You touch me tralala ~

You touch me tralala ~

L'astre puissant et luisant commença à montrer lentement le bout de son nez, réveillant doucement le monde où il apparaissait. Chatouillant les plus hauts sommets montagneux et venant caresser sensuellement les vastes prairies molles où broutait tranquillement quelques bêtes par ci par là. Le jour commençait à poindre lentement, en marquant le début d'une nouvelle journée. Journée qui s'annonçait radieuse car déjà, le ciel était d'un bleu azur magnifique, aucun nuage ne venait gâcher se spectacle, enfin si, un seul. Une unique masse blanche s'avançait lentement dans l'étendue du ciel. Ce même nuage ajoutait comme une touche de poésie à cette scène, une touche de liberté, de gaieté mais surtout, d'espoir. A lui même il ressemblait l'espoir et la liberté, un nuage seul qui luttait contre la solitude et se débattait pour garder sa liberté en ayant toujours espoir. Ce nuage à qui on donnait l'apparence la plus féerique possible, celle qui illustre le mieux ce qu'il est vraiment. Un oiseau, un oiseau à ailes déployées, un oisillon totalement frêle qui vient d'apprendre à voler, et qui ne s'arrêtera certainement jamais de planer. On à toujours dit que les nuages prenaient la forme de nos rêves, alors est-ce cet oiseau qui apparaît le plus souvent? Pourquoi tant rêver de pouvoir prendre son envol, voler est le rêve de tout le monde. Et les seuls êtres qui sont capables de voler sont les oiseaux et les nuage. Serait-ce alors là la liberté elle même qui s'offre à mes yeux, aurais-je alors la chance de revoir cet oisillon avide de liberté ? Certainement non, mais il faut espérer, s'accrocher et peut-être qu'un jour il reviendra pour m'emporter avec lui. Peut-être qu'un jour, il me prendra sous son aile pour m'apprendre à vole, certainement pas. Je ne peut pas apprendre à voler, c'est impossible et pourtant tellement tentant. Que serait ce rêve si un jour, il devenait réalité? Sur quoi pourrions nous ensuite jeter notre dévolu ? Il ne faut pas défier les lois de la nature, qu'importe si c'est dur au début, la liberté doit rester rien d'autre qu'un rêve et pas plus, jamais. Ca peut peut-être paraître moins féerique, c'est la véritée.

Une journée radieuse, une bonne morale et la tête dans les nuages, rien de mieux pour commencer alors une bonne journée. Il ne manque plus qu'un magnifique endroit, cherchons donc cet endroit... Cela peut paraître simple et aisé, rien de tout cela car chaque endroit du monde à sa part de beauté. Chaque lieu recueille en son sein une grande beauté, pensez-vous des endroits les plus pauvre que ce ne sont que de vulgaires trous à rats? Des nouvelle constructions que ce ne sont que de grandes parois humide et sans beauté? Je ne suis alors pas en accord avec vous, les soit-disants trous à rat sont des lieux où l'on constate la solidarité des hommes, leur obstination à vivre. Et les quartiers les plus côtés, vous ne pensez pas qu'un jour, quelqu'un à rêvé de les construire? Ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres... Pourtant, je ne me dirigerais ni vers l'un, ni l'autre. Vous voyez ici, ses grandes plaines de verdures abondantes et ses forêt luxuriantes? C'est peut-être aussi quelque chose d'envisageable mais toujours pas. Allons encore chercher plus loin, un tout petit peu plus loin près de cette forêt aux reflets bleutés. Une petite rivière, un endroit charmant que l'eau à la texture de velours rend encore plus attirant. Pourtant, c'est un calme plat que personne ne vient interrompre, est-ce parce que c'est une heure plutôt de bon matin et de réveil? Peut-être, même très certainement mais aucune importance, rapprochons nous tout de même de ce petit ruisseau ayant attiré mon attention.

Déjà, l'herbe émet un doux crissement lorsque j'y pose le pied, c'est un bon signe. Rien de mieux qu'un duvet soyeux et agréable ne pensez-vous pas? Une ombre reposante baigne ce petit duvet d'une fraîcheur agréable que le vent fait devenir une brise légère, faisant remuer doucement les branchages des arbres protégeant cet endroit. Un magnifique décor, les feuilles se dessinant sur le sol comme des ombres chinoise, nous permettant de suivre du regard cette valse gracieuse mené par la brise légère du matin. Parfait, exactement ce à quoi je songeait. Pour parfaire la scène, il reste l'eau, rien qu'en approchant un doux clapotis me parvint aux oreilles, donnant un certaine mélodie. Déjà, la couleur de l'eau, turquoise et presque translucide, une eau peut-être pure? Parfait, ce sera le décor, il ne me reste plus que l'homme à choisir. Le placer et... action.

De petites vaguelettes prirent leur base au bassin de l'homme, allant jusqu'à la rive en formant une multitude de cercles concentriques, du remous dans l'eau. Chaque geste, pas, émettait ses ondes si caractéristiques de l'eau. Un peu comme un détecteur de mouvement mais que l'on ne peut pas contrer. Même Moïse après avoir séparé la mer en deux n'à pas laissé derrière lui un calme plat. L'homme semblait s'amuser de ses remous, venant lui chatouiller la peau tout en lui lavant. Il avait laissé ses vêtements au soleil, souhaitant profiter pleinement des bienfaits de l'eau contre sa peau pâle dénudée. Il est toujours bon de prendre une pause pour prendre soin de soi, c'est exactement ce que faisait Kensei pour l'instant immergé jusqu'au bassin.

L'homme plia les genoux doucement, prenant appui pleinement sur la plante de ses pieds ancrée dans la terre parsemée de galets qui formait le lit de cette rivière. Attendant légèrement d'être près, il poussa sur ses jambes et plongea dans l'eau fraîche, surpris pas la bonne température de celle-ci. Décidément cette journée semblait sourire au vizard étant tombé sur un fort agréable endroit. Pendant un court instant, il s'abandonna lentement dans l'eau, se dirigeant rapidement vers le fond de la rivière pour remonter à la surface rapidement. Il ferma les yeux, sentant les gouttes d'eau suivre les courbes de son corps, lui procurant un bien fou et en même temps une sensation de picotements en même temps. Il fit quelques pas vers la berge, l'eau ne lui recouvrant que les tibia à présent. Il ferma les yeux doucement, essayant de profiter de ce moment.

You touch me tralala ~

Une lueur blanche illumina alors doucement l'esprit de Kensei, une présence... Quelqu'un et ce quelqu'un possédant un reiatsu non négligeable. Seulement, il n'était pas capable de déterminer à qui il appartenait et de quel sexe appartenait le possesseur de se reiatsu. Il choisit de rester où il était regardant autour de lui dans un état de concentration extrême. Les sourcils froncés en fixant d'autant plus la berge. La vigilance était de mise étant donné la position de faiblesse dans laquelle il était, il n'avait pas son sabre, erreur fatale s'il tombait à un adversaire puissant. Tout cela était évident inutile car il était se débrouillait aussi bien au corps à corps, de toutes il n'était pas prudent d'aller chercher ses affaires, il pourrait très bien tourner le dos à la personne présente. Peut-être se faisait-il des idées, peut-être que cette personne ne lui voulait pas de mal, mais si c'était le cas, elle ne l'observerait pas et ne resterait pas ici.

De plus il était impossible qu'elle n'ait pas détecté sa présence vu qu'il ne s'était pas méfié et n'avait pas chercher à masquer sa présence. Quelle stupidités, tout le monde sait que l'on doit toujours rester sur ses gardes, toujours. Il avait commît une erreur mais ce n'était pas pour autant le cas d'en faire tout un plat. Néanmoins, ce qui inquiétait le plus Kensei était l'aura qui s'échappait de cette personne, elle semblait plus... noire et inquiétante. Le vizard leva les yeux et là il vit cette personne, une femme... Quelle poisse en plus! Le plus inquiétant, c'était son apparence... On ne pouvait pas dire qu'elle soit moche, en effet elle était plutôt attirante qu'autre chose. Pendant un instant, Kensei resta à l'observer, bien évidemment elle ne l'avait certainement pas encore vu mais il ne devait pas se laisser distraire.

Lentement il sortit de l'eau fraîche sans faire de bruit, espérant ne pas attirer l'attention de la femme, déjà intéressée par ses vêtements, il se demandait vraiment ce à quoi elle pensait. Il n'y à vraiment rien d'intéressant à observer des vêtements. Néanmoins cela lui permettait d'avoir le temps de se retrouver dans son dos après avoir gravi l'arbre, toujours dans un silence absolu. Sans réfléchir, Kensei poussa l'Arrancar dans le vide, sautant à sa suite. Bien évidemment, il passa sa main dans la nuque de la jeune femme pour faire en sorte de ne "pas lui faire mal". Assurément, il avait calculer son coup et lorsqu'ils touchèrent le sol il fit en sorte de se retrouver au dessus d'elle, une main derrière sa tête et l'autre plaquée sur sa gorge. Le genou exerçant une pression sur le ventre de l'Arrancar.