Et voila encore une journée placée sous le signe du soleil. Y'a pas un bondieu de jour ou il pourrait pleuvoir dans cette ville de pécores, non mais sans depuis le temps que Kaoremas était dans ce patelin, et pourtant ça fait déjà trois bonnes dizaines d'années. Il n'avait que rarement vu la pluie tomber, et pourtant tout était pourtant vert, les parcs, la pelouse, le cannabis, et il en passe et des meilleurs. Même la rivière n'était à sec. Peut être qu'une faille spatio-temporelle était à l’œuvre ici, et permettait qu'une source infinie de flotte permettait de maintenir le niveau de ce cours d'eau. Bref la n'était pas la question, puisque de toutes façons il en avait presque absolument rien à carrer, du moment que le vizard pouvait continuer son petit bonhomme de chemin sans qu'on l'emmerde. Certes, quelques personnes essayèrent de l'empêcher, mais ils se retrouvèrent en plusieurs petits colis envoyés aux quatre coins de Karakura, sans que personne ne sache d’où cela vient. Le club de golf fait toujours des miracles de nos jours, un bon petit coup bien placé derrière la nuque, et paf, c'est parti, un mec en moins.

Bon c'est pas le trou mais le tampax vite, il était déjà quinze heures de l’après midi avec toutes ces conneries, et Kaoremas n'était pas encore sortie de son loft. Faut dire aussi que ses précédentes nuits n'avaient pas été de tout repos. Bah oui il venait de rencontrer " quelqu'un' ". Enfin plus précisément une jolie demoiselle, et encore le mot est faible. C'était plutôt sa nymphe de la Nuit, celle pour quoi il aurait vendu père et mère pour rester plus longtemps avec elle. Chose rare, car le plus souvent, ses aventures avec la gente féminine ne durait pas plus d'une nuit, mais il ne savait pas pourquoi, il était bizarrement attiré par elle sans trop vraiment comprendre pourquoi. De toutes il avait déjà son numéro et l'endroit ou elle habitait, donc il pourrait aller la voir dès qu'il le voulait. Sacré Yuna, elle lui en avait montré de belles, dire qu'elle venait de connaitre le monde des esprits, elle était pas au bout de ses peines. C'était quand même le moment de se lever. Direction le dressing pour mettre un de ces costumes made in Italia tellement classe. Et aujourd'hui tien une petite fantaisie, une canne en ébène massif, avec un trèfle à quatre feuilles en émeraude sur le dessus. Petit coté vintage, mais qui rendait dans l'aspect général.

Et hop c'était parti pour sortir dans cette journée, pas si chaude que ça, mais chaude quand même. Puis de toutes façons on s'en fout, avec un gigai on ne ressent pas la chaleur. Par contre ce qui serait bien, ça serait de bouffer un putain de Twinky, mais personne dans cette ville de malheur ne semblait vendre ou posséder des putains de Twinky. Le guerrier masqué à retourné toute la ville pour en trouver, fouiller chaque magasins, vider chaque frigo, mais impossible d'en trouver. Qu'elle était le crétin qui s'était amusé à planquer ce délice chimique, aux arômes et gouts tellement artificiels, que même le plus précis des compteurs Geiger se serait affolé en approchant de ceci. Tant pis Kaoremas fera sans, et se contentera de prendre une glace chez le meilleur glacier du coin. Canne frappant sur le sol, en rythme avec ses pas, il semblait suivre une mélodie dans sa propre tête, avant de se diriger vers le parc de Karakura. Volant une glace au premier gosse qui passait, il partit en direction de la rivière. Humm pistache et framboise parfait, quel gout parfait.

Mais c'était quoi ce putain de reaitsu qui trainait ici ? Il ressemblait à celui de Chico, la danseuse brésilienne que Kaoremas avait rencontrée quelques semaines plus tôt dans le même endroit. Vraiment les gardiens de ce parc perdaient en crédibilité au fur et a mesure, c'était de pire en pire. De plus en plus de cas sociaux trainaient dans ce parc, dans pas longtemps, il allait falloir le renommer comme parc de l'armée du Salut, spécialisé dans le social et l'humanitaire. Se rapprochant de cette source de reaitsu, le vizard vit un pauvre crétin dormir les bras derrière la tête, sans qu'il fasse gaffe à l'écoulement de son énergie spirituelle. Malencontreusement les deux boules de sa glace tombèrent sur le visage de l'inconnu, m'enfin c'était pas grave, il ne l'avait pas payée de toutes façons. Le touchant du bout de sa canne, comme il aurait fait pour quelque chose plus proche d'un nurgling que d'un humain, il rajouta par dessus ceci.

' Faudra vraiment que je dise aux éboueurs de passer ici, y'a des gens qui laisse trainer leurs déchets partout dans le parc, c'est vraiment dégueulasse. '

Impressionnant le nombre de clodo et de cassoc que l'on pouvait trouver ces temps ci dans Karakura, à croire que le maire de la ville avait décidé de faire un achat groupé de ces empêcheurs de tourner-en-rond, pour mettre des bâtons dans les roues des honnêtes gens. Non pas que le vizard se classait dans cette catégorie de personne, mais ces vagabonds avaient le don pour se mettre la ou il ne fallait pas, quand il ne fallait pas. Pas plus tard qu'il y a quelques jours, alors que Kaoremas était tranquillement descendu chez un de ses fournisseurs, histoire de vérifier un peu la marchandise, bah pas manqué, un crétin de clodo, était entrain de dormir dans un carton pas loin, et avait tout vu de la transaction qui se passait, et forcément il partit en prenant ses jambes à son coup, sans doute réalisant ce qu'il s'était passé. Mais fallait pas laisser un mec comme ça raconter tout ça à la police locale. Heureusement tout s'est bien fini, il a été gracieusement payé, puis ensuite mystérieusement disparu. Bizarrement, peu de jours après, on a retrouvé des steak hachés en promotion dans quelques super-marchés.

Bref, c'est pas tout ça, mais c'était pas le moment de parler de ses aventures fortuites, mais plutôt du moment présent. C'est a dire la rencontre entre le guerrier masqué, dans son impeccable costard made in Italia, et le crétin allongé sur le sol, plus proche d'une immondice de Grand Papy, que d'un mec parfaitement formé. Comme si c'était logique de dormir dans ce parc. Bon d'accord, c'était déjà arrivé à Kaoremas, mais pas pour les mêmes raisons, lui c'était a cause qu'il n'était plus trop en état d'aller autres parts, et qu'un lit de feuilles lui avait généreusement tendu les bras pour l'acceuillir. Mais la ce mec, appelons le ' Cloclo ', car celui lui sied tellement, n'avait absolument pas l'air d'être dans le même genre  de décadence. tien c'était quoi donc qu'il disait la ? ' Teru-Chan ? ' Il parlait quand même pas du même Terumi, le Bro' du vizard, celui avec qui de nombreux plans allaient se mettre en place, et que nul autre personne dans Karakura ne pouvait égaler niveau sadisme et éloquence. Non c'était pas vraiment possible, seul l'ancien capitaine connaissait assez ce vizard pour être proche de lui. Ce n'est qu'ensuite qu'il entendit le reste de la phrase, alors que Cloclo relevait son buste pour mieux voir la magnificence de Kaoremas.

« Faut que tu te changes mon gars, t'as l'air de rien. »
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A qui donc parlait il ? Le vizard tournât la tête à gauche et à droite, histoire de voir si personne ne se trouvait derrière lui, mais non en fait, le bidule devait bien s'adresser à lui. C'était marrant qu'il dise cela, car il n'avait pas l'air aveugle pourtant. Mais pourtant pour lui un costard n'était pas de signe de classe. Peut être qu'un miroir lui ferait du bien, parce que bon, s'habiller avec des haillons et dormir dans un parc comme un pécore, c'était pas vraiment l'élégance incarnée non plus. Plusieurs choix s'offrait alors dans la tête de Kaoremas. Soit aller directement dans le cœur de sujet, en déblatérant comme un chameau un flot d'insulte aussi long que l'Amazone, en passant par toutes les différentes comparaisons possible. Ou bien tout simplement ignorer purement et simplement sa parole, et tenter de piquer en différents endroits pour tester sa sensibilité a  l'acidité de certaines paroles du guerrier masqué. Posant sa canne à trèfle sur le sol, et appuyant ses deux mains dessus, un léger sourire narquois fit son apparition aux coins de ses lèvres.


" Alors alors, qu'avons nous la ? Serait ce un Cloclochard, oh mais oui, je vais t’appeler ' Cloclo ' je crois que cela te correspond bien. T'a tout ce qui peut faire de toi un vrai mendiant. Des vêtements de seconde classe, une allure à faire pâlir une loche, une odeur proche de la putréfaction éternelle, et j'oubliais le meilleur, un esprit aussi faible qu'une moule anémique entrain de prendre un bain de vapeur. "

Autant commencer doucement de toutes façons, même si il possédait une source de reaitsu, cela n'avait rien de vraiment impressionnant, puis de toutes vu que Kaoremas était encore dans son gigai, toute son énergie spirituelle ne se dispersait pas encore à l'air libre. Heureusement, car sinon un bon nombre de Hollows seraient déjà venu faire un petit tour par ici, comme attiré par une restaurant quatre étoiles, pour se remplir la panse de leur nourriture favorite. Ouais mais voila, aujourd'hui l'ancien dieu de la mort n'avait pas vraiment de massacrer des gens plus faible que lui, c'était un peu fatiguant à la longue, car  il n'avait vraiment connu d'adversaire à sa mesure, si peut être cette Ssins d'Aerth. D'ailleurs va falloir trouver un petit nom en plus de ' Cloclo' pour ce mec la. Voyons voir, au choix nous avons ' Shebali ' ou ' Yinglin '. Oui le dernier serait parfait pour bien le représenter, parfaitement même ...

En fait, Kaoremas s'était trompé. Le parc n'était pas seulement devenu un repaire de Clodo, mais aussi de crétins en tout genre, la preuve en est avec le mec devant lui. En plus d'avoir l'air de clochard, d'en avoir l'odeur et l'allure, il ramenait bien le fait que son QI n'était guère plus élevé que celui d'une moule anémique. C'est marrant quand même; que plus l'animal est petit, et plus il gueule fort. Et dans l'instant présent, on aurait un petit Yorkshire qui aboyait pour essayer de faire à un loup qui l'aurait regardé de travers. Marrant quand même, car si  tu regarde le petit cabot avec insistance, bah il se la ferme, se cache dans les jambes de sa maitresse sans rien dire, la peur au ventre, et sans doute avec l'envie de refaire le fond de son pantalon. Cela allait être marrant avec lui, même si le vizard n'avait pas vraiment envie de se lancer dans une joute verbale, mais bon, on ne peut s'empêcher avec un adversaire de cette taille la. Normalement un bon coup de canne sur le crâne, mais la cela aurait plutôt donner l'allure de refaire l'hymne à la joie, en frappant sur une cloche.

« J'ai bien envie de t'appeler Pingouin moi, mais ce serai une insulte envers les êtres délicats et raffinés qu'ils sont, je me contenterai donc de t'appeler Malotritus Sipilipus. Puis tu sais ce qu'on dit hein, l'habit ne fait pas le moine; c'est pas parce que t'es déguisé comme dans une pub pour Galiano que t'en vaux le prix mon gros ♥. »

Wahou, quelle superbe réponse ! Digne d'un élève  de ... maternelle, bon allez on va dire primaire pour être. Déjà bon un pingouin on va éviter, car le seul qu'il a connu, c'était une stupide peluche qui se battait avec un cure dent, et qui pensait devenir le roi de cette ville. Bref un truc complétement impossible, car on sait bien que la façon la plus sure de gouverner une ville, est de manipuler les gens dans l'ombre, pour les faire penser de la même façon que vous. Et seul la Mafia était la solution pour ceci, et c'est précisément ce que Kaoremas faisait depuis de longues années. Il plantait les graines d'une organisation qui prenait de l'ampleur petit à petit, et la récente jonction de Terumi à ses plans, ne faisait que renforcer la puissance de celle ci. Bientôt, tout ceci allait éclater au grand jour, prouvant dans les trois mondes, qu'un peu de volonté, des collègues, et surtout beaucoup d'argent pouvait changer le cours d'un ville. Bon allez revenons en à nos pétaures, enfin plutôt à ce Yinglin de bas étage. Va falloir lui montrer que c'est bien beau de parler, mais quand on ne connait pas la signification des mots cela ne sert à rien. N'étant même pas atteint par ces paroles, il se contenta de répondre avec cette voix si narquoise qui le caractérisait.

" Bravo, tu viens de gagner un point sur l'échelle de l'intelligence. Tu peux maintenant utiliser des mots de plus de trois syllabes. Mais attention, il faut que tu passe un test de compréhension verbale, et dans ton état, je pense que même un débile congénital doublé d'un pécore des campagnes pourrait faire mieux que toi. Alors fait gaffe, on sait jamais, on pourrait te reléguer dans la case de ceux qui ont eu le cerveau en option à la naissance. "

Bon ce n'était pas terrible, mais y'a un échauffement à tout. Et la faut dire que celui n'était pas vraiment terrible, l'adversaire était de piètre qualité. Un mec qui attaque directement sur le physique, que c'est bas. En plus c'est pas comme ci c'était la première que l'on faisait cette remarque à l'ancien dieu de la mort. Plus d'une personne lui avait déjà dit, que porter un costard trois pièces, ne faisait pas de lui quelqu'un de meilleur. Mais comme on le dit par chez nous ' Nothing suit me like a suit '. Bah ouais mec c'est comme ça, la jalousie du fait de ne pas porter de costume, et de voir quelqu'un qui le porte parfaitement, ça fait souvent cet effet la. Dans quelques années, peut être, tu pourras atteindre un iota de la classe incarnée que cela représentait d'avoir de nombreuses femmes à ses pieds, rien qu'avec ce bout de tissu Made in Italia. Mais à tout les coups, à sa prochaine réplique, Cloclo allait lui reparler de son allure, ou bien même tenté de répondre à sa précédente phrase, avec un truc sensé être plus acide et méchant. Le truc, c'est que Kaoremas se doutait de ce qu'il allait faire, et donc son argumentaire de réparti était bien préparé à ceci.


" J'oubliais ! Même si je sais que tu vas répondre un truc, normal plus cinglant que je viens de faire, car tu n'as pas l'air de comprendre que la tâche que tu fais ici, est aussi voyante qu'une verrue sur le cul d'un gamin, je te conseillerais de faire gaffe, on sait jamais ce qui peut arriver dans ce bas monde. Je rajouterai même que dans l'instant présent, on pourrait même te confondre avec un chien errant, souffrant d'une gale maladive, qui finira à la fourrière, et sans doute finissant sa vie par une petite piqure tout gentille. "

Tien donc, avait il osé parler pendant que le vizard déblatérait son discours qui n'avait pas vraiment de sens. Oui cela était possible, mais le flot des mots qui se déversait de la bouche de Kaoremas était sans doute un peu trop imposant. C'est vrai que ces derniers temps, il n'avait pas la langue dans sa poche, et avait souvent tendance à insulter un peu n'importe qui pour n'importe quoi. Pas vraiment que cela est le but de blesser son adversaire, ou encore de faire baisser sa psychologie, mais bon c'était tellement commun de se faire rembarrer par le fait qu'il portait un costard, sept jours sur sept. Cela devient un peu lassant à la fin, les gens n'avaient ils donc aucune conscience, qui si il en portait si souvent, c'est qu'il aimait cela, et que pour lui, un costume trois pièces est la quintessence du savoir vivre d'un homme. Bref, va falloir que le gens changent d'avis d'ici peu de temps, car faudrait pas s'étonner de voir des maisons cramées, des gens découpées en plusieurs morceaux et tout le tutti quanti. Il est comme ça Kaoremas quand il s'énerve, il explose, il éparpille, il oblitère, tout en gardant sa classe naturelle.

Bon en plus c'est pas que Cloclo était inintéressant, mais presque. Autant s'énerver contre un mec qui vous rembarrait c'était sympa, mais parler devant un mec qui ne réagit, fait comme ci cela coulait sur lui comme de l'eau, y'avait que dalle de passionnant. L'attention que l'ancien dieu de la mort lui portait diminuait exponentiellement depuis le début de la rencontre. Si il ne réagissait pas d'ici peu de temps, y'a de grandes chances que le vizard se barre vers l'infini et l'au delà, il avait bien d'autres chats à fouetter, ainsi que quelques poneys à peindre dans le doute. Ah non le voila qui se levait, bah enfin c'était pas trop tard quand, il a l'air mou, mais une action comme cela ne va pas lui pomper toute son énergie quand même. Relevant doucement sa tête, pour la mettre en face de celle de Kaoremas, qui le surplombait de quelques centimètres, Cloclo semblait être vraiment sur de lui. Bien que son reaitsu semblait imposant, y'avait pas de quoi casser trois pattes à un canard. Pis ce truc noir qui l'entoure c'est sensé faire peur ? Parce que si c'est le but, bah c'est loin d'être gagné. Même avec ce sourire de sadisme pur, Kaoremas en avait vu de bien pire durant sa vie spirituelle.

« Et si on devenait sérieux ? Enlèves moi ce déguisement, et montre moi ta véritable forme. »


Bah oui, bah bien sur, et tu veux aussi que le chocolat mette le papier alu dans la marmotte ? C'était pas la fête du string mec, faut pas croire que le fait d'être un mec ultradark, avec un esprit se devrait roxxer du poney par paquet de dix, qu'on allait obéir à tout tes ordres. Limite la, le vizard avait envie d'exploser de rire en le voyant. En fait ce mec, c'était pas seulement un clochard, mais un clown clochard, le genre de mec qu'on aurait viré d'un cirque par incompétence. Alors que la situation était pas vraiment habituelle, elle prenait de plus en plus une tournure comique. N'en pouvant presque plus, Kaoremas ne put retenir un rire qui venait du fond de lui, non franchement ce mec était drôle même si il ne le savait pas. Un vrai rire à gorge déployée se fit entendre dans le parc, résonnant quelque peu, et faisant envoler quelques oiseaux. Reprenant son souffle, il ne put s'empêcher de répondre à Cloclo.

" Y'avait longtemps que j'avais pas ri comme cela. Un mec aussi darkkikoolol qui en plus est doté d'un humour aussi rapide, j'en avais rarement vu. Je te remercie d'avoir égayé ma journée. Bon tu m'excuseras Sasuke, mais y'a des cailloux que je dois aller cueillir. '


Mouhahaha la bonne blague, non mais la fallait pas s'attendre à quelque chose de mieux. Ce mec avait l'air d'être tout droit sorti d'un manga pour adolescent, ou le héros ultradark, avait une aura noire de la mort qui roxx, et qui était un sadique pur. La vrai caricature du méchant. Et la y'en avait un en face du vizard, et faut dire qu'il en avait pas vu depuis le temps. Juste pour cela, il lui montrerai une once de respect, mais pas plus, faut pas exagérer non plus. Bon le vizard va quand même lui répondre un truc, pour lui faire croire qu'il s'intéresse à lui.<

" Si tu veux y'a un cirque dans la ville, et ils ont besoin d'un Yingil comme toi pour distraire le public. "

Voyant le Shebali attraper du gravier par terre, le vizard se demande bien pourquoi il faisait ça. Était il tellement simplet pour avoir pris au pied de la lettre, l'expression " Aller cueillir des cailloux ", alors que c'était une façon détourner d'aller lui demander de chier dans une fiole. Donc en plus de passer pour cloclochard, et encore, même eux auraient honte de l'accepter, ce machin possédait proche de celui d'une moule anémique. A se demander comment il faisait pour y arriver dans la ville. C'est marrant quand même comment les mecs qui arrivent à péter plus haut que leurs culs, dont sans doute cela était l'origine de l'odeur venant de ce Yingil, pouvait monter dans l'échelle sociale sans en tomber. Fait un peu penser à l'évolution en fait. Sauf que dans le cas présent, ce Cloclo avait sans doute plutôt louper une branche, au lieu de grimper vers le sommet. Mais trêve de galipandages, laissons le dans sa plate ignorance. Ne se souciant que peu des graviers lui arrivant dessus, Kaoremas mis en place un AT FIELD juste sur la trajectoire de ceux ci, pour qu'il revienne dans la face de l'autre mou du bulbe. Bien sur tout ceci à été effectué discrètement, sans qu'aucun geste de la main ne se voit, profitant aussi de l'invisibilité de ce mur de protection.


En fait le pire dans la situation actuelle, était le sourire niais qu'affichait l'autre pingouin en croyant que sa répartie était digne d'un poème vogon. Mais bon, comme on le dit souvent, faut laisser ses chances aux enfants, leurs faisant croire qu'ils ont raisons, jusqu'à qu'il se casse les dents en faisant du vélo, tout ça pour finir par un classique ' Je te l'avais bien dit' . Mais la, quand même, le guerrier masqué n'avait pas rencontré de mec aussi chiant depuis longtemps. Même un épisode de l'inspecteur Derrick aurait été moins ennuyeux que de causer avec un amas de viscères putréfiés comme Cloclo. N'écoutant pas ce qu'il disait, et faisant encore moins attention aux élucubrations que Yingil essayait de faire passer, Kaoremas mit une de ses mains devant sa bouche, avant de bailler bruyamment pour bien se faire entendre par lui.


' Oh pardon, excuse moi, je ne t'écoutais pas, y'a comme un bruit de fond qui parvient à mes oreilles c'est vraiment désagréable. Oh, je te remercie quand de m'appeler Platode, car contrairement à toi, j'ai un quelconque utilité dans la vie. Car si on part sur de la comparaison, c'est vrai que tu est beaucoup plus proche d'un amas d'organismes unicellulaire, que l'on retrouve souvent accroché sous sa chaussure, et qui porte bonheur si on marche du pied gauche dedans. "

Bon, c'est pas le trou, mais le tampax vite avec tout ça. On rencontrait que rarement quelqu'un d'aussi inintéressant, et plus le temps passait, et plus Kaoremas était tenté de couper à cette discussion, ne cherchant même pas à savoir qui il était vraiment, préférant le laisser pantois dans sa débilité naturelle. Super, en plus il ferme les yeux.  Rajoutons les adjectifs, débile congénitale à tendance consanguine et narcoleptique, à la longue des noms d'oiseaux désignant Cloclo. Que faire pour relever le niveau de la conversation. Peut être lui monter qui il était vraiment, histoire qu'il soit content, qu'il ne se sente plus pisser et qu'il laisse les adultes travaille, EUX. Avalant un Soul Candy, le vizard se sépara de son corps artificiel, pour se montrer sous sa véritable nature. Bon faut dire que ça change pas trop son apparence. Le costard est toujours, la canne aussi, le seul point de différence, sont les deux katana pendant de chaque coté de son corps. Mais vieux fallait pour le Shebali que ceux ci ne sortent pas de leurs fourreaux, sinon cela annonce une lente et douloureuse agonie.

" Voila ! Content ? C'est bon ? Tu veux peut être que je borde ton lit et que je te chante une chanson pour t'endormir ? "