Souviens-toi de mon nom:
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 | | Sujet: L'arrivée du Quinta dans ses quartiers. Mer 5 Jan - 23:43 | |
| ♦ Un nouveau départ, ma nouvelle vie, 1er jour. ♦ Quinta Espada. Voilà mon rang, numéro 5, à la fois puissant mais loin du numéro 1. Le désespoir, c'est ce que je représente, quelle bonne description. C'est désolant mais réaliste. Oui, je suis désespérément seul, ici aussi, à Las Noches. Je viens d'arriver dans ce somptueux palais, la chance me diriez-vous ? Mouais, je ne sais pas comment le prendre, entrer dans une unité qui a pour but de tuer tout le monde n'était pas mon ambition, mais la vie de mort ne me donne pas trop d'autres alternatives. Si j'aurais pu prendre la mort côté freedent, ou bien mourir au jour le jour, mais c'était pas vraiment ce qu'il existait de mieux. Espada, le nom me plaisait bien, puis martyriser les Shinigamis n'était peut être pas si mal. Oui ces mecs en kimono qui n'ont même pas pu empêcher que je crève. Enfin, ça c'est mon excuse, oui, ils ne pouvaient rien faire, et qu'en avaient-ils à foutre d'un lycéen imprudent ? Je préfère imprudent à stupide, bien que le deuxième adjectif me correspond le mieux.
Que m'avais-t-il pris d'y aller ? Pourquoi mes jambes étaient-elles allé vers le danger ? Quelle stupidité !
Bref, me voilà décédé et au Hueco Mundo. Un désert sans fin de sable blanc, tout est sinistre ici, si je n'avais pas admis ma mort je pense que j'aurai vraiment peur, je souffre du désespoir je pense que c'est pour cela que le vieux barbu m'a mis Quinta. Jour après jour je me sens rongé par la solitude, même mort je suis me sens vide, chaque minute j'en ai marre, si je n'avais pas eu cette lassitude de la mort je n'aurais jamais accepter cette offre, je ne serais jamais entré dans Las Noches. Mais aujourd'hui je me retrouve dans cette immense bâtisse, tristement vide. Ce château grisâtre faisait ton sur ton avec le désert et le ciel, c'est à ça que ressemblait la mort ? Un environnement sinistre, aucune couleur vive, rien qui pourrait nous faire apprécier notre séjour ? Je sais qu'on n'était pas là pour ça mais bon un peu de joie dans cette mort ne ferais pas de mal. Enfin rien ne sert de critiquer, ni de se morfondre..
Le Hueco Mundo sera mon nouveau monde, Las Noches ma nouvelle maison, les Arrancars mes nouveaux frères et Barragan mon nouveau patron..
Barragan, ce vieux barbu, je l'ai connu par rumeurs, quand j'étais encore Vasto Lorde, il s'était auto proclamé Roi du Hueco Mundo, une telle arrogance me faisait vomir, qui aurait cru que je rejoindrai ses rangs un jour ? Passons, je combattais souvent contre des Adjuchas ou Vasto Lorde de ses rangs, ils me faisaient pitié, à l'époque. Personne ne connaît vraiment la puissance du vieux, seulement qu'il est assez puissant pour prendre de haut n'importe quelle Hollow de n'importe quelle puissance ou niveau. Je respectais ça, c'était une forme de courage, enfin c'était surtout osé, mais sa force devait être impressionnante pour qu'autant d'Hollow raisonnés le suive. Au début j'était très étonné, puis en petite admiration, maintenant je n'y apporte peu d'importance. Ce vieux est fort ? Et alors, cela ne m'empêchera pas de devenir aussi puissant que lui. C'est aussi pour cela que j'ai rejoins son armée, oui, pour avoir un but.
Je me souviens de ma vie en tant qu'humain, je vivais au jour le jour, comme si demain était pareil qu'aujourd'hui, comme si je vivais sans me préoccupé de ma vie, oui j'étais seul, désespérément solitaire, tristement isolé, volontairement écarté. Je n'avais aucun ami, aucune réelle relation, je marchai sur le fil de la vie en ne m'occupant que de ma routine. Un train train quotidien qui me lynchait jour après jour, heure après heure, minute après minute. Je ne suis pas mort cette nuit là, non, je ne fut pas assassiné par ce Yakuza, je me suis suicidé, je suis mort de ma propre vie, de ma lassitude, de ma solitude. Ce n'est pas vraiment des pensées philosophique, ce n'est même pas abstrait, c'est la réalité. De toute manière je ne vois que cette possibilité sur le fait que je courais vers la mort, je ne vois que cette issue. Je pense que je voulais mourir ce soir là, sans m'en rendre compte, comme si la mort m'attirait. Le destin comme on dit.
Mon désespoir vient de là, vivant je voulais mourir, mort je veux vivre. Un beau dilemme n'est ce pas ? Ne riez pas de mes déboires, j'en souffre, puis ce n'est pas comique. J'écris, je raconte ma vie, ce que je ressent, ressentir, est ce que ce mot représente vraiment quelque chose quand on meurt ? Je n'ai plus d'émotions, non je n'en ai plus aucune, je voulais quitter une routine mais me revoilà dans une autre. Je sais que je ne ressent rien, je le sais depuis que je me suis rendu compte que j'ai été capable de bouffer mes confrères, depuis que j'ai dévoré tout ces Hollows qui comme moi voulais survivre, qui comme moi était un Homme avant. Oter la vie d'autres personnes s'en en ressentir le moindre remords. Après cela vous voudriez que je ne sois pas désespéré ? Impossible, je ne m'en veux, je ne suis pas dans une phase de dépression, seulement je réalise que je vis de la mort des autres. Cela ne change rien, je suis mort et je dois vivre. Las Noches est mon dernier nouveau départ, mon premier départ fut ma naissance, mon deuxième fut l'abandon de mes parents, mon troisième fut ma mort, mon quatrième fut toute mes transformations et enfin mon cinquième mon entré au château, comme je l'ai dit plus haut. Depuis ma naissance j'ai eu tellement de nouveau départ, de nouvelles vies qui débutent en quelque sorte, je ne m'en sors plus..
Le résumé de ma vie, je me sens un peu pitoyable, mais bref, revenons au présent. Mes quartiers sont immenses, mais vides, c'est incroyable qu'un endroit aussi grandiose soit aussi peu rempli. Et moi qui comptais faire des rencontres. Mon arrivée à Las Noches n'englobe vraiment aucun stéréotypes, aucune fête pour célébrer un nouveau membre, aucun accueil chaleureux, ni même tendu, rien, absolument vide. A partir de l'entrée du palais jusqu'à mes quartiers j'ai été escorter par un Vasto Lorde qui n'a pas dit un mot, pas de bienvenue, pas de suivez moi, rien, limite je me disais qu'il avait perdu la voix, un aphone pour m'accueillir, quelle merde ! Une fois seul dans ce qui était ma chambre, je réfléchissais à la vie que je pourrais mener ici, si mon choix d'être venu ici était une bonne décision. Au bout de quelques minutes, un Hollow entra, je me demandai qui cela pouvait être, un Arrancar ? Un Vasto Lorde ? Bref, son entrée un peu clownesque m'avait fait un peu rire, il était passé devant la porte, me fixa et passa son chemin, pour ensuite revenir sur ses pas étonné de voir quelqu'un ici. Il entama une conversation. Serait-ce un futur ami ?
« Tu es nouveau toi ? »
Sans manque de tact était impressionnant, je ne savais pas comment réagir.
« Je suppose que oui, tu es peut être perdu ? »
Sa stupidité était affligeante, un ami ? Non, un autiste ? Surement.
« Hey oh ? Tu t'appelles comment ? »
Je le laisse faire un monologue ou pas ?
« Moi c'est Kazuki. Je suis Vasto Lorde, autant te dire que je suis fort. Je suis nouveau aussi, je visite, tu veux venir avec moi ? »
Ridicule, vraiment ridicule. Je n'allais pas continuer à l'écouter parler je décidai de lui répondre, par politesse, simplement.
« Non merci. »
« Ah ba tu parles. Bonne nouvelle ! Tu peux me dire ce que tu fais ici alors ? »
Mauvaises initiative de lui avoir répondu, j'aurais du rien dire, il serait surement parti. Je ne peux pas m'arrêter là maintenant.
« Je suis Raito. Arrancar et Quinta Espada. Ce que je fais ici ? C'est mes quartiers, mais toi que fais-tu dans mes quartiers ? Es-tu venu pour mourir ? »
A ces simples mots, pourtant normaux, le regard niais que ce fameux Kazuki avait se transforma, il avait peur ? Je n'en revenais pas. Il s'excusa et partit sans rien dire. Même si je ne l'avais pas fait exprès il était parti, ce qui restait une bonne chose. J'étais vraiment nul pour les relations. Faudrait que je puisse me faire des amis faudrait que je comprenne la communication, c'est ce qui me fait le plus grand tort. Malheureusement j'ai jamais rencontré quelqu'un pour me l'apprendre. Encore une tentative d'approche raté, en même temps ce n'était pas une grande perte.
Je décidai de m'allonger sur mon lit, dur et froid, et je fermais les yeux. Tranquillement et doucement je m'évadais vers le monde des rêves, ou plutôt des enfers, je ne voulais pas dormir, non, je dois rester éveiller, je ne veux plus faire cet affreux cauchemar... |
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