Saké?... sûre que je connais le Saké. ( Pv : Tsu, Shun)

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Bleu, tel en était le ciel, reniant ces odieux nuages, une journée destinée à offrit un peu plus de chaleur aux âmes les plus troublées. Ce matin là, c’est en sueur que s’éveilla Leto. Ses yeux papillonnèrent quelques secondes, avant que le songe ne s’estompe, tout comme cette peur infantile dont témoignait encore son souffle un peu court. Il était allongé en travers de son futon, la couette gisant au bas de ses pieds et excentrée par rapport à la couche. Son souffle était bien court en sa poitrine, et lorsqu’il se redressa à demi de son oreiller, ce fut pour constater au contacte de ces doigts la moiteur de son corps contre son yukata de nuit. Lentement, Yongil s’assit et voila son regard un peu embué et épris de ses images sempiternelles, afin de se reprendre en une brève méditation. Il avait manqué l’aube…Mais qu’importe son jeune frère n’étant point en la demeure, ce n’était que partie remise que d’admirer le levé du soleil avec lui. Un fin soupire s’extirpa de ses lèvres un peu asséché par l’agitation de cette nuit, avant que le Roku ban tai San seki ne se décide enfin à se muer dans cette chambre si vaste et harmonieuse par son vide et sa simplicité.

La douche fut un bien fait pour son esprit et son corps, pour ensuite s’en soustraire et revêtir son uniforme. Une femme dont le visage témoignait de nombreux âges, vint pénétrer dans la pièce et se rapprocha de Leto, non sans le saluer avec cependant une manière un peu familière…Mais quoi de plus étonnant quand il s’agissait là de Kihoko, sa propre nourrice. Aucun mot ne fut échangé, surtout concernant le petit coup d’œil qu’elle porta sur le futon. Il n’y avait rien à dire sur cette nuit agitée, c’était si habituelle et un sujet sensible. Elle se contenta simplement de coiffer le second enfant de Teyu tout en fixant son peigne sombre, rappelant à tous son appartenance. D’un mouvement noble et respectueux Yongil attrapa son zanpakutoh et le glissa à son flanc, la lame dressé vers le bas, tandis que Kihoko lui rapporta avant de partir qu’il devra être présent d’ici trois jours pour une réunion dont il serait le sujet principal, et en second lieu de mieux contenir son plus jeune frère, simple rappel de la part de sa mère. Leto n’offrit qu’un visage impassible et doux en cela, se remémorant parfaitement les agissements de Liet à l’académie, pendant la petite démonstration. Puis il disparut à son tour en direction du Taisha de la Sixième. Là, tout ne fut que routine ne ce qui concernait de guider quelques nouvelles recrues ou bien de s’activer à quelques paperasses, une habitude qui lui permettait de ne pas trop réfléchir à cette réunion du clan.

Mais qu’importe, ce n’est que vers midi qu’il quitta enfin son service pour se diriger vers l’extérieur du Seireitei…et même au-delà, en direction d’un lieu qu’il n’avait pas visité depuis bon nombre d’année. Cela devait dater de l’époque où il n’était encore qu’un étudiant en compagnie de Tsukane. Si ce lac n’avait oint changer…immuable au fil de ce chronomètre universel, il n’en était pas de même pour Yongil, qui voyait son univers changer peu à peu, se confrontant avec cette pensée rebelle à ne pas renoncer à cette amitié qui le liait. Du moins tel fut le ressentit du jeune noble, alors qu’il foulait paisiblement de ses pieds cet herbe encore bien verte, contemplant d’un regard insondable la surface de cette eau clair. Comment avaient-ils pu ne plus se rendre en cet endroit si magnifique ?...une erreur en soit. Leto se pencha légèrement sur le rebord, et observa avec attention son propre reflet, se rappelant la première fois qu’il avait aperçut le sietch de son monde intérieur. Sauf qu’en cet instant ses pupilles n’étaient nullement bleus sur fond bleu. Un tout petit sourire, trop éphémère pour être réelle se mira sur ses traits juvéniles. C’est à ce moment qu’il ressentit le reiatsu de son amie de toujours et pour ainsi dire, sa seule confidente, se rapprocher. Alors, concédant à cela, il se recula d’un pas, ne daignant point lui subsister l’envie de le pousser à l’eau et revint auprès d’un saule dont les racines profondes s’abreuvaient de cette source si bénéfique.

A l’arrivée de Tsukane, le Roku ban tai San seki se contenta d’incliné faiblement du chef et de lui souhaiter le bonjour, avec cette manière à la fois noble et un peu plus décontracté, car après tout, personne n’était ici pour lui rappeler son rang, mais en même temps il était difficile d’enrailler tout une éducation. Il l’invita à s’assoir, alors qu’il prenait lui-même place non sans reposer Ghanima à sa droite et commencèrent à converser tranquillement. Bien qu’impassible, Leto était ravis intérieurement de la savoir en bonne santé, et ne semblait pas avoir eut une quelconque blessure, suite à cette mission commune. Cependant, durant les combats, pas une seule fois ils ne s’étaient croisés. D’un geste habituelle, le noble glissa une main en son sein et soutira un nounours en chocolat, conçut exclusivement par le chocolatier de sa demeure et le tendit simplement envers son amie et collègue, avant de s’en prendre un pour lui-même non sans le savouré en le laissant un peu fondre en sa bouche. C’était là un tic qui ne l’avait jamais quitté depuis l’enfance, et une saveur rassurante ou bien apaisante. Une fois avaler il se contenta de proférer :

- Si tu devais changer une chose en ton existence, qu’est ce que ce serait ?

Une question bien étrange, alors que ce silence serein venait tout bonnement de se briser. Cependant il y avait quelque chose de sérieux en cette demande qui n’engagea à rien malgré tout. Une petite porte liée à l’évasion et à l’envie d’avoir un point de vue totalement éloigné de celui que notre noble connaissait si bien. Un point de vu restreint et contraignant. Assit en tailleurs, Leto rompait sciemment avec cette attitude purement adapter par l’étiquette, mais c’était bien le seul relâchement physique de sa part, si on omettait cette question singulière.

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And all that jazz

Une journée d'été comme il y en avait tant, le soleil, la chaleur accablante qui faisait suer tous les membres de la Onzième Division plus que d'habitude lors de l’entraînement, dégageant l'odeur caractéristique d'un vestiaire de mecs qui n'avait pas été nettoyé depuis des mois. Mais les petites gouttes ruisselantes n'allaient réellement bien qu'à une seule personne : le troisième siège. Les voir couler lentement sur les muscles de son torse faisant grandir une chaleur coupable dans le sein de la jeune Yon Seki qui remplissait quelques papiers dans le bureau. Il fallait vraiment qu'elle parte de là avant de se mettre littéralement à baver en regardant l'homme.

Allez hop, on se bouge, on sort, on va voir ailleurs si on y est ! Il était un peu plus de midi lorsque la demoiselle quitta les quartiers de l'Achillée pour se rendre dans le Rukongai, non loin de l'endroit où elle avait grandi. Mais elle n'irait pas voir ses parents, ni ses deux frères qui n'étaient pas entrés au service de la Cour...Tous trois réprouvaient son choix de vie, et elle ne leur rendait visite que pour le strict nécessaire. La rouquine avait bien assez des sermons moralisateurs de Sen et de la mine effrayée de Sohan aussi souvent qu'ils le pouvaient... Là c'était le lac qui l'intéressait, et surtout sa fraîcheur. Avant qu'elle ne soit en vue de l'étendue d'eau limpide, elle sentit un reiatsu qu'elle connaissait par cœur : Leto. Son ami avait eu apparemment la même idée qu'elle, ce lac où ils venaient souvent lorsqu'ils n'étaient qu'étudiants lui rappelait bien des souvenirs.

Un sourire habilla le visage de la demoiselle lorsqu'elle aperçut enfin le jeune homme assit au pied du saule séculaire qui se dressait là. Elle prit place à côté de lui, s'adossant au tronc, et le suivit dans une conversation banale et rassurante de normalité. Il n'y avait jamais eu entre eux de rapports de force ou de hiérarchie, ils se connaissant trop bien et depuis trop longtemps pour ça. Elle prit la confiserie qu'il lui tendit, souriant un peu plus avant d'en croquer la tête, comme à son habitude, laissant le chocolat fondre sur son palais. Elle ne savait trop que répondre à cette question si soudaine mais si légitime de sa part, aussi elle attendit d'avoir fini le morceau pour répondre.

Hum....une paire de seins un peu plus grosse ! Non je rigole...je ne sais pas trop, la vie que j'ai me plait, même si tout n'est pas parfait. Je suis libre de faire ce qui me chante, je me bat pour ce que je crois être juste, je me trouve là où j'ai toujours souhaité être, prêt de lui, même s'il n'en sait rien....Et même ça je ne voudrais pas le changer...Pourquoi demandes-tu ça?

Que lui répondre d'autre de toute façon ? Elle savait un peu près pourquoi il en venait à ce genre de questionnement, l'avenir s’obscurcissait de jour en jour pour le fils aîné des Yongil, et Tsukane ne pourrait rien y changer de toute façon. La rouquine mit le deuxième morceau du nounours en chocolat dans sa bouche pour éviter d'avoir à répondre trop vite, trop brusquement, et son regard se perdit dans les reflets argent et or de l'eau, miroitant sous ce soleil de plomb.

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La matinée avait été plus que surchargée pour le capitaine de la huitième division, étant debout avant même que l'aube ne pointe le bout de son nez, Kyôraku s'était adonné à la tâche de remplir la paperasse pour s'en débarrasser vers le milieu de la matinée. Contrairement à ce que certains peuvent penser, cette paperasse s'avère être importante puisqu'elle se compose des rapports de missions, bilan de la division ainsi que des documents un peu plus secrets que seul les le commandant en chef et les capitaines avaient accès. Malgré cette lassitude que représentait cette tâche, Shunsui, en bon capitaine, devait se résoudre à remplir ces feuilles rapidement s'il ne voulait pas être coincé dans son bureau pendant toute l'avant-midi! Plongé dans son travail, il ne vit pas l'heure passée, ce fut les rayons du soleil qui le ramenèrent à la réalité, regardant sur son bureau, Kyôraku remarqua avec satisfaction que les trois quarts de la paperasse avaient été complétés! Une pause bien méritée attendait le capitaine de la huitième division, quittant son bureau il observa les shinigami de sa division qui eux venaient à peine de commencer leur journée. Un petit sourire se dessina sur les lèvres du capitaine, une autre magnifique journée était en vue! Et qui dit magnifique journée veut aussi dire ballade dans les jardins avec le lieutenant Nanao! Malheureusement, le commandant en chef du Gotei 13 avait demandé une réunion de dernière minute où les capitaines devaient s'y présenter obligatoirement. Eh bien tant pis! C'est Nanao qui va être triste! Allant rejoindre son ami de toujours en chemin, Ukitake Jûshirô, le capitaine de la huitième division alla rejoindre cette réunion non sans connaître le réel sujet de cette assemblée. La situation actuelle à Karakura fut le sujet du jour à cette réunion puisque très récemment, la ville avait subi une attaque de Hollow où des Arrancars s'étaient mêlés à la petite fête. Kyôraku n'avait pas été dans le monde réel lorsque les combats entre Shinigami et Arrancar eurent lieu, mais les rapports qu'il avait lus lui avait informé que cette bataille n'avait pas très bien fini pour les deux camps. Puisque le danger d'une nouvelle apparition de Hollow, et peut être même d'Arrancar, était assez grand, le commandant en chef avait décidé de renforcer la présence des Shinigami dans la ville. Pour se faire, une équipe sera formée et sera composée d'une dizaine de Shinigami avec un capitaine à la tête de l'équipe. Le choix du capitaine partant ne fut pas trop compliqué puisque le commandant en chef avait nommé sans aucune hésitation le capitaine de la huitième division, c'est sur ce choix que la réunion fut conclue.

Lorsque Shunsui fut sorti de la salle de réunion, il quitta le Seireitei pour s'enfoncer dans le Rukongai. Aller hop, une petite ballade pour se changer les idées, la formation de son équipe pouvait attendre, après tout, le départ n'était prévu que pour demain soir et le capitaine avait déjà sa petite idée des hommes et femmes qu'il allait emmener avec lui. S'arrêtant devant un magasin spécialiste en alcool, le capitaine de la huitième division avait l'habitude de venir acheter son saké dans cette boutique, le vendeur étant habitué à la présence du Shinigami il n'était pas rare que celui-ci propose des rabais sur le saké de Shunsui. C'est en emportant une dizaine de bouteilles de saké que le capitaine partit en direction d'une source d'eau où il avait l'habitude de se rendre lorsqu'il avait besoin d'un moment de solitude pour se vider l'esprit et ne penser à absolument rien, quoique, une dizaine de bouteilles de saké comme accompagnement était peut être un peu trop excessif. Peu à peu, le brouhaha des quartiers de Rukongai se dissipa pour laisser place au calme réconfortant de la nature, au loin on pouvait apercevoir un lac. À la vue de cette source d'eau, un sourire se dessina sur les lèvres du capitaine qui leva la tête quelques secondes histoire de contempler le ciel qui s'offrait à lui avant de s'approcher du lac d'un pas lent tenant fermement sa boîte remplie de saké. Deux silhouettes apparurent dans le champ de vision du capitaine qui s'arrêta quelques instants pour tenter d'identifier les intrus qui avaient osé pénétrer dans son antre de quiétude, c'est avec étonnement qu'il constata que les intrus étaient en réalité deux shinigami...Un homme et une femme pour être plus précit, reconnaissant assez facilement les deux personnages, Kyôraku s'approcha de leur position. Les deux shinigami ne semblaient pas avoir remarqué la présence du capitaine, étant engagés dans une conversation.

-Yare yare...On dirait que mon petit endroit secret n'est plus si secret!

Déposant sa boîte, on pouvait entendre les bouteilles de saké s'entrechoquer à l'impact.

-Puis-je vous tenir compagnie?

Affichant son sourire chaleureux habituel, Kyôraku fixa les deux shinigamis qui se trouvaient à être le troisième siège de la sixième division, Yongil Leto, ainsi que le quatrième siège de la onzième division, Kozuki Tsukane. Deux personnes que le capitaine de la huitième division eut la chance de côtoyer à quelque reprise, mais cela c'était limité à des discutions assez brève, peut être était-ce le temps de reprendre tout ce temps en discutant sérieusement avec du saké?

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Le noble s’allongea sur l’herbe comme si quelque part il ressentait l’envie de faire un peu plus le pied de nez à l’étiquette. C’était un peu surprenant de sa part, même envers Tsukane, car en général elle devait faire maints efforts pour le détendre et lui faire enfreindre un peu le protocole, ou du moins… l’oublier un peu pour un temps. Ses Iris se perdaient sur les branches retombantes dans l’eau, alors qu’un sentiment de paix se manifestait en son être, alors que ses oreilles écoutaient tranquillement les quelques mots de son amie. Des phrases railleuses mais nullement porté à l’offenser. Qu’aurait-elle pu dire de plus de toute façon ?..A question absurde, réponse absurde n’est ce pas ? Dans le fond, peu lui importait d’épouser une femme pour le clan…c’était son devoir après tout. Mais curieusement il y avait cet échos qui lui disait qu’il y avait bien mieux que de courtiser par une tradition purement pompeuse, une noble inconnue. Se voyait-il déjà écrire un poème de sa main et ce, sous forme de calligraphie pour l’offrir à cette femme, attendant seulement quelques heures pour qu’elle lui réponde ou non de sa main, pour ensuite la rejoindre le soir pour passer la soirée à discuter. Je dis bien discuter car c’était ainsi que cela devait se dérouler… parler jusqu’à l’aube avant de rejoindre sa demeure et à nouveau écrire un poème ayant pour thème le ressentit de cette veillée.

A cette pensée, il eut un petit sourire ironique…et fini par se redresser en tailleurs, délaissant quelques brindilles d’herbes sur ses cheveux sans que le noble ne daigne s’en rendre compte et fini par formuler de sa voix atone mais douce :

- C’était stupide de ma part je le crains. Mais ta réponse l’est bien moins qu’il n’y parait en fin de compte... Je pense que tu trouverais ridicule que de me voir écrire un texte poétique destiné à une femme dont je ne connais rien, pour ensuite attendre sa réponse, et si positive, me voir la rejoindre toute une nuit durant, en conversant devant un thé jusqu’au petit matin. N’est pas ?

Dans un sens cela lui paraissait barbant, mais après tout n’était il pas le jeune homme tout comme il faut? Enfin a entendre le clan oui, bien qu’il avait toujours cette petite tendance à fréquenter son amie, quand bien même elle se trouvait maintenant au sein d’une Division. Il avait fallu que ce soir la Onzième. Cependant ce n’était pas comme si Leto ne le savait point. Elle le lui avait dit tant de fois..et puis c’était en son caractère. Un tempérament proche d’une furie, mais curieusement cela ne faisait pas peur à notre Yongil, bien au contraire, c’est un peu ce qu’il aimait en elle. Cela lui conférait cette idée de véracité et non de fausseté, tout le contraire de son propre monde, basé sur l’apparence. Il reprit u nounours et l’avala avec attention, appréciant sa saveur sucrée et n’en ajouta pas plus.

C’est alors qu’une énergie spirituelle se manifesta non loin d’eux, douce, tranquille et puissance, apportant un sentiment de convivialité. Elle se rapprochait de nos deux compères, avant de dévoiler pleinement l’identité de son porteur, le taisho de la huitième Division, Kyoraku Shunsui. Ce dernier paraissait surprit de trouver deux être comme eux au bord de ce lac, faisant aisément comprendre par sa petite réflexion, qu’il venait contrairement à tout deux, souvent en cet endroit. Mais qui pouvait l’en blâmer, car tout ici appelait à se détendre. Comme un rappel et par réflexe, Leto reprit une position plus traditionnelle c'est-à-dire en geiza afin de paraître plus polie. Il n’ignorait pas le côté plutôt décontracté de cet homme, mais il appartenait à un clan plus haut que le sien, quand bien même ils n’étaient pas en service à ce moment précis, la lignée ne devait pas moins être respectée. Le visage de notre Roku ban tai san seki ne démontrait rien que cette douceur impassible et nullement froide envers shunsui et s’inclina simplement pour le saluer à son tour.

- Bien le bonjour Kyoraku Taisho, se serait un honneur que de vous tenir compagnie.

Comment refuser après tout. Malgré tout, le regard avisé de notre Yongil n’avait pas manqué cette boîte dont un son nullement méconnu et signe de prudence, venait tinter à ses oreilles…Du saké sans doute. Une boisson alcoolisé pour les néophytes et qui n’était guère tolérable pour un noble tel que Leto. Non pas réellement pour une question de bonne conduite, car après tout la boisson était une preuve de virilité pour peu qu’on sache s’arrêter à temps. Mais voila c’était en cela que pêchait littéralement Leto..il était d’ailleurs persuader que jamais Tsukane ne l’avait vu saoul et grand bien lui fasse. Le noble lui se rappelait fort bien les déboires qu’il avait dû affronter alors que son instructrice lui avait ordonné de boire tout un pichet de Saké..il ne lui avait fallut que d’un verre pour ne plus rien maîtriser du tout… Leto donc, restait sagement silencieux après cela et observa un peu le lac, l’air insondable en fin de compte.

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Recorded Butterflies

Plus il lui parlait des traditions nobles sur le mariage, et plus elle les trouvait ridicules. Son cœur se serra à l'idée que ce fameux jour viendrait bientôt, mais qu'y pouvait-elle de toute façon ? Un sourire passa sur le visage de la demoiselle quand elle vit les petits bouts d'herbes et les quelques brindilles prisonnières de la chevelure brune de son compagnon. Du bout des doigts, elle enleva quelques uns de ces ornements plutôt étranges sur la tête du jeune homme avant de lui sourire pleinement.

Si on te voyait franchement...ta famille dirait que c'est encore de ma faute!

Prémonition ou juste instinct ? Toujours est-il que la jeune femme sentit un reiatsu s'approcher, non pas de ceux agressifs des hollows qui s'égaraient parfois au Rukongai, mais celui calme et paisible d'un taisho connu de tous. Kyoraku Shunsui, le Hachi Ban Tai Taisho, plus connu sous le nom de ''la feignasse alcoolo'' dans les rangs de la Onzième Division. Non pas qu'il n'était pas apprécié là bas, ou en tout cas toujours plus qu'un coincé dans le genre Kuchiki-taisho, mais on préférait toujours ceux avec qui on avait des points communs. La question qu'il posa était néanmoins totalement rhétorique, les deux jeunes gens n'auraient décemment pas pu lui dire d'aller voir ailleurs s'ils y étaient et de se trouver un autre coin pour picoler sa caisse de...saké ?

Se redressant légèrement, la jeune femme passa son regard sur ladite caisse avant de remonter pour dévisager le capitaine dans un grand sourire. Voilà un homme comme elle les aimait : combattant aguerri, drôle, avec une sacrée descente...dommage qu'il soit aussi peu porté sur les affrontements. Sans se départir de son sourire, elle se rapprocha un peu de Leto et se cala contre le tronc de l'arbre.

C'est un honneur que d'avoir comme compagnie la vôtre, Kyoraku Taisho.

Du bout des doigts, elle joua un peu avec l'une des brindilles trouvées dans la chevelure de son ami, ses yeux fixant ce lac qu'elle connaissait bien mieux sous sa version nocturne. Elle savait qu'un peu plus loin, à peine visible au dessus de la surface de l'eau, se trouvait un petit rocher plat où elle avait vu une certaine naïade se prélasser un nombre incalculable de fois. Ce fameux lac qui se trouvait non loin de chez ses parents, celui qui était le miroir de son monde intérieur, du territoire de Hasugin'ori.

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Rien n'était mieux que d'avoir de la compagnie en cette si belle journée, après tout, à la quantité de saké que Kyôraku avait acheté il n'aurait certainement pas fini la boîte en une journée! Quoi? Shunsui avait de mauvaises intentions? Jamais de la vie, il pourrait seulement demander un peu d'aide pour finir ses bouteilles, discuter avec du saké n'a jamais fait de mal à personne. Regardant plus attentivement le troisième siège de la sixième division Yongil Leto et la quatrième siège de la onzième division Kozuki Tsukane, Kyôraku se sentit légèrement gêné par les bonnes manières des deux shinigami particulièrement ceux du jeune Yongil qui avait pris la peine de s'incliner devant lui. Ce geste fit légèrement rire Shunsui qui s'adressa au jeune noble avec un ton amusé.

-Au diable les bonnes manières, nous sommes en dehors du Seireitei. Je crois que nous pouvons laisser de côté nos grades et notre statut social. Cela est bon pour vous aussi Kozuki-chan, je pense que le seul ordre que je pourrais vous donnez serait de m'appeler normalement sans me donner de titre quelconque.

Eh bah oui, en dehors de ses fonctions, Kyôraku n'aimait pas trop se faire rappeler qu'il faisait partit de la classe des nobles. Il ne détestait pas être noble, mais il n'aimait pas obtenir des faveurs de plus seulement à cause qu'il fait partit d'une classe sociale différente des autres, disons que le capitaine de la huitième division n'avait jamais réellement adhéré à ces idéologies que la noblesse était au-dessus de tous. C'était la même chose pour son grade de capitaine, certes, Kyôraku assumait que dans le Gotei 13 qu'une hiérarchie se devait d'être imposé pour garder un certain ordre au sein de l'armée des esprits, mais Shunsui avait toujours pensé que la discipline entre capitaines et subordonnés devait seulement avoir lieu lorsque ceux-ci était en service au Seireitei, en dehors, les normes de politesse n'avait plus aucune importance. S'assoyant non loin des deux shinigami, le capitaine s'installa confortablement en abaissant légèrement son chapeau de paille, histoire de cacher ses yeux du soleil, tant de souvenirs surgirent dans les pensées de Kyôraku, que se soit des souvenirs lointains ou plus récents, l'homme en rose pouvait se permettre de dire que se lieu de quiétude fit partit durant un moment de sa longue vie de shinigami. Mais Kyôraku ne pouvait se permettre de se perdre dans ses pensées pendant des heures et des heures, disons que ceci serait plutôt mal vu de la part de Kozuki et Yongil. Prenant une grande respiration, laissant l'air pur s'infiltrer dans ses poumons avant de reprendre la parole en direction de ses deux interlocuteurs.

-Je suppose que vous avez obtenu tous les deux votre jour de congé n'est-ce pas? Je sais que je devrais me mêler de mes affaires, mais qu'est-ce qui vous emmène dans ce lieu si reculé? Car, le nombre de fois que je suis venu ici, il n'y avait jamais d'âme à proximité.

Pigeant dans sa boîte, Shunsui sortit une bouteille de saké fraîchement acheté avec une coupe. Versant la boisson chaude dans sa coupe, le capitaine de la huitième division prit une gorgée de cette boisson qu'il favorisait tant depuis des siècles. Fixant les deux shinigami, en particulier Kozuki, il aurait été mal poli de ne pas proposer un verre ou deux? Levant sa bouteille de saké et sortant deux autres coupes de sa boîte (eh oui, Kyôraku garde toujours 3-4 coupes sous la main en cas d'urgence) il proposa d'un ton jovial.

-Un peu de saké?

hj:Manque d'inspi vers la fin, mais je ferais mieux la prochaine fois ^^ Désolé du retard en passant ToT

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Leto haussa légèrement un sourcil sous le geste de son amie, et ce n’est que lorsqu’il aperçut les brindilles qu’il reprit un aspect des plus insondable. Elle n’avait guère tord en son propos bien que ce n’était là, pas grand-chose. Redevenu parfaitement formel à l’approche du Taisho, le noble Yongil se surprit à paraitre totalement décaler par rapport à la situation. En effet, et de manière pourtant bien habituelle, Shunsui leur intima tout en riant de bonne humeur, d’oublier un peu les bonnes manières et de se considérer en quelque sorte comme des égales. Une vision qui parfois échappait un peu à notre roku bantai san seki, qui gardait encore un parfait silence en devant de cette situation. Être décontracté après de Tsukane était devenu quelque chose de naturelle, mais auprès d’un supérieur fussent-ils en dehors du Seireitei. Enfin soit il n’était pas du tout en service mais tout de même. Ce n’est qu’en observant en biais son amie qu’il décida néanmoins de faire un effort et se fit un tout petit peu plus relâcher en son paraitre. Cependant c’est toujours de cette même voix douce et paisible qu’il rétorqua sagement :

- Il ne sera donc ainsi Kyôraku dono, et veuillez pardonner ma rigueur, je ne voulais pas vous offensez.

Un brin encore formel, mais pouvait-on réellement le lui reprocher ? C’était tout de même le minimum qu’il pouvait faire en somme, car cet homme était son aîné sur tous les points, tant par la classe sociale ou sa famille était plus puissante que la sienne que par la hiérarchie du Gotei 13. Shunsui prit donc place suite à cette petite invitation, non loin d’eux et leurs adressa à chacun un air des plus affables, bien qu’il cachait un peu son regard en rajustant son chapeau si caractéristique de sa personne. Un beau contraste par rapport à sa propre personnalité certes douce mais secrète et rigide même par moment, voir trop sans doute. Pourtant jamais Leto n’était pas de ces nobles qui regardait trop de haut chaque personne, sinon comment expliquer l’amitié qui le liait sans conteste à Tsukane, sans oublier les querelles qui séparent leurs divisions respectives. Non vraiment il pouvait se qualifier de atypique, tout comme cet homme désormais en face de lui, mais d’une manière différente voila tout. De ses yeux sombres, Yongil sut tout de même déceler une part d’abandon en ce taisho de la huitième, peut être qu’en ce lieu les réminiscences se faisaient plus fortes et l’amenait à ce taire. Curieusement, cela n’amenait point ce genre de silence pesant, voir désobligeant, mais au contraire, une quiétude et un sentiment d’apaisement. Quelque chose que le noble avait un peu oublier depuis quelques jours, bien qu’il n’en soufflait pas souvent mot, voir pas du tout. Après tout pour lui aussi ce lac lui rappelait le temps où il ne se posait point tant de questions.

Une fois de plus cette atmosphère fut légèrement interrompu par la voix de Shunsui, qui sans doute poussé par la curiosité, décida de leurs demander le pourquoi de ce lieu, il est vrai un peu trop éloigné… Une question qu’il pourrait tout aisément lui retourner, mais cela relèverait à de l’impolitesse et cela n’était pas du tout le genre de Leto. Aussi il prit une petite inspiration et concéda de sa voix un peu atone :

- En vérité je viens de finir mon service pour ma part.

D’où le fait qu’il portait son uniforme noir de la sixième division, ainsi que son zanpakutoh soigneusement déposer à ses côtés la garde à l’opposé de Shunsui, inspirant par là un respect et la confiance.

- Nous pensions simplement, Kozuki san et moi-même que ce lieu ce prêtait à notre humeur. Mais vous-même venez vous souvent par ici ?

Simple manière de ne pas réellement révéler en quoi cet endroit était une part de leurs passé et quelque chose de précieux, du moins pour Leto. Il voila vaguement son regard afin de ne pas trahir une bien amère pensée, et se reprit, juste avant qu’une tout autre question ne tombe sous la forme d’une invitation. Et point n’importe laquelle, l’une des rares à ne point plaire à notre jeune Yongil, dont le visage si juvénile encore exprima un léger froncement de sourcils. Boire du saké… Une chose banale et qui était associé à la virilité, certes, mais même si Leto était un noble, et qu’il avait suivit et suit toujours d’ailleurs, certains entrainement afin de résister à quelques aphrodisiaques et poisons, l’alcool était encore et toujours son talon d’Achille. Jamais encore il n’était parvenu à dépasser un verre sans tombé dans un sommeil profond, similaire à un coma, ou bien encore à perdre tout ses moyens. De une il était hors de question qu’il démontre un tel spectacle auprès de cet homme et encore moins devant Tsukane..mais de deux, refuser serait d’une impolitesse incommensurable. Autrement dit, il n’avait guère le choix . Quoi que.. Gardant une parfaite contenance, noble mais détendu, il inclina légèrement du chef non sans délaisser quelques mèches sombres de sa chevelure revenir sur ses épaules :

- Volontiers

Accepter ne voulait pas forcement dire, boire d’une traite et encore moins de ne pas chercher à juste y tremper les lèvres afin de leurrer, quelques instants de préférence.

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Get Into The Groove

Requête des plus étranges venant d'un capitaine, et qui pourtant n'étonnait pas vraiment venant de Kyoraku-sama. Et elle n'allait pas se priver d'oublier son rang, pour une fois qu'elle pouvait le faire avec un autre que Leto. Le jeune homme semblait un peu gêné, ne serait-ce que par cette rigueur dans ses mots, mais elle n'allait pas le blâmer. Son éducation était ainsi, et c'est aussi pourquoi ils s'entendaient aussi bien...les opposés s'attirent, selon l'adage connu de tous.

Bien Kyoraku-san. Pour ma part, il n'y avait plus rien à faire à la division, et ces messieurs ont tendance à avoir l'esprit en ébullition avec un tel temps.

C'était peu dire en fait, les hommes de la division de l'Achillée devenaient littéralement fous quand il faisait un peu trop chaud, soit ils se tapaient dessus pour n'importe quel prétexte, soit ils cherchaient les ennuis auprès de la jeune femme qui se chargeait avec un réel plaisir de les remettre à leur place de manière....directe et frappante. C'était aussi pour cela qu'elle avait préféré prendre le large et aller au lac, au moins elle pourrait s'y reposer un peu, avoir un peu de calme avant de retourner au sein des hostilités. Elle sourit aimablement au capitaine, laissant sa main proche de son ami l'effleurer légèrement.

Leto et moi venions souvent ici lorsque nous étions étudiants de l'Académie.

Elle l'avait appelé par son prénom alors que lui avait utilisé son nom. Un moyen de lui rappeler qu'elle détestait quand il était aussi formel avec elle, même devant un supérieur. Elle détestait ce nom, ou plutôt elle ne supportait pas le fait que ses deux frères le portent aussi, même si c'était totalement logique. Sen et Sohan lui faisaient honte, à être aussi différents d'elle, à avoir choisi des voies aussi éloignées de la sienne que possible. Les Kozuki, deux hommes respectables et leur sœur fan de combats. C'était ce qui se disait au Rukongai, dans le quartier où ils vivaient, non loin de ce lac d'ailleurs. Et le retour de la mission sur Terre n'avait pas arrangé les choses.

Son regard se perdit un instant dans les reflets dorés de l'eau miroitant sous l'astre solaire. Elle ne se souvenait pas de grand chose après son évanouissement, qui avait semblé général, ni pourquoi ils étaient rentrés aussi vite. Ce n'est que lorsqu'elle entendit le taisho prononcer un mot qu'elle connaissait bien qu'elle revint à la réalité, espérant qu'aucun des deux hommes n'avait remarqué sa petite absence.

Avec plaisir oui.

Souviens-toi de mon nom:

Le saké, cette liqueur chaude qui était appréciée par une grande majorité de la population, était devenu la boisson de choix pour fêter de grandes occasions ou bien comme simple breuvage. Kyôraku lui, utilisait le saké pour ces deux raisons. Disons tout simplement que le capitaine de la huitième division favorisait davantage le saké que les autres breuvages auxquels il avait accès. Même si l'on pouvait traiter Kyôraku d'alcoolique où de mauvais exemple pour la nouvelle génération des shinigami, il faisait la plus part la sourde oreille à ces commentaires qu'il avait l'habitude d'entendre depuis bien des siècles avant même qu'il soit au rang de capitaine. Ces personnes ne pouvaient pas réellement comprendre l'amour de Shunsui envers le saké, en réalité, si le saké était une femme, tous seraient prêts à parier qu'elle serait la femme du capitaine pour l'éternité. Comme on le dit si souvent, personne n'est parfait et Shunsui en est la preuve même, mais il est tout de même difficile de cracher sur ce capitaine qui possède une joie de vivre incomparable prenant tout à la légère et que malgré son âge, il restait toujours le jeune Shunsui énergique que le commandant en chef du Seireitei avait connu depuis l'académie spirituelle. Installer confortablement sur l'herbe fraîche, Kyôraku prouvait une fois de plus que ce n'était pas tous les capitaines qui appliquaient les formalités de la hiérarchie en dehors du service, disons que le capitaine de la huitième division aurait très mal vu le capitaine Kuchiki où le capitaine Kurotsuchi en train de socialiser avec d'autres shinigami mis à part les autres capitaines. Faux, Kyôraku avait déjà vue le jeune Kuchiki s'entretenir avec la vice-capitaine de la onzième division, il ignorait le sujet de la conversation qu'eut le capitaine de la sixième division avec la protéger de l'imposant Kenpachi, mais Shunsui était persuadé avoir compris les mots "carpes" et "trou", mais bon!

C'est avec enthousiasme que Kyôraku sortit deux coupes supplémentaire de sa boîte, eh oui pourquoi n'avoir qu'une seule coupe alors que l'on peut en avoir plusieurs sous la main? Le capitaine les donna à Tsukane et Leto avant de remplir délicatement les coupes du délicieux saké. Remplissant les coupes jusqu'au bord, le capitaine rangea ensuite la bouteille avant de prendre sa coupe et la leva en guise de salutation et en but une gorgée avant de la déposer prêt de lui. Il alors porta une bonne attention sur le jeune Leto et Tsukane, le capitaine écouta attentivement les dires des deux shinigamis avec un léger sourire en coin. Le jeune noble qu'était Yongil Leto semblait avoir été prit au dépourvu lorsque Kyôraku avait demandé d'oublier les formalités et de se traité comme de simple collègue à rang égal. Une réaction qui restait tout de même assez normale venant d'une personne issue d'une famille noble qui semblait favoriser l'enseignement strict pour devenir le noble idéal. Tsukane elle, avait totalement réagit de la façon opposé que Leto, elle n'avait pas hésité une seconde à l'appeler "Kyôraku-san". À croire que les contraires s'attirent...Malgré une explication directe de la part de Leto au questionnement du capitaine sur la raison de leur venue sur les lieux, Kyôraku ne put s'empêcher de hausser un sourcil lorsque le shinigami retourna la question au capitaine qui avait arrêté de bouger quelque seconde, comme s'il cherchait les mots pour répondre à cette question qui pouvait paraître assez simple. Se grattant finalement le menton, il leva la tête en direction des deux shinigami avant de prendre la parole.

-Si je venais souvent par ici? Eh bien, disons que ce lieu était un peu comme ma cachette secrète pour m'isoler du monde, un peu comme les enfants quoi. Je connais cet endroit depuis que j'ai été admis à l'Académie...

Faisant une pause dans sa phrase, le capitaine de la huitième division prit le temps de regarder autour de lui comme s'il essayait de faire revenir d'ancien souvenir, ancré depuis bien longtemps dans son subconscient.

-Si j'avais à écrire ma propre biographie, je pourrais facilement dire que cet endroit est une partie de ma vie, j'ai tout vécu ici. Mais bon, je ne pense pas que cela vous intéresse d'entendre mes vieilles histoires!

Finissant sa phrase par un rire ironique, Shunsui reprit rapidement sa coupe pour boire d'un coup tout le saké qui se trouvait dans le contenant avant de se servir une nouvelle fois. Il fallait avouer que Shunsui adorait raconter des histoires, il cassait souvent les oreilles de ses membres de la division dans des récits qui pouvaient totaliser des heures d'écoutes, mais personne n'osait jamais réellement interrompre le capitaine dans ses contes, seul Ukitake pouvait endurer son ami de toujours dans des récits qui pouvaient épater un publique plus jeune, mais ennuyer les plus vieux. Peut être qu’écrire un livre sur lui-même ne serait peut être pas une si mauvaise idée que cela, avec toutes les aventures que Shunsui avait vécues dans sa longue vie il en avait assez pour en faire un livre peut être même un best-seller! Cela reste une idée à développer pour plus tard. S'étirant de tous ces membres, le capitaine décida finalement de continuer sur sa lancée pour indiquer aux deux shinigamis.

-Disons que je suis ici pour les mêmes raisons que vous, le Seireitei commence à s'agiter peu à peu et j'ai besoin d'un peu de calme et de silence pour me refaire les esprits avec mes bouteilles de saké!

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Et voici donc.. L’inéluctable pour notre jeune Roku ban tai san seki, ainsi sonnait le glas. La coupe en main, Le noble ne pouvait que contempler ce liquide si joueur avec son organisme. Cette substance qui égayait l’esprit le plus taciturne et vous faisait oublier vos soucis..Une promesse insidieuse de félicité avant de vous rendre pire qu’une vieille chaussette dépravée et rampante sur le planché. Quoi qu’il en soit, pas une seule fois, la main de Leto ne trembla, se contentant de rapprocher de son corps cette coupe dangereuse pour sa raison. Le shinigami glissa un petit regard envers Tsukane, n’ignorant pas qu’elle n’aurait aucun mal à vider sa coupe d’un simple geste, alors qu’il se contentait simplement d’écouter patiemment les paroles de Shunsui. Ce dernier d’ailleurs semblait en son élément tout en parlant de cet endroit.

Tout ce faisant, le Taisho de la huitième Division vida d’une traite son saké, tandis que Leto se contenta d’observer le silence en relevant l’air de rien, mais noblement son contenant à sa bouche entrouverte. Il ne fit qu’y tremper ses lèvres, ressentant les effluves subtils de ses narines, rappelant une douce enivrance. Ses lèvres devinrent curieusement chaudes, alors qu’une sensation sucrée se mêla à ses papilles, bien qu’il n’ait rien bu. Petit simulacre des plus sages qui caractérisait notre jeune homme afin de ne pas paraître impoli, quand bien même Shunsui les voulait tout deux à l’aise envers lui. Leto ne voulait pas fini fin saoul, pour ne pas tâcher l’honneur de son clan, et puis…à ses dernier souvenirs d’une telle chose… il avait mit une journée à s’en remettre pleinement.

Oui mais.. peut être qu’en oubliant un peu plus le protocole, il pourrait un peu se libérer du couperet des anciens qui effeuillaient les dossiers, à la recherche d’une quelconque alliance dont il pourrait faire part à l’aide du mariage. C’était un peu de sa faute, il devait en convenir, puis qu’il n’avait guère porté un quelconque intérêt à la gente féminine, lors des grandes réunions. Mais qu’importe…il éloigna sa main de sa bouche, tandis qu’une légère rougeur s’était un peu emparer de ses joues pâles d’ordinaires, puis redevinrent pareilles à elles même. Cela avait été fort discret, sauf peut être pour ceux ou celles qui connaissait bien le jeune homme. D’ailleurs, afin de camouflé encore plus cette situation un peu délicate pour lui, Leto se risqua à parler de sa voix calme et paisible, rythmant ainsi le temps de vider sans doute par la suite en douce sa coupe… :

- Il y a cependant une chose qui m’échappe en votre logique. Si le Seireitei est des plus agité en ce moment, il serait certes bon de prendre une pause, mais boire ne serait ce point de trop ? Si vous n’avez pas l’esprit clair en tant que meneur d’hommes comment les guider ?

C’était surement un peu un reproche, mais ce n’était pas non plus dit sur un ton frustré ou rebuté, voir irrespectueuse..cela ne correspondait pas à notre jeune roku ban tai san seki, mais il faut dire qu’il avait du mal à considérer cet alcool comme un élément de détente fort saint..Sans doute parce que ce dernier n’était qu’un calvaire pour lui-même..une perdition ingérable qu’il redoutait. Yongil n’était pas si coincer, bien au contraire, et sans doute grâce à l’influence de Tsukane, il était un des nobles les plus souple de sa condition… mais pas le plus relâcher cependant. Il n’était tout simplement pas ami avec ce liquide enivrant et viril. Ses yeux sombres fixèrent distraitement son amie de toujours et enfin Shunsui avant de relever à nouveau l’air de rien, sa coupe en direction de ses lèvres…

Ce petit jeu ce mettant en place, il espérait que Tsukane ne le voit point agir, car d’où elle était, elle avait une parfaite vision du simulacre…Mais il était amis n’est ce pas.. elle savait ce que l’alcool pouvait lui faire faire non? alors au dernier moment il dévia légèrement sur sa joue pour vouloir exercer une courte gestuelle sèche, pour expulser derrière lui le saké et ainsi simuler l’action de boire….du moins c’est ce qu’il prévoyait de faire dans la seconde qui allait suivre, tandis que ses yeux se voilaient avec une fausse sérénité, mimant ainsi parfaitement l'idée de la détente.

Souviens-toi de mon nom: · ♦ Jû Ichi Bantai Yon Seki ♦ *Dirty Nasty Claws*

I Can't Explain

Il commençait réellement à faire une chaleur étouffante, tant qu'elle n'écoutait plus vraiment ce que les deux hommes disaient, se contentant de hocher la tête lorsqu'elle entendait vaguement que leurs phrases étaient terminés. Son regard en revanche était fixé sur l'eau dansante devant elle, miroitante, qui semblait l'appeler. Il faisait tellement chaud et elle savait que l'onde était fraîche...

Revenant à ses esprits pour ne pas laisser tomber la petite coupe où le taisho venait de verser le saké, elle la leva légèrement et la porta à ses lèvres, la vidant d'un trait. Le liquide coula dans sa gorge, la réchauffant un peu plus alors qu'elle n'en avait pas besoin. Vraiment trop chaud...Tsukane aimait l'été oui, bien plus que l'hiver où elle devait se couvrir pour ne pas mourir de froid, mais là elle se sentait réellement bouillante, et le noir de son uniforme n'aidait réellement pas. Du coin de l’œil, elle vit que Leto ne touchait pas réellement son saké, autant en profiter pour se donner un peu de courage, elle en aurait besoin d'ici quelques minutes à peine. Dans un petit rire, elle lui prit la coupe des mains et la vida comme la précédente.

Ça t'apprendra à être trop lent!

La jeune femme lui fit un petit clin d’œil, sachant pertinemment qu'il ne tenait pas l'alcool et qu'elle venait de le sauver...À charge de revanche...Se levant, elle défit rapidement son obi et laissa tomber son hakama et le reste de son uniforme au sol, révélant un bikini bleu clair qui cachait juste ce qu'il fallait de son corps fin et pâle. Sans attendre, elle se plaça au bord de l'eau et plongea tête la première, remontant à la surface après de longues minutes passées sous la surface. Le silence paisible, la fraîcheur de l'eau sur sa peau , la légèreté....Ici elle se sentait bien, chez elle, rien ne pouvait réellement l'atteindre quand elle se trouvait dans cet élément.

Saké?... sûre que je connais le Saké. ( Pv : Tsu, Shun) Tsulac10

Ses cheveux s'étalèrent un peu autour d'elle, comme une flaque de sang presque vivante et elle repoussa les quelques mèches de son visage. Un large sourire paraît son visage et elle revint s'accouder au bord, plus heureuse que jamais. Fermant les yeux, elle lâcha un petit soupir avant d'ajouter dans un demi-murmure.

C'est bon d'offrir son corps à la nature...

Et elle repartit un peu plus loin pour se mettre sur le dos, laissant émerger son ventre et son visage, souriant sous le soleil.

Souviens-toi de mon nom:

Le capitaine de la huitième division avait porté une attention assez particulière sur les dires du jeune Yongil Leto. Celui-ci ne semblait pas comprendre la logique du capitaine par rapport à ses méthodes de relaxation, trouvant que l'alcool ne faisait pas un bon mélange pour se reposer et permettre à Shunsui de garder un esprit clair afin de pouvoir mener ses hommes au combat. Un questionnement assez direct, mais que Shunsui avait l'habitude d'entendre depuis des lustres. Se grattant la barbe légèrement, comme s'il cherchait les mots appropriés qu'il devrait utiliser pour répondre au jeune noble. Se fut entre deux gorgées de saké que l'homme en rose se décida finalement à répondre avec un sourire chaleureux qu'il avait l'habitude d'utiliser dans la majorité de ses discutions.

-Et bien...Je ne sais pas vraiment quoi te répondre là-dessus Yongil-san. Disons que pour moi, le saké possède une faculté relaxatrice qui peut m'aider à faire le vide dans ma vieille tête, mais bon, c'est mon avis et je n'ai pas à m'en plaindre puisque jusqu'à maintenant ça fonctionne.

Finissant sa coupe à la fin de sa phrase, le silence s'installa entre les deux nobles, un silence qui fut rapidement brisé par Kozuki qui prit la coupe de saké de son ami pour en vider le contenu à sa place en trouvant l'excuse qu'il était trop lent. Un geste qui fit sourire Kyôraku qui porta son regard sur la réaction de son collègue noble puis sur Tsukane qui se trouvait désormais habillé d'un bikini qui saurait en faire baver plus d'un! Les intentions de la jeune femme étaient claires et nettes, en quelque seconde celle-ci se retrouva à l'eau nageant dans le lac. Laissant la Yon Seki de la onzième division vaquer à ses occupations, Kyôraku sortit de son panier une autre bouteille de saké avant de la tendre vers Leto, lui offrant cette bouteille en guise de présent.

-Puisque Kozuki-chan ne semble pas avoir eu la gentillesse de te laisser goûter au saké, je t'offre cette bouteille de saké, tu verras il s'agit d'un des meilleurs sakés que l'on puisse trouver à la Soul Society. Prends ceci comme un présent entre nobles!

Affichant un petit sourire, le capitaine reprit sa place lorsque le noble de la sixième division prit la bouteille de saké. Shunsui ne perdit pas de temps avant sortir deux autres bouteilles de sa caisse avec trois coupes vides qu'il installa sur l'herbe fraîche avant de prendre une petite bille qu'il prit de sa poche. Se tournant vers Leto, le capitaine de la huitième division remarqua le questionnement qui semblait envahir le jeune homme.

-Si tu me le permets, je vais vous montrer un jeu que j'ai appris lorsque j'étais à l'académie. Le "beer pong table", tu connais?

Se tournant vers le lac pour observer ou en étais Tsukane, Shunsui agita les bras de gauche à droite tout en désignant les verres et les bouteilles de saké installé sur le sol souhaitant que la jeune femme remarque le geste du capitaine, celui-ci éleva légèrement la voix pour s'adresser à elle histoire qu'elle puisse comprendre les intentions de Shunsui.

-Oï! Tsukane-chan! J'ai un jeu à vous proposer!

Le "beer pong table", un jeu qui rappelait des vagues de souvenir pour notre très cher Kyôraku! Cela faisait des années, qu'il n'avait pas eu la chance de pratiquer ce jeu auquel il avait l'habitude d'y jouer presque tout els jours lorsqu'il était un académicien. Un jeu qui pouvait se jouer en équipe ou en "free for all" dont le but était de faire rebondir une balle de ping-pong dans un verre, et si jamais la balle atteignait le verre, les joueurs adversaires devait un verre complet. Ce jeu pouvait facilement être comique comme il pouvait être désastreux, tout n'était qu'une question de chance! Le capitaine l'ignorait encore, mais pour le jeune Leto, ce jeu pourrait être un véritable désastre pour lui, mais bon se détail tous l'ignoraient encore alors bon...

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Le noble ne sétait absolument pas attendu à ce que son amie ne s’empare de sa coupe pour la vide sans vergogne sous son nez. Faire cela à tout autre noble ou tout être aimant l’alcool, cela relevait bien plus que de la provocation. Mais sous ce petit signe de complicité, Leto comprenait parfaitement son action qui lui épargnait la honte d’être saoul dès les premiers instants. Mais si aucune réaction ne venait de sa part, ceci paraitra certainement des plus louches aux yeux experts de Shunsui…A moins que cela soit inutile de jouer la comédie car justement ce dernier n’était pas né de la dernière averse de saké ? notre jeune Roku ban tai san seki, n’avait pour le moment, nul désir de se faire trop réfléchit sur la question, alors qu’il était détendu..du moins comme un noble se le devait. Hors donc, Leto se contenta de froncer des sourcils envers Tsukane, comme un petit signe de mécontentement, surtout vis-à-vis de sa soit disant…lenteur. Cependant il se garda de faire une réflexion, ce qui serait surement un peu trop sur joué, tandis que le taisho de ces lieux se mit à lui répondre concernant sa tirade sur l’alcool. Une manière de se détendre pour mieux travailler en quelque sort…

Certainement utile pour ceux qui tenait ce genre de boisson, ce qui n’était point le cas de notre Yongil. Ce dernier se contenta simplement d’incliner un brin du chef, avant d’apercevoir son amie retirer ses affaires pour se plonger dans l’eau délicieuse du lac. Le regard sombre de Leto s’attarda un peu sur ses courbes appréciables avant de se corriger mentalement. Même en étant noble…il était aussi un homme après tout. Il est vrai que le soleil tapait fortement, et que sous son habit noir, notre shinigami cuisait lentement mais surement, ressentant un peu la sueur à la base de sa nuque recouverte par sa longue chevelure brune. Tsukane sembla murmurer quelque chose en nageant, sans qu’il ne le comprenne. Cependant à la voir ainsi nager, cela lui donnait belle et bien envie de piquer une tête. Mais…..Shunsui étant là, l’étiquette lui imposait de ne pas faire une telle chose, d’autant que le capitaine tendait à nouveau une bouteille…Voila bien un tout autre challenge..

Le visage impassible et doux, Leto accepta le présent O combien empoisonné, avant de froncer un peu des sourcils. Voila qu’on lui parlait de jeux à boire? Une chose qu’il n connaissait pas du tout certes.. mais il s’appliquait à faire acte de bienséance et tout semblait vouloir l’attiré vers de la…débauche ? Ce n’était pas l’exercice préférer de notre noble qui pourtant ne semblait rien démontrer de son trouble si ce n’était qu’intérieurement. Vider une coupe était en soit….une chose impensable..mais une bouteille ? N’osant cette fois si absolument pas proférer sa méconnaissance d’un tel jeu, le jeune Yongil se permit de dire de manière atone :

- plus ou moins, Kyoraku Dono.

Mensonge ou pas??.. a dire vrai il lui semblait avoir déjà entrevue cela à l’académie un soir, justement…mais était ce le même jeu?..A ce qu’il se rappelait il fallait boire son verre en entier par simple provocation et ainsi de suite. Sauf que….tout à ses songeries, le noble ne prêta plus guère d’attention envers Shunsui qui hélait la baigneuse. Pesant le pour et le contre sur quoi faire, Leto se versa un verre complet de sake, presque au ras bord du contenant, sachant que pour l’honneur il n’avait pas le choix. Il voila lentement son regard en élevant doucement le verre et le présenta à ses lèvres qui avaient encore ce goût si sucré. Sa bouche s’entrouvrit pour accomplir son acte, alors que son poignet se contractait déjà, déversant ce liquide si redouter par son esprit et son corps. Au départ ce fut comme brûlant, si chaud qu’il pouvait ressentir sans peine l’avancer de l’alcool en ses veines… Ses joues devinrent toute rouges, tout comme ses yeux si calmes et insondables devinrent animé d’une bien étrange lueur. De manière un peu forte, Leto reposa son contenant désormais vide sur le sol, et inspira en clignant des yeux, comme résistant à cette vague fulgurante qui l’envahissait et le submergeait. Les sons étaient ténus autour de lui… et sa vision bien trouble par moment. Sans parler de cette chaleur encore plus intense.. si bien qu’il avait l’impression que sa peau brûlait sous son vêtement sombre. D’un geste las, il tira dessus pour le desserrer et retira son haut de son obi avant de basculer un peu en arrière..Il se retint un peu d’une main.

- o….oups….

Mais il fini par chavirer totalement et savoura avec un petit sourire niais sur les lèvres, les rayons du soleil sur son torse, les bras étaler autour de lui. C'était même sans parler, d’une vue bien agréable sur Tsukane qu’il ne reconnaissait plus ….Croyant avoir affaire à une nymphe des sables…dans l’eau ?

OOoooooohhhhhhh Diantre et par Shai hulud….une nymphe..Ky..Kyoraku taishoooooooooo

Puis il se mit à rire sottement et discrètement...ne quittant pas de ses iris enivrés son amie qu'il voyait parfois double...Deux nymphes mais quel pied!

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Sunburn

C'était si bon, si doux, elle aurait pu passer des heures ainsi, à flotter entre deux eaux, dans cette fraîcheur qui l'entourait totalement, les rayons du soleil réchauffant sa peau là où elle affleurait la surface. Oui, elle aurait totalement pu faire abstraction du monde qui l'entourait, si elle n'avait pas entendu la voix du taisho. Un jeu à boire ? Ma foi pourquoi pas, c'est vrai qu'il faisait soif avec cette chaleur. Se remettant d'aplomb dans l'eau, elle s'immergea totalement avant de refaire surface pour nager jusqu'à la rive, profitant de la fraîcheur des ondes qui glissaient sur ses courbes. Une fois au bord, elle s'y accouda et regarda la scène.

Leto au sol, en train de délirer, et Shunsui qui le regardait mi-goguenard mi-paternaliste...comme il le faisait presque toujours en somme. Tsukane finit par se hisser sur la rive, les gouttes d'eau ruisselant sur elle à mesure qu'elle avançait vers les deux hommes. Une nymphe ? Qui avait dit une connerie pareille ? Son regard se dirigea dans la direction de Leto et loupa magistralement la racine qui dépassait du sol. Deux secondes plus tard, c'est donc une rouquine trempée et en maillot de bain qui finit sur un Leto complètement bourré et torse nu. Rougissant légèrement, elle plaça ses mains sur le torse de son ami et se releva, un peu difficilement certes, une légère douleur dans la cheville. Espérant qu'elle n'était pas foulée, ou pire, cassée, la jeune femme se releva tant bien que mal, le haut de son bikini ne cachant déjà plus grand chose.

Une nymphe....et pourquoi pas une naïade tant que t'y es aussi...

Le voir ainsi lui rappelait l'époque de l'Académie où elle l'avait fait boire plus que de raison, chose vraiment pas compliquée, pour le regarder ensuite faire n'importe quoi. Autant l'étudiant d'alors ne tenait absolument pas l'alcool...autant maintenant c'était limite pire ! Et avec un buveur reconnu dans les parages, c'en était limite dangereux. Mais ils étaient grands maintenant, à lui d'assumer ses choix après tout. Poussant sur ses mains, la demoiselle se remit totalement d'aplomb, Leto devant elle et le taisho derrière, vers qui elle se tourna, le saké étant de son côté.

Debout, elle avait l'air de tenir un peu près niveau stabilité, aussi elle se pencha pour prendre l'une des bouteilles...et ne réussit qu'à littéralement tomber sur Shunsui, sa cheville ayant lâche à nouveau. Mais pas tombée n'importe comment non, juste de la manière la plus gênante possible : directement dans ses bras, face à lui, son visage ayant esquivé de peu celui de l'homme. Son visage virant totalement au rouge, elle essaya de reculer, ne parvenant qu'à se coller un peu plus à l'homme, la boue qui s'était formée à ses pieds du fait de l'eau et sa cheville abîmée ne l'aidant pas du tout. Elle baissa les yeux, gênée, pour s'apercevoir avec désespoir que son haut avait totalement foutu le camp.

Toutes mes excuses Kyoraku taisho....sama...san...mais je crois que je me suis explosé la cheville...

Souviens-toi de mon nom:

Si Kyôraku avait pu deviner pour les évènements à suivre, il aurait aussi pu bien rester dans ses quartiers à boire tranquillement tout seul avec sa vice-capitaine qui lui fournirait des informations dont il ne prêterait presque aucune attention, trop occupé à admire la beauté de la jeune Nanao-chan. Il faut croire qu'aujourd'hui, le capitaine de la huitième division n'aura pas le droit à sa journée tranquille! Après tout, comment pouvait-il deviner que parmi tous les shinigamis qu'il ait connus depuis sa longue vie, un seul ne semblait pas pouvoir supporter que quelque goutte d'alcool avant que les effets ravageurs de la boisson aient raison de lui? Au tout début, Shunsui n'avait pas vraiment porté attention au jeune noble lorsque celui-ci s'apprêta à boire la boisson alcoolisée, se fut seulement lorsque le jeune Leto porta la bouteille à ses lèvres que l'attention du capitaine se porta immédiatement sur lui, mais le mal était déjà fait. L'ingurgitation du liquide eu rapidement raison de la bonne conscience de Leto qui perdit l'équilibre en quelque seconde pour se laisser tomber au sol tout en riant sottement et en s'exprimant d'une voix plutôt maladroite pointant du doigt Tsukane en annonça au capitaine qu'il s'agissait d'une nymphe. Portant son regard vers la shinigami de la onzième division qui sortait tout juste du lac, Kyôraku se gratta le derrière de la nuque avant d'adresser la parole à Leto.

-Il n'y pas de nymphe Leto-san...et qui est ce Shai hulud?

Peut être que jouer à un jeu d'alcool était une mauvaise idée après tout, dans l'état dans lequel se trouvait Yongil, mieux ne pas prendre de risque. L'alcool n'avait que très peu d'effet sur le capitaine de la huitième division, en buvant quotidiennement, son corps semble s'être immunisé de la boisson alors il était un peu difficile pour Shunsui de pouvoir instaurer des limites aux autres lorsque lui-même n'avait pas besoin de limite. Voyant Tsukane approcher, le capitaine voulut demander conseil à la jeune femme qui connaissait mieux le jeune noble que Kyôraku, mais une racine vint s'interposer entre les deux shinigamis faisant trébucher la jeune femme en bikini sur Leto. Par réflexe, Shunsui avait tenté de rattraper la pauvre femme, mais elle fut hors de porté, heureusement pour elle, son compagnon avait servit d'amortit! Lorsque celle-ci se releva, Kyôraku croisa les bras et observa attentivement comme un père surveillant les faits et gestes de sa fille pour s'assurer que tout va bien et malheureusement rien n'allait. Lorsque Tsukane tenta de prendre une des bouteilles de saké, celle-ci perdit une nouvelle fois l'équilibre pour tomber littéralement dans les bras du capitaine qui ne perdit pas de temps pour serrer la jeune femme contre lui pour éviter que celle-ci ne tombe au sol. Lorsqu'elle tenta de se dégager du capitaine, elle ne fit que se coller plus à Kyôraku. Finalement, la Yon Seki de la onzième division lui annonça tout en s'excusant qu'elle se soit brisé la cheville. Lâchant un petit rire chaleureux, le capitaine baissa la tête pour fixer la jeune femme.

-Tu n'as pas à t'excuser Kozuki-chan! C'est...bleuh...de...votre...

Le capitaine de la huitième division remarqua avec un visage...perdu le fait que la jeune Kozuki se retrouvait désormais sans haut la laissant ainsi poitrine nue...Bon ok, ce n'est peut être pas la première fois que Kyôraku en voit de si près, mais dans une telle situation il y avait de quoi réagir! Le rouge monta légèrement à la joue du capitaine qui chercha désespérément le vêtement fugitif, qu'il repéra aussitôt en train de...s'éloigner? Eh oui! Un petit mammifère curieux avait passé par là et avait fui avec le haut de Tsukane. Tout en gardant la jeune femme collée auprès de lui pour empêcher que ses...atouts...ne soient dévoilés au grand jour, le capitaine retira son kimono rose pour le lui donner tout en détournant légèrement le regard.

-Tiens prend cela, de toute façon, je ne pense pas que ton haut reviendra...

L'aidant à s'allonger au sol avec sa cheville bousillée, le capitaine regarda tour à tour Tsukane et Leto. Un qui était totalement possédé par l'alcool tandis que l'autre se retrouvait blessé à la cheville. Croisant les bras quelques secondes histoire d'analyser correctement la situation, Kyôraku lâcha un léger, soupire, on pouvait facilement comparer cette scène avec celle d'un père qui se retrouvait face aux problèmes de ses deux enfants. Heureusement pour eux, Shunsui possédait un instinct paternel naturel...Éloignant les bouteilles de saké de Leto et s'assurant que Kozuki était bien installé sans que sa cheville ne soit mal positionnée, il retira ensuite un petit bandeau blanc qui se trouvait dans sa manche.

-Tsukane-chan ne bouge pas, je vais compresser ta blessure avec de l'eau froide...Leto-san, je t'interdis de touchers à une goutte d'alcool pour le moment...

Sur ces ordres paternels, le capitaine de la huitième division s'approcha du lac pour aller tremper son bandeau dans la source d'eau essayant de trouver une excuse plausible pour expliquer tout cela à son retour au Seireitei...

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Leto voulut se redresser, partager entre la raison et l’ivresse du moment… Sur ses coudes, il pu admirer cette nymphe qu’il reconnu bientôt comme son amie de toujours.. Tsu……tsukane. Il en avait même une petite perte de mémoire au niveau des noms maintenant? Le noble fronça des sourcils comme revenant à l alogique des évènements, quand la jeune femme s’écroula sur lui, le forçant du même coup à se rallonger, alors que par des réflexe ralentit il la retint un peu par les épaules de ses deux mains. Le contact était à la fois… chaud humide et froid. Quelque chose de pas si désagréable en fait, et un petit sourire benêt en vint malgré tout à ses lèvres fines. Les cheveux mouillés de Tsukane vinrent lui chatouiller le nez, tandis que ses mains poser sur son torse lui offrir un bien étrange frisson au creux de son dos, terminant de vaincre la raison en son esprit, comme l’électrisant..même si la voix réprobatrice de son amie vint tinter à ses oreilles pour le raisonner. Elle avait parfaitement raison de croire qu’il était assez grand pour se gérer, et que s’il mettait les pieds dans le plat c’était son affaire. Mais cette situation, lui servit d’exutoire pour….

-AHAHAHAH….AHAHAHAAHAHAH…

rire..oui un rire totalement relâché, quoi qu’un peu ironique par moment, mais un rire qu’il n’était certainement pas inscrit dans les chroniques de la bienséance de la noblesse de la Soul Society. IL était si hilare qu’il n’avait pas vu la chute de Tsukane sur Shunsui…et entendit à peine la question de ce dernier envers lui concernant le Shai hulud. Non sans s’y reprendre par deux fois déjà, le jeune Yongil se remit de manière affligeante.. Debout sur ses deux jambes un peu malhabiles et fixant vaguement l’immensité du lac il cessa de rire pour devenir d’un sérieux des plus… familier, bien que ses joues rouge et ce regard bien trop brillant démontraient parfaitement son état d’ébriété.

- Shai…hulud…le vieux père éter..nité qui parcourt l’hahbdhab, redoutant par-dessus tout cette eau sous notre regard.. Il parcourt le Sareer sans cesse et ne divulgue son.. savoir qu’a qui sait tendre l’oreille. Bi lal kahifa…

Lentement ses yeux se voilèrent, comme pour se souvenir de cette chaleur si intense dans le désert…une chose qu’il n’avait ressenti que dans son monde intérieur.. N’ayant jamais connu d’autre désert, pas même celui du Hueco Mundo. Le souffle de se vent aride et trompeur, l’odeur de cannelle apporter par Ghanima…. Mais l’image se ternit alors, et ses paupières s’ouvrir enfin.. Toujours un peu trouble et drôlement resserrée par moment. Pendant un instant il eut la vision de sa mère, sévère envers lui-même, afin d’en faire un héritier.. qu’il n’a pas été choisit. Son rire se ft plus discret en cela et il se tourna enfin vers Kyoraku taisho qui lui intimait de ne pas toucher aux bouteilles…Attisant par là cette autorité qui pesait sur lui depuis son enfance.

- Voui…et quoi vous me donneriez la bastonnade au bas de mon dos afin que rien ne soit visible, comme..co..comme le veut l’étiquette envers un no..noble ? Vous savez que m..mère m’en à offert bien assez pour une…une.. histoire de servir le thé co..Correctement ? A chaque faux pas cela tombait éhéh…Et.. les…et les anciens, ceux là.. des vieux aigris qui ne pensent qu’a trouver la femme parfaite, en ce qui me con….concerne.

Il fit quelques pas en leur direction, avec une certaine révolte dans le regard, comme s’il livrait pour la première fois tout ce qui le gênait ouvertement.

- Ces vieux wali….ils…ils.. me tombent souvent dessus lor…lorsque je reste trop longtemps avec….des gens soit….soit disant inférieur, me…me rappelant le passé….le passé..

Il se rapprocha de Shunsui et lui Agrippa une main fermement pour lui faire toucher la texture ce cette fine cicatrice au bas de son dos, s’offrant ainsi un frisson désagréable, si bien qu’il eut comme un mouvement de rejet au niveau de son estomac. Mais rien ne vint, car le jeune Yongil se contint.

- Touchez moi cela Tai….taishooo…. c’est de ce passé dont ils parlent..comme… comme si c’était le poids du clan..ma….mais c’est.. mon erreur et… mon…..mon passé…pas…pas le leurs…et… et cette ombre je la déteste autant que je l’embrasse.

Son ton était devenu des plus amers, tandis que son visage semblait devenir de plus en plus… terne et expressif, une chose irréaliste alors qu’il chavira un peu en voulant s’éloigner de Shunsui, ressentant comme l’atroce soupçon d’en avoir trop dit ? La honte survint en son esprit, balayant cette amertume. Jamais il ne se plaignait, et il avait fallut ce geste inconsidéré pour que tout lui échappe. Un instant il croisa le regard de son ami, affichant un air de profond regret et de repentance, avant de retenir péniblement un rire d’ivrogne..et il fini par se pencher vers son visage pour lui voler un léger baiser sur les lèvres, au goût parfaitement alcoolisé à souhait.

- Je n’ai pas envie de gravir les éc…echelons…si c’est … pour te perdre mon…amie.

Il se laissa retomber sur le sol en position assise et se tint un peu la tête car tout tournait dangereusement…et ce n’est qu’en apercevant un petit papillon jaune qui venait de se poser sur sa main, posée à plat sur l’herbe… qu’il retrouva ce sourire totalement relâché et un peu sot, l’esprit embué d’alcool et de déraison. Ses cheveux retombaient de manière anarchique sur son visage et en son dos..offrant un air de négligence peu acceptable pour sa condition. Le peigne étant tombé en fin de compte sur le sol après toute ses bêtises.

Souviens-toi de mon nom: · ♦ Jû Ichi Bantai Yon Seki ♦ *Dirty Nasty Claws*

Summer in the City

Ça elle avait l'air fine, la cheville en vrac, trempée, et le comble : drapée dans le kimono du taisho ! Rose ! Quel homme un temps soit peut viril pouvait porter une couleur pareille franchement ? Si elle ne connaissait pas la réputation d'homme à femmes de Shunsui, elle aurait parié sur des parties fines en compagnie de son grand ami le taisho malade. Et Leto qui montrait sa cicatrice à tout va...Alors lui c'était sur, il était complètement pété ! Prenant une bouteille qui trainait non loin, la jeune femme en bu une grande rasade non pas pour se réchauffer mais juste pour tenter de se mettre au niveau, sans grand effet.

Kull Wahad Leto, si Sihaya te voyait ! Le Minha aurait du t'apprendre à tenir un peu plus ! Avec le saké tu redeviens trop vite un walli....

S'en suivit une nouvelle longue rasade de saké, tant pour donner un peu de poids à ses mots que pour apaiser sa soif. Elle buvait ça depuis tellement longtemps, face à des hommes bien plus habitués qu'elle, maintenant elle tenait l'alcool aussi bien qu'eux si ce n'était plus. Bien sur elle faisait semblant d'être ivre au bout d'un moment, pour ne pas les vexer dans leur virilité, mais c'était plus un jeu qu'autre chose. La demoiselle avait utilisé le vocabulaire de son ami sans vraiment y prêter attention, elle avait apprit à s'en servir à force, même si ça ne venait pas toujours naturellement. Mais sur le coup, c'était ce qui lui avait semblé le plus logique pour parler au noble, au moins il la comprendrait un minimum. Ce fut un peu près le moment qu'il choisit pour déposer sur les lèvres de la rouquine un baiser furtif et franchement imbibé d'alcool. Bon dieu il avait tant bu que ça ? Elle l'attira vers elle, l'installa à portée de main alors qu'elle dénouait ses cheveux pour les discipliner un peu, le taisho étant pour le moment penché au dessus du lac à faire elle ne savait quoi.

Tu les graviras...mais sans moi...car nous ne pouvons vivre l'un pour l'autre...

À peine plus haut qu'un murmure, elle ne voulait pas vraiment qu'il l'entende, mais elle avait besoin de se l'entendre dire. Sa main lissa un peu les cheveux avant de les laisser en paix, pour se lever un peu bancale et s'approcher en silence du dos du taisho encore penché. Sa cheville était encore douloureuse, mais elle avait vu pire de toute façon. Sans un mot, elle se prépara...et le poussa à l'eau avant de partir dans un grand éclat de rire. Se redressant, elle croisa les bras sur sa poitrine nue, le kimono rose fifille traînant dans l'herbe depuis qu'elle s'était levée.

On vous a jamais apprit à ne jamais tourner le dos à l'ennemi Kyoraku taisho?

Un large sourire sur les lèvres et les yeux pétillants de malice, la Yon Seki toisa le capitaine flottant avant de jeter un œil à Leto...en train de gagatiser devant un papillon. Tout allait bien non?

Souviens-toi de mon nom:

» Un mod soul nommé Hitori ? Connais pas. [Hitori]

Saké?... sûre que je connais le Saké. ( Pv : Tsu, Shun)

Saké?... sûre que je connais le Saké. ( Pv : Tsu, Shun)

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