liet ne savait rien de lui sauf qu’il faisait partie de la sixième division, et son frère ne l’avait pas plus éclairé, car ses réponses semblaient toujours en langue étrangère. Donc le jeune Yongil savait qu’un membre de la division Snob allait l’entrainer mais pas au kido, du moins il espérait que ça ne ferait pas partie d’une contrainte ou quelque chose du genre. Rien que d’y penser le blond en avait eu des frissons, il voulait devenir shinigami au sein de la onzième division, et rien d’autre ! Le kido c’était pour les lâches qui ne savaient pas se servir de leurs mains et ils ne méritaient que de prendre des claques, enfin sur le moment en duel honorable c’était plutôt Liet qui prenait les mandales.

En pleine session d’entrainement basique, Liet exécutaient les mouvements de base du Kendo apprit en académie avec son Zanpakuto dont il ignorait le nom, chose indispensable pour sa libération. A croire que le garçon à l’esprit chaotique ne pouvait pas communiquer avec son trancheur d’âme, et pourtant pour devenir un bon shinigami il fallait bien posséder un shikai. De plus le jeune Yongil voulait également prouver à sa famille qu’il était lui aussi capable de réussir quelque chose, de prouver qu’il était le digne successeur de sa famille et aussi capable de devenir shinigami comme son frère Leto.

Il devait être aux alentours de huit heures du matin, l’entraineur de Liet ne devait plus tarder. Le blond se demandait bien qui avait osé accepter sa demander. A moins que ça ne soit un sadique qui pensait punir le jeune Yongil par des travaux monstrueux. Non, mieux valait ne pas y penser, cela gâcherait tout le travail accompli et à accomplir. Liet voulait son Shikai et il l’aura ! Quelque soit les obstacles à franchir, le blond n’abandonnera pas, vaincre ou mourir !

Souviens-toi de mon nom: · Roku Ban Taï Yon Seki ♦ Heiress Nature ♦

2 semaines. Deux semaines de convalescence suite à « l’entrainement » que m’avait fait subir une petite rousse de la onzième division. Je m’en souviens des différents soins qui m’ont donnés et des heures de sommeil qui devait permettre à mes muscles de se « reconstruire » après l’effort intense qu’ils avaient fournis en peu de temps. Je me demandais si réellement ce genre d’entrainement était effectué au sein de la onzième division, il devait être d’une robustesse incroyable pour endurer de telle douleur. Cela était peut-être la cause que la onzième division comptait de très puissant shinigami. Mais passons, aujourd’hui je possédais la quasi-totalité de mes fonctions motrices. J’avais bien évidemment repris mes fonctions en tant que Yon seki de la sixième division, ma tâche en tant que telle était devenu beaucoup plus ardu depuis que Leto était parti et qu’on avait guère trouvé de remplaçant donc je me retrouvais à faire le travail d’une quatrième et d’un troisième siège. Mais aujourd’hui, j’avais reçu une permission car on m’avait convié à entrainer un jeune shinigami au shikai. Visiblement il n’arrivait pas à faire cette tâche si primordiale pour tout shinigami qui se respecte. Découvrir le nom de son zanpakûto était capital pour tout shinigami car cela nous permettait de découvrir une autre facette de notre âme qui était notre zanpakûto. N’ayant guère de chose intéressante à faire, cet entrainement aurait pu briser cette constante routine qui semblait c’être installé à la Soul Society alors qu’on essayait de découvrir ce qui c’était passé le jour de l’affrontement à Karakura.

Cet entrainement était matinal, le soleil c’était levé il y avait peu de temps et je marchais lentement vers le lieu de l’entrainement. Il ne faisait pas très chaud, les rayons du soleil semblaient grandement atténués par quelques nuages. Arriver dans l’enceinte de l’entrainement, je remarquais que mon jeune « apprenti » semblait être déjà présent. Cela faisait déjà un bon point pour lui, la ponctualité était une chose très appréciée par la plupart des hauts gradés. Le jeune garçon possédait des lunettes de soleils un peu comme Iba fukutaisho, c’était l’un des seuls shinigamis qui portaient constamment une paire de lunette de soleil. Le jeune garçon était blond et son visage me semblait quelque peu familier. Qui était-il donc ? Je m’approchais donc quelque peu de lui, regardant en même temps le jeune garçon pratiquer les gestes primaires du kendo avec son zanpakûto. Il semblait visiblement bien se débrouiller avec son zanpakûto, ce qui n’était guère mon cas à son âge mais passons. En m’approchant un peu du garçon, je reconnue son réaitsu. Ce jeune garçon était le jeune frère de Leto, Yongil Liet. C’était donc lui qui avait demandé de l’aide à un shinigami gradé pour son entrainement dans la maitrise du shikai. Lui qui semblait un peu hostile à toute forme de kido veut visiblement apprendre le shikai. A trois voir cinq mètres de lui je décidais de commencer la discutions.

« Yongil Liet, quelle bonne surprise. Visiblement, tu es mon élève aujourd’hui »

L’entrainement allait commencer. Je me demandais quelle sorte de zanpakûto celui-ci pouvait bien avoir. Son frère possédait un zanpakûto qui contrôlait le sable et donc est de type kido, peut-être que lui aussi il devra posséder un zanpakûto de type kido. Malheureusement, lui qui semble détester le kido si il obtient un zanpakûto de type kido la situation commencerait alors à devenir intéressante et extrêmement drôle .

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[HRP]Désolé du retard et du post pourri.[/HRP]

Liet essayait de faire disparaitre toute ses questions et appréhensions dans ses mouvements de kendo, le fait de ne pas savoir qui allait l’entrainer et ce que pouvait donner son Zanpakuto sous forme libérée le rendait nerveux. Parfois l’étrange idée qu’il ne reste qu’un shinigami sans nom qui ne possédait même pas son shikai lui effleurait l’esprit et le remplissait de terreur, la honte qui tomberait sur lui après un coup pareil serait pire que se faire harponner par sa sœur en pleine bêtise, oh oui, ça c’était quelque chose d’effrayant.
Le ventre du jeune Yongil se mit un peu à gargouiller, mais le blond ignora cette plainte futile. Il n’était pas encore l’heure de manger, l’entrainement serait primordial toute cette journée, et peut-être même la suivante. Liet était déterminé à aller jusqu’au bout et à tout faire pour obtenir son Shikai, tout sauf pratiquer le Kido. Et à cet instant précis, quelque chose de pire que de ne pas pouvoir user de la forme libérée de son Zanpakuto naquit dans sa tête. Et si son trancheur d’âme avait des propriétés de type Kido une fois libéré ? Cela voudrait dire que la onzième lui passerait sous le nez !
Secouant vivement la tête pour chasser cette idée stupide de là, Liet remarqua que quelqu’un s’approchait. Probablement était-ce son professeur d’aujourd’hui, à bien y regarder, cette femme lui rappelait quelqu’un. Quelques secondes à chercher qui elle était et son identité lui revint enfin en mémoire. Shizenkai Seika, ancienne subordonnée de Leto, le grand frère du blondinet. Cette-dernière semblait-elle aussi l’avoir reconnu et le salua poliment tout en confirmant qu’elle serait celle qui lui enseignerait les bases pour obtenir son Shikai. Se rappeller des politesses d’usage face à une ainée et surtout quelqu’un qui avait accepter la tâche ardue de s’occuper un peu de Liet.

« Bonjour Shizenkai-Sempai. Merci à vous de bien vouloir user de votre temps pour me venir en aide. »

Liet était tout sauf un ingrat, et il se souvenait toujours de ceux qui l’avait aidé, le vouant un respect éternel, un peu en dessous de celui que le blond vouait à Leto. Donc il ne l’emmerderait plus aussi souvent qu’avant ! Après la belle courbette pour saluer la yonseki, Liet se remit bien droit, trancheur d’âme dans la main droite, fixa la personne qui allait l’aider et s’épongea un peu le front. Les exercices matinaux ça faisait suer un peu.

« Par quoi allons-nous commencer sempai ? »

Le jeune Yongil était curieux de savoir par quoi allait passer son entrainement, mais surtout il espérait que la condition ne soit pas de maitriser le kido !

Souviens-toi de mon nom: · Roku Ban Taï Yon Seki ♦ Heiress Nature ♦

Etrangement, le jeune Liet semblait parfaitement calme et très concentrer. Cet état était bien loin de son attitude lors du cours de kido à l’académie qu’on avait présenté Leto et moi. Peut-être parce que cela ne parlait pas de kido ? J’allais donc lui faire un petit cours tout d’abord sur les zanpakûtos pour lui réfléchir la mémoire avant tout entrainement.

« Tout d’abord , tu dois savoir que ton zanpakûto est une part de toi-même , chaque zanpakûto est différent car nous sommes tous différent donc tu dois savoir que l’esprit de ton zanpakûto est un être vivant mais tu as dû apprendre tout cela à l’académie. »

C’était une chose primordiale à savoir, moi-même il me fallut du temps pour comprendre que cette lame si belle était en fait une partie intégrante de mon âme. Munishii était un esprit assez difficile je dois le dire, elle m’a fait faire d’innombrable épreuves aussi idiote l’une que l’autre à l’intérieur de mon monde intérieur. J’espère que cela ne serait pas aussi éprouvant pour Liet.

« Il faut que tu comprennes que ton zanpakûto doit décider ou non si tu es digne d’utiliser sa puissance. Certains zanpakûto sont très durs avec leur utilisateur et les obligent à faire divers épreuves pour voir s’ils méritent leur puissance. »

Je devais lui faire une démonstration car visiblement le jeune Liet comprenait plus lors d’une pratique que lors d’une théorie. Je dégainais donc lentement Munishii, ce zanpakûto était toujours aussi magnifique, il était tout comme moi noble. Ce zanpakûto était si précieux que c’était presque un sacrilège de l’utiliser pour trancher une créature aussi horrible que les hollows. C’est l’une des raisons où j’utilise principalement le kido.

« Lorsque ton zanpakûto sent que tu es prêt et capable d’utiliser sa puissance, il te donnera son nom. Savoir le nom de certaine chose en augmentera grandement leur puissance mais cela tu le verras plus tard. »

Ma concentration était à son paroxysme, j’allais activer mon shikai, un réaitsu de couleur verte m’envahit et d’une façon aussi douce que le sifflement du vent dans les feuilles des arbres.

« Runesansuki Shizen, Munishii »

Ah ce moment là la lame de mon zanpakûto se dispersa en de milliers de petites paillettes qui vinrent se poser sur mon corps tandis que le manche se changea peu à peu en petit arbuste, qui pénétra dans le sol du Seireitei créant des dizaines d’autre arbre un peu partout sur le terrain. De petites ailes étaient apparues sur mon dos, mon shikai était à présent parfait.

« Voilà, actuellement je suis en mode shikai. Évidemment mon shikai n’est pas commun, le tien sera peut-être plus « normal » et ne fera que transformer ton arme au lieu de fusionner avec toi. Maintenant à ton tour, concentre toi autour de ton zanpakûto essaye d’entrer en résonance avec lui et à ce moment tu atteindras le shikai.»

Voilà, j’espérais qu’il est compris comment il devait faire pour obtenir le shikai ce qui lui permettrait d’entrer dans l’une des 13 divisions de la cour et dans la onzième pour lui.

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