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 The Chameleon & the Hawk [PV Rui]

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MessageSujet: The Chameleon & the Hawk [PV Rui]   The Chameleon & the Hawk [PV Rui] EmptyMer 8 Sep - 19:23


.: Envie de changer d'air :.


The Chameleon & the Hawk [PV Rui] 01

Question: qu'est-ce que je fichais à Karakura? C'était vraiment venu d'un seul coup, un simple rejet du quotidien qui m'avais amené à quitter le trou à rat... je veux dire, le monde creux qui me servait de maison. J'étais vraiment bizzare des fois, une envie, un coup de tête, et paf. Embarqué dans une aventure dont je ne connaissais ni l'objectif, ni le déroulement. Pas d'enjeux, pas de chemin à suivre, un simple et superbe hasard. Le flou total. Enfin, il fallait franchement avouer que Las Noches était un peu trop... sobre à mon gout. Du blanc par ci, du blanc par là. Si vous trouvez du gris, vous êtes déjà chanceux. Sans parler de la solitude, bon dieu... des couloirs qui n'en finissent pas, et totalement vides de surcroix. Autant dire que je finirais par prendre racine si je sortais pas de ce coin perdu. Et dehors? Du blanc, du noir, du sable et la mort. Le cadre le plus sympathique au monde, la terre la plus accueillante et généreuse qui puisse exister dans tout ce fichu univers. La blague... bon, si vous aimez les châteaux de sable, les monstres assoiffés d'âmes et le ciel noir encre, je vous souhaite un bon séjour. Cas échéant, vous feriez mieux de ne jamais poser vos pieds dans cet endroit. Petit conseil amical. Restez donc dans des endroits plus conformes aux "normes de confort" et vous serez déjà ravis. Beaucoup de gens se lassent de leur lieu de vie: trop répétitif, pas assez joli, voisinage pas sympathiques, et j'en passe des meilleures... franchement, quand je vois la "gueule" du Hueco Mundo, je me dis qu'ils ont tort. Répétitif? Se lever tous les jours à la même heure pour s'ennuyer en attendant d'aller se coucher, je crois pas qu'on puisse faire pire. Pas assez joli? Vous croyez qu'un monde en deux couleurs ça fait plaisir aux yeux? Non mais je rêve. Du caprice que tout ça, juste un moyen de lâcher un peu son stress. Ah oui, j'ai oublié les "voisins pas sympas". Vous trouvez sympa le fait que chaque créature qui passe dans votre entourage tente de vous bouffer? Tch... quelle bande d'éternels insatisfaits. Quand j'y penses, je me dis qu'entre un point de vue humain et un point de vue d'esprit, il y à un océan de différence sans fin ni fond. Mais il faudrait peut-être que je répondes à la question sur laquelle j'ai débuté en une phrase courte et simple. Je m'ennuyais, vu?

The Chameleon & the Hawk [PV Rui] Aldallong

Je me trouvais dans mes quartiers, dans ce fameux palais de Las Noches, toujours en train de... me tourner les pouces, comme quasiment tous les jours depuis un bout de temps que je qualifierais de "volontairement indéfinis". Allongé sur ma couchette plutôt confortable, voir très, je fixais le plafond d'une blancheur immaculée, me rendant compte pour la millième fois que toutes les parois avaient la même couleur. Un décorateur d'intérieur n'aurait pas été de trop... enfin moi, ce que j'en dis. Sufrimiento était sagement rangé sur une table basse aussi blanche que le reste, sa lame aiguisée et en parfait état rangée dans le fourreau d'un noir d'ébène, orné d'inscriptions pour le moins délicates autant qu'étranges, une pièce unique dont je prenais le plus grand soin. L'absence de garde donnait à cette lame un apparence gracile, voir fragile, mais elle était d'une trempe dont il ne fallait pas rigoler. Tout autant que son utilisateur, en somme. Après avoir repassé en revue la liste d'activités possibles qui s'offrait à ma personne -autant dire, après m'être rendu compte pour la énième fois que j'allais mourir d'ennui de nouveau- mon impatience naturelle prit le dessus. Il fallait que je bouge, que je fasses quelque chose! Me levant de ma couchette, je m'étirais dans une sorte de gémissement, faisant craquer mes os plongés dans une inactivité prolongée. Une légère quinte de toux me prit, et je fut forcé de cracher mes poumons avant de pouvoir faire quoi que ce soit... c'est une image, bien sur. Faisant quelques pas au travers de la pièce, je regardais rapidement dehors, au travers d'une petite fenêtre en forme de croix ressemblant plus à une meurtrière de château fort qu'à autre chose. Plaçant mon oeil droit dans la mince ouverture taillée à même le mur, je fixais le dehors d'un regard qui n'exprimait qu'une vive impatience, comme celle que peuvent avoir certaines personnes en jetant un coup d'oeil régulier à leur fenêtre car elles attendent quelque chose, ou quelqu'un. Dehors, pas un mouvement de visible à l'oeil nu, mais je sentais très bien les faibles reiatsu des différents petits hollows qui évoluaient dans ce désert de sable fin pour tenter de survivre. Une époque que je voulais dérrière moi... mais dont j'avais le plus grand mal du monde à me débarasser.

The Chameleon & the Hawk [PV Rui] Huecomundo

Ce fut décidé en l'espace de quelques instants, sans aucune réflexion de ma part. Pas d'approche de la chose, pas de prudence, juste l'envie de me sortir de cet enfer d'ennui. Il fallait que j'aille ailleurs, hors de ce monde damné qui commençait à me rendre fou. Enfilant des vêtements adéquats -ma tenue était pour le moins légère-, j'empoignais mon zanpakutô d'une main ferme avant de l'accrocher dans le bas de mon dos, à l'horizontale, poignée tournée vers la droite. Vers ma main directrice. j'avais mon style de combat bien a moi, lame tenue le long de l'avant bras. Tout était dans le poignet. Bientôt, je fut sorti de mes appartements, habillé de cuir. Une tenue sympathique "empruntée" durant une petite escapade à Karakura: un gilet de cuir noir à col haut, ouvert de manière à ce que l'on voit mon torse nu, ainsi qu'un pantalon en jean craqué et des accessoires diverses qui m'amusaient, des bracelets ornés de pointes, une ceinture qui ne me servait pas réellement -mon jean m'allant à merveille- mais qui avait le don de rendre l'ensemble plus harmonieux. Je ne me serais pas cru capable d'aimer avoir un style vestimentaire construit, mais c'était assez gratifiant. J'avais laissé mes cheveux détachés ce jour là, qui flottaient dans ma nuque au grès de mes mouvements qui se faisaient de plus en plus hatif. Je marchais à pas rapide dans les couloirs de Las Noches, ésperant éviter de tomber sur le vieux Schnock -alias le Primera Espada- qui se serait bien amusé à me faire la morale sur sa puissance suprême et sur la futilité d'aller chez les humains, et patati et patata... bref, si je tombais sur lui, j'allais mourir non pas d'ennui, mais d'agacement. Je n'arrivais pas à supporter Barragan, peut-être parce que sa conduite m'était des plus incompréhensibles. Bientôt, j'ouvris un garganta vers cette ville humaine, l'énorme gueule s'ouvrant dans un bruit typique de fermeture éclair, alors que ma silhouette s'engageait dedans avec impatience. De l'autre côté, ce fut la délivrance. Un ciel bleu, un fouilli de vie humaine dans les environs, des oiseaux, du soleil et du vent. Un changement total d'atmosphère qui me fit sourire légèrement tandis que je humais les odeurs diverses charriées par le vent. J'étais à environ deux cent mètres au dessus de la ville, soit pas bien haut par rapport à ce que je pouvais faire à mon habitude, mais je m'en fichais totalement. Je me mis à marcher dans les airs sans même brider mon reiatsu qui fluctuait librement. Cependant, ma pression spirituelle était trop éloignée des humains pour les tuer. Peut-être allaient-ils avoir un peu plus chaud, rien de bien grave. Continuant à marcher durant de longues minutes, je fixait les gens qui s'agitaient en bas, menant leurs petites vies tranquillement sans se douter de ce qui les attendait après la mort. Mes pas éthérés m'amenaient au dessus de la place du centre ville, tandis que je réfléchissais: et si j'avais été repéré? Allais-je croiser un Shinigami. J'étais le Tercera espada, il fallait dire. Ma présence n'allait pas passer inaperçue. Enfin, ça ne m'était même pas venu à l'esprit... mais de toute façon, c'était inutile. Maintenant que j'étais là, je n'allais pas faire mon difficile.

Hé mais...? C'était quoi, ça? Hum, comme un véritable délice olfactif. Une impression, un malaise léger, un mal de tête passager. Et surtout, pour tout résumer, un reiatsu lourd qui résonnait non loin. Je le connaissais déjà, j'aurai pu le reconnaître entre mille. À force de toujours cotoyer les mêmes personnes dans le même endroit, ça devenait facile de les reconnaître n'importe où. Et cette teneur, à la fois agréable, chaleureuse et... bestiale... pas de toute, je savais de qui il s'agissait. Mais qu'est-ce que Habashira faisait dans un endroit pareil? Quoi que, j'aurai bien pu me retourner la question. Il fallait que j'aille le voir, qu'avais-je de mieux à faire? Et puis, c'est pas comme si je le haïssais, au contraire. À part sa facheuse habitude à se tourner les pouces, il était sympathique comme individu. Le cuarta allait avoir de la visite. Descendant vers la ville en bridant mon reiatsu -inutile de plonger les humains dans le coma ou d'attirer de la visite- je filais vers le centre, définissant clairement la géo-localisation du flemmard en chef de notre groupe. Bientôt, il me fut visible, assis sur un toît, observant abstraitement les lieux dans un air de mélancolie mêlé à de la fascination, une expression difficilement déchiffrable dans ses yeux étroits mais profonds. Ses cheveux vert -teinte assez incongrue, vous en conviendrez- flottaient doucement au vent. Mes pieds se posèrent sur le toît, dérrière lui, tandis que je me grattais la nuque lassement. J'avoue qu'un peu d'action ne m'aurait pas fait de mal, mais être à Karakura me faisait déjà du bien.

-Grüss Gott, Habashira.

Je l'avais appellé délibérément par son nom, signe de familiarité dans la société japonaise. Je savais bien qu'il ne m'en voudrait pas, il n'était sincérement pas à ça près. Et puis, personne ne connaissait son prénom, c'était à se demander si il en avait un... enfin, toujours était-il qu'il me semblait sympa. Malgré son apparence de flemmard, quelque chose me poussait à lui parler, une sorte d'aura qui me donnait l'impression que nous étions sur la même longueur d'onde.

....



Dernière édition par Aldric Von Schauzer le Jeu 23 Sep - 20:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The Chameleon & the Hawk [PV Rui]   The Chameleon & the Hawk [PV Rui] EmptyJeu 23 Sep - 20:08




-Grüss Gott, Habashira.

Un accent.... Pas n’importe lequel. Un accent Autrichien reconnaissable entre des milliers. Karakura était l’unique destination ou le reitatsu pouvais se confondre avec les nombreux habitants de la cité. J’étais las du Hueco Mundo. Un monde de sable blanc, de bâtiment blanc, de vide. Les toits était paisible, comme souvent. Mais nous ne sommes jamais a l’bris d’une balade nocturne de shinigami ou d’un chat rôdeur. Il se prénommait Aldric, Aldric von Schauzer. Le Tercera espada surnommé par Rui le vautour corbeautique. Un homme mystérieux aux cheveux de suie et aux yeux de chat sombre. Il est le symbole de la souffrance je ne m’en fais aucune idée puisque je ne l’ai que croiser. Il n’aime pas mes manies.

_Hello mister Aldric von schauzer Terc... Oublions les formalité idiote et ennuyeuses. que se passe t il ? Problème dans le garage blanc ? Barr’ sama en à marre que je traîne ici ?

Je me mis en position allongé pour admirer le ciel, les nuages traversaient tranquillement l’immensité bleu avec une lenteur qui pourrais effrayer le plus oisif des lézard. D’un oeil j’observais mon confrère le détaillant mentalement. Je m’amusais avec ma langue pour pousser les limites de sa longueur. J’aperçut finalement le symbole de sa puissance le numéro des espada. Un joli trois en écriture gothique était étalé sur son avant bras gauche. Je défis mes chaussettes, il ne l’avait sûrement pas remarqué mais j’avais laissé mes chaussures dans ma chambre vide. Je saisi ma jambe gauche pour la retourner et vérifier si le “4” était toujours a sa place. Pas de problème de ce côté je me replaça le dos contre les tuiles chaudes pour continuer ma contemplation de l’univers.

_Trois... Les trois mousquetaires, les trois petits cochons, tellement de significations pour un seul nombre... Et pourtant... je m’en contre fiche. C’est vrai... Trop de philosophie tu la philosophie. J’aime la franchise et la pour être franc, e m’ennuie. Tu veux pas un peu te sortir le truc planter dans ton arrière train et... et... je parle seul une nouvelle fois !

Je me tournais vers lui les mains devant la bouche comme un gamin extasié par la vitrine d’un magasin de jouets. Penchant la tête sur la droite je me posais tout un tas de questions sur ce mystérieux personnages. Ses pouvoirs, sa mentalité, ses idéaux, ses rêves, ses craintes tous m’était inconnu. Pour obtenir les réponses je devais lui demander en évitant de l’énerver, de l’ennuyer, ou de lui donner une mauvaise idée de moi.

_Et donc. Quel type d’homme es tu ? Macho, calme, brun ténébreux, dragueur, feignant, naïf, froid, joyeux, heureux ? Tant de choix... L’impression que je me fais de toi n’est pas génial. Tu me fais penser à un gros charognard qui tourne autour d’une proie faible et ignarde. Je ne connais rien de toi et toi tu dois être dans la même situation. Pour répondre en avance a ta question, je sais je parle beaucoup, je me classe dans le style exubérant. Maladroit, bruyant et flemmard a souhait. Et si tu venais t’asseoir la à côté de moi ?

Je tapotais ma mains lui indiquant où il pourrais s’installer. Je réfléchissais a ce que nous pourrions faire entre espada. Dévorer des âmes ? Banal et ça attirerais les dieux de la mort. Tuer des innocent ? Ignoble. Tuer des non innocent ? Lassant. Une petite balade pourrais faire le plus grand bien a mon corps à moitié endormis et à mon dos ankylosé. Pensant tout haut je prononçais avec mon accent le plus australien et désagréable un petit :

_Why not ?

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MessageSujet: Re: The Chameleon & the Hawk [PV Rui]   The Chameleon & the Hawk [PV Rui] EmptyVen 24 Sep - 19:15


.: L'incongru Caméléon :.


Le cuarta se retourna vers moi avec une lassitude tellement évidente qu'une envie violente de lui enfoncer mon pied dans les fesses pour qu'il se remue me prit aux tripes. Rah, ces feignants, insupportables! Il était en train de se dorer la pillule -façon de parler- sur le toît, à regarder les humains faire leurs petites vies tranquilles... il était un Espada, nom de dieu, pas une larve droguée aux somnifères! Il se décida finalement à m'adresser la parole, ses petits yeux verts plongeant dans les miens qui étaient alors d'un noir nuit impénétrable. Le flemmard confirma l'idée que je me faisais de lui dès ses premiers mots, m'exprimant avec style le simple fait qu'il était en train de royalement s'ennuyer.

_Hello mister Aldric von schauzer Terc... Oublions les formalité idiote et ennuyeuses. que se passe t il ? Problème dans le garage blanc ? Barr’ sama en à marre que je traîne ici ?

Barr'... SAMA? Etait-il donc en train d'insinuer que de mon côté, j'étais totalement à la merci de ce vieillard aux allures de père Noël déguisé pour halloween? À part la couronne, je ne voyais absolument rien de royal chez Barragan, pour deux raisons: premièrement, je me fichais royalement de ce qu'il pouvait gérer de son trône, mais le Hueco Mundo était le même depuis un bon bout de temps. Ensuite, il était juste un vieux mégalomane capricieux incapable de reconnaître autre chose que sa propre "suprématie". Si seulement il n'avait pas eu cette saleté de capacité à vous réduire en poussière par accélération temporelle, je lui aurai fait sa fête depuis tellement longtemps... toutes ces pensées fluctuèrent dans mon cerveau, mon sang ne fit qu'un tour avant que je me tourne de nouveau vers Habashira. Mais il me prenait pour qui, ce type? Un lèche botte? Jamais je n'aurai accepté que le vieux crouton qui devait me servir -en théorie, du moins- de patron ne m'envoie le chercher dans Karakura! Mon poing se serra et un rictus de frustration passa sur mon visage, un air vexé le repeignant de haut en bas. Non mais, il allait voir lui, si j'étais un lèche botte de Papy Brossard! Il me regardait toujours, attendant ma réponse, tandis que les mots me venaient à la bouche tous seuls.

-Pff, tu parles! Qu'il fasse son boulot lui même, ce fossile! Sifflais-je.

L'autre avait l'air de ne même pas m'écouter et regardait désormais mon avant-bras, y cherchant mon numéro trois qui caractérisait ma place dans l'espada. Tercera, tout de même... je n'étais pas rien. Enfin, pour moi, l'espada avait autant de sens qu'une réunion des alcooliques anonymes. Au final, on restait ce qu'on restait vis à vis des autres: des anonymes. Cela faisait un bail que j'étais dans ce coin appellé le Hueco Mundo, et un bail que j'étais le Tercera Espada. Un gros bout de temps que je croisais couramment la segunda -Zwölf, une sorte de dame de glace à peine consciente du monde qui l'entoure- et le cuarta, Habashira, dont je ne connaissais même pas le prénom. Bref, c'était une sorte de groupement à peine soudé, seules les réunions redondantes et dénuées d'objectifs nous permettaient de nous voir un peu. À part ça, c'était du chacun pour soit. Habashira regarda sa jambe gauche aprés avoir retirée sa chaussette, fixant le numéro quatre comme si il avait peur qu'il se sauve. Vraiment, quel type étrange... et encore, je n'avais rien vu.

_Trois... Les trois mousquetaires, les trois petits cochons, tellement de significations pour un seul nombre... Et pourtant... je m’en contre fiche. C’est vrai... Trop de philosophie tu la philosophie. J’aime la franchise et la pour être franc, e m’ennuie. Tu veux pas un peu te sortir le truc planter dans ton arrière train et... et... je parle seul une nouvelle fois !

Mon irritation laissa place à une sorte de stupeur assomante tandis que dans mon esprit, une idée se forgeait clairement alors qu'il me fixait avec les mains devant la bouche comme si il venait de faire une énorme bêtise: il était dérangé. Maintenant, j'avais l'impression que c'était vraiment le cas, il devait avoir un problême de l'ordre mental ou quelque chose du genre... enfin, en tant que personne qui appréciait la douleur, je ne pouvais décement pas me considérer comme totalement saint d'esprit. Mais quand même... déblatérer autant de choses en même pas dix secondes qui n'avaient quasiment aucun sens -quel était le rapport entre trois petit cochon et la notion même de philosophie?- tout en gardant cette espéce de force tranquille dans le regard, c'était le signe qu'en lui même, il devait trouver ça tout à fait normal... et là était sans doute le problême. Je m'apprêtais à lui soumettre une suggestion simple -consulter un psy?- lorsqu'il reprit la parole de nouveau, me coupant l'herbe sous le pied avec l'assurance d'un escrimeur.

_Et donc. Quel type d’homme es tu ? Macho, calme, brun ténébreux, dragueur, feignant, naïf, froid, joyeux, heureux ? Tant de choix... L’impression que je me fais de toi n’est pas génial. Tu me fais penser à un gros charognard qui tourne autour d’une proie faible et ignarde. Je ne connais rien de toi et toi tu dois être dans la même situation. Pour répondre en avance a ta question, je sais je parle beaucoup, je me classe dans le style exubérant. Maladroit, bruyant et flemmard a souhait. Et si tu venais t’asseoir la à côté de moi ?

Un air contrit se déssina sur mon visage au fur et à mesure que j'entendais ses mots, jusqu'au moment où il parla du "gros charognard". Mon sang ne fit qu'un tour et je vis rouge directement, mais décidement, pour qu'il il pouvait bien se prendre celui-là? Encore, si il m'avait dit qu'il avait l'impression que j'étais une bête, j'aurai pu acquiescer car c'était la pure et simple vérité. Une bête de combat qui voulait du défi, du challenge, pas de paroles mais des actions. Attend, il me traitait de vautour et aprés il me demandait en plus de venir m'asseoir à côté de lui? Mais il voulait vraiment m'énerver ou quoi? Rah, je vous jure... bon, calme Aldric. Aprés tout, il est dérangé, comme à peu près tout le monde au Hueco Mundo, donc pas la peine de s'énerver. Quant à lui, il continuait de fixer la ville tout en réflechissant à je ne sais pas quoi, avant de dire quelque chose, de l'anglais avec un accent Australien que j'eu du mal à déchiffrer.

_Why not ?

Un soupir d'exaspération s'échappa de mes lèvres durant un très, très, très long moment qui aurait pu lui paraître une éternité, à cet espèce de pipelette fantôme, tant elle montrait à quel point je me retenais et j'éssayais de garder un semblant de calme et de dignité face à l'adversité... complétement stupide dans la théorie, parce qu'aprés tout, ce n'était guère qu'un type qui venait de me sortir que j'étais un Vautour et qu'il avait une mauvaise impression de moi. En bref, il me balançait "en toute franchise" à la figure ce qu'il pensait de moi, sans la moindre notion de diplomatie ou même de tact, une sorte de remarque sensée amener la bonne entente mais qui allait me donner une envie folle de lui faire manger les tuiles. Il voulait quoi, aussi? Que je lui donne un bonbon pour le remercier de m'avoir traité de lâche charognard? Ce type était vraiment trop fort! Calme, Aldric... du calme... Non mais, et puis quoi encore?!

-Charognard?! Tu m'as bien vu? Je passe mon temps à vouloir de l'action, du défi, je n'arrive pas à tenir en place! Je veux du challenge moi! Quel est sincérement l'interêt d'achever une proie incapable de se défendre correctement? Explosais-je.

Effectuant de grands geste pour parler, j'explosais accidentellement une cheminée posée par là, enfonçant mon bras solide comme de l'acier dans les briques sans même m'en rendre réellement compte. Seul le bruit me fit prendre conscience que je venais de casser quelque chose, mais je continuais cependant mon discours avec véhémence pour qu'il comprenne bien qu'il faisait erreur sur la personne.

-Non, je suis loin d'être un vautour, je suis tout l'inverse! Pour ce qui est de ma personnalité, tu auras sans doute remarqué que je n'aime pas les allégations douteuses! Reprenant mon souffle, je fis une petite pause. Et toi, Habashira? Tu m'as l'air d'être quelqu'un de paresseux, décalé, avec une franchise frisant l'absence de diplomatie, et surtout d'extrémement bavard... ah, j'oubliais. De très bizzare, aussi.

Mes bras se croisèrent sur ma poitrine tandis que je fixais mon interlocuteur avec une moue d'incertitude sur le visage, avant de venir finalement m'asseoir à côté de lui. Ma crise était passée en l'espace de quelques instants, à croire que le cuarta était assez étrange pour calmer un de mes accès de fureur par sa simple "Bizzaritude", si vous me permettez l'expression.

-Enfin, qui n'est pas bizzare dans ce monde, hum?


....

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MessageSujet: Re: The Chameleon & the Hawk [PV Rui]   The Chameleon & the Hawk [PV Rui] EmptyLun 27 Sep - 19:41



Holland n'est pas mort !



-...Enfin, qui n’est pas bizarre dans ce monde, hum?

_Et ! La cheminée ! Des humains vont encore devoir reconstruire quelque chose par notre faute. Je ne voulais pas t’offenser en te comparant un vautour. Je suis navré...

Les pieds nues je me rapprochais en douceur de lui. Je mis une main sur son épaule lui offrant un sourire gêné. Je ne voulais pas qu’il s’énerve. Je rayais mentalement dans idée de départ sur Aldric : calme et froid. Lui, est bouillant et instable.

_Encore désolé. Je vais arrêter avec mes.. mes fausses idées. Excuse aussi mon accent à couper au couteau que m’a offert le charment continent océani...

Plus rien, le néant, le noir absolu, le vide. Plus aucun bruit, aucune odeur... Si une seule ! Celle de l’encens menthe fruit rouge. Je l’avais pourtant oublié. Si écoeurant emplie de mauvais souvenir que je n’aurais pas pu ne pas l’oublier. Je n’aurais sûrement pas du. La douleur qui me broyait les côte confirma mes craintes. Non seulement je l’avais déposé pendant un petit siècle dans le placard de l’oublie mais aussi est surtout j’avais ignoré ses appel et j’allais le payer chère. Sa voix sarcastique résonnais déjà dans mon pauvre petit crâne d’homme lézard. La dernière fois que nous nous sommes parlé c’est lorsque je dévorais le dernier hollow avant ma transformation en tant qu’arrancar. Un conversation tout ce qu’il y a de plus banal. Depuis, plus rien.

_Tsss ! Ne ‘aurais tu pas... largué ?! Comment as tu osé me faire ça à moi ! Moi le plus grand, le plus beau, le plus fort et le plus classe de cette Terre ?! Je t’ai appelé des jours durant sans entendre de réponse ! Je suis donc autorisé a te maltraité un lézard de malheur !

Je ne pouvais rien répondre à ma tête comme si tout était a lui sauf la douleur. Je devais sûrement être en train de me tordre tout en me tenant le ventre. Il me frappait, il frappait ma joie, il frappait mes pensés positive, il frappait mon bonheur. Il déchirait tout à l’intérieur sans distinction. Muscles, os, esprit tout passait sous sa force mental contre moi, le minable caméléon sans volonté. Aldric devait être en train de fuir ou de se moquer d’un faiblard comme moi. Il devait être plié en deux ou en quatre pour essayer de calmer son fou rire. Moi qui devais être le quatrième plus fort, je me retrouvais à terre pire qu’un vermisseau.

_Tu ne sais plus quoi dire face à moi ein ?! Tu comprend pourquoi je me permet de me vanter ?! Je suis plus fort que toi ! Mais sans toi je ne pourrais pas goûter au plaisir de la vie éternelle. C’est pour cela que je vais te rendre ta place de maître ici mais attention... Ne m’oubli pas minable reptile.

Il me rendit toute ma force si brutalement qu’il me fallut de longue secondes pour comprendre se qui venait de se passer. J’étais dans le vide les pieds emmêlaient dans un lierre. Je venais de tomber a l’instant puisque le sang ne m’était pas encore monté à la tête. Je respirais avec difficulté mes yeux fixaient le ciel avec lassitude et la liane se.... rompit. La chute qui devait se faire des plus rapide devint finalement très longue avant que mon dos percute le sol. Je le sentit se briser en mille morceau. Ma colonne vertébrale est mon point faible. Depuis très jeune elle n’est pas en bon état voir même inutilisable et pourtant elle reste souple en resurection, très étrange. Enfin pour ne pas m’étaler, la, j’avais mal, très mal. J’étais bloqué au sol trop peur de souffrir encore plus si je venais à me lever. Le seul son qui sortit de ma bouche pourrais paraître banal et il le fut malgré mon ton ironique.

Aïe...

Cet homme, Holland. Sensationnel. Malgré la raclé qu’il m’a offert je ne pouvais m’empêcher de l’envier lui qui possédait une volonté, un but. Lui qui avait un sens à sa vie il était mon exemple, ma béquille, une partie de moi. Il n’y avait pas que de la vantardise dans ses paroles. Une vérité, il était beau. Un homme magnifique doté d’une chevelure à la couleur indéfinissable au yeux gris à la fois froid et pourtant si agréable a voir. Des tenues toujours avangardiste et un large sourire qui rendrait folle dingue toute les femmes du Hueco Mundo. Comment lui résister ? c’est tout bonnement impossible. Aldric le comprendra t il ? Il va sûrement le détester comme beaucoup d’autre. Un peut trop vaniteux au goût des autres c’est le gros défaut de mon colocataire de cerveau.

_Aldriiic... Je te sent encore dans les parages... Viens s’il te plait j’ai besoin d’une aide précieuse. Je viens de perdre mon dos c’est atroce ! J’ai mal ! Tercera chaaan...
La fatigue venait de me vaincre se n’était pas un évanouissement mais un sommeil de plomb qui venait de m’envahir. Mais au moins j’ai trouvé un super réveil le Schauzer-driing ! A quand va t il sévir ? Très tôt pour sur. Je ne comprend pas son dégoût pour de la flemmardise et de l’ennui. Se sont pourtant des choses naturelle qu’il a du adoré un temps mais il doit être dans une phase bête a sang chaud révolutionnaire. Compréhensible.



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MessageSujet: Re: The Chameleon & the Hawk [PV Rui]   The Chameleon & the Hawk [PV Rui] EmptyMar 28 Sep - 17:34


.: Greenpeace? :.


Habashira s'excusa rapidement pour ses idées préconçues, aussi décidais-je de me calmer. Aprés tout, si il voulait que l'on soit en bons termes, pourquoi pas? Je n'étais pas contre un compagnon avec lequel parler, au contraire, l'ambiance de mort se faisait de plus en plus insupportable au Hueco Mundo. Au moins je pourrais parler avec le cuarta de temps à autres dans un contexte différent de celui de ces longues, et ennuyeuses réunions durant lesquelles on ne faisait qu'apprendre des choses que l'on savait déjà. Il posa sa main sur son épaule tout en affirmant ses excuses et en demandant également mon pardon pour son accent. Cela, je ne lui en tenais nullement rigueure, aprés tout j'avais un accent Autrichien parfois incompréhensible pour qui ne s'y connaissait pas en langues germanistes, alors j'aurai eu du culot de blamer le Cuarta pour son accent d'océanie. Tout à coup, sans même que j'ai le temps de souffler une réponse, il se mit à bouger dans tous les sens comme une énérgumène en poussant des bruits totalements indescriptibles, gigotant comme un asticot sur mon regard choqué. Ma lèvre retroussée en un léger rictus d'incompréhension frisant la débilité, les yeux fixes, j'avais vraiment l'air idiot, pour ne pas dire autre chose que cela. Tout à coup, l'arrancar se figea avant de tomber au sol pour commencer à se contorsionner, comme sous l'effet de convulsions. Me plaçant devant lui, je m'abaissais au sol, à la fois incapable de réagir et tellement choqué par la situation que je commencais à me demander si il se fichait de moi ou si il était réellement en proie à une sorte de mal intérieur.

-Hum... Hé...?

Il ne me répondit pas, continuant de se tourner sur lui même, partant dans tous les sens en poussant des cris de dément et des gémissements, il avait l'air de souffrir. Bien que je n'eu pas la même notion de douleur que le commun des immortels, si vous permettez l'expression, je ressentais sa peine et sa douleur aux traits de son visage et au timbre de sa voix. Je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait, tandis qu'il fila vers le bord du toît en roulant sur les tuiles dans un brouaha de démon, avant de glisser par le rebord tandis que je regardais toujours droit devant moi, dépité. Mais qu'est-ce que c'était que cette situation totalement improvisée de A à Z? Décidement, je ne savais pas ce que je faisais là, j'avais du tomber sur le plus désequilibré mental de toute l'espada, bien qu'il fut assez sympa dans son genre, mais tout de même! Des bruits de collision diverses se firent entendre, comme quelqu'un qui rentrerait dans de la végétation, et je me précipitais vers le rebord avec hate, me demandant bien comment avait pu finir le pauvre cuarta avec sa crise d'hystérie que je ne comprenais toujours pas. Si, si... j'avais beau me triturer le cerveau, je ne comprenais pas comment un craquage psychologique tellement important pouvait intervenir en plein milieu d'une conversation. Peut-être à cause du mot qu'il allait prononcer, à savoir le continent Océanie? Peut-être, enfin, dans ce cas là la géographie devenait une matière dangereuse à enseigner aux jeunes esprits. Arrivant au rebord, je vis mon collègue accroché par les pieds à une branche de lierre solidement incrustée dans le mur. C'était sans compter tout son poid qui pesait sur la petite branche, qui commençait déjà à craquer, jusqu'à ce que...

_Aïe...

Jolie chute, vraiment, il ne s'était pas loupé le pauvre. Filant comme un bloc de ciment dans le sol, il s'était écrasé sur le bitume comme une masse, dans un craquement assourdissant et dégoutant à en vomir. Pour ma part, je me disais qu'il devait avoir mal, vraiment... et comme un idiot, je l'enviais pour sa souffrance. Moi et mon masochisme, toujours dans mon ombre, et ce trait de caractère me suivrait partout. Pourquoi je ne me jetais pas pour me briser la colonne comme lui? Je ne pouvais pas, tout simplement! Mon corps était un véritable bunker à dégats et il était déjà assez difficile pour moi de me scarifier durant mes combats ou même lorsque l'envie m'en prenait. Le cuarta, lui, devait avoir le dos en miettes... bon, j'allais sûrement devoir le ramener au Hueco Mundo, vu que sans colonne vertebrale il n'irait pas bien loin. Bon, c'était pour ma pomme, mais je savais que je remplirait bien ce boulot, donc autant que ce soit moi qui le fasse. Descendant du toît en un sonido, je me plaçais à côté de lui, tandis qu'il était tellement sonné qu'il ne se rendait pas compte que j'étais à moins d'un mètre de lui... le pauvre.

_Aldriiic... Je te sent encore dans les parages... Viens s’il te plait j’ai besoin d’une aide précieuse. Je viens de perdre mon dos c’est atroce ! J’ai mal ! Tercera chaaan...

Chan?! Alors non, celle là j'allais pas l'accepter! Sans blague, j'étais pas une fillette qu'on prend par la main pour emmener dans un monde merveilleux! Et autant m'appeller Aldrica pendant qu'on y était! Non mais pour qu'il il me prenait cet enfoiré? Ne pouvant contenir mon agaçement plus longtemps, je lui plantait sec mon pied dans le ventre, me fichant bien de savoir comment était son dos, désirant juste qu'il comprenne le message, lui enfonçant mon pied dans les côtes avec violence. J'allais lui faire passer son envie de m'appeller Tercera-chan, moi! Il allait comprendre ce que voulait dire Aldric Von Schauzer, et ce lorsqu'il devrait se servir d'une paille pour sucer sa compote!

-HEY! Mais ça va pas dans ton crâne?!

Il ne répondit pas, ce qui m'énerva encore plus tandis que je le soulevais par le col pour venir lui mettre une baffe dans un sens, puis dans l'autre, faisant tourner sa tête sous la vigueur de mon poignet, mon regard exprimant une sorte de fureur sourde qui bouillait dans mes entrailles, ce genre de colère provoquée pour un petit rien mais qui dégénérait vite. Ma main vint s'enfoncer dans sa joue avec plus de vigueur encore tandis qu'il ne disait rien. Mais il se foutait vraiment de moi, il le faisait exprés? Impossible de faire autrement, il devait avoir un secret pour rendre les gens fous en quelques instants, personne ne m'avais jamais enervé aussi vite depuis plus de trois siècles. TROIS SIECLES!

-Répond moi espèce de... Non... Non mais je rêve..?

Il... DORMAIT?! Mais c'était quoi ce délire! Je lui réduisait le corps en miette et lui il dormait sans broncher?! Non mais je vous jure, c'était la quatrième dimension! Aldrica-chan allait vraiment craquer nerveusement et là il allait se réveiller dans la croute terrestre l'autre homme caméléon! J'hésitais à le prendre par le col pour lui érafler la tête contre le mur, l'enfoncer comme une pierre dans le sol à la manière marteau piqueur, ou encore le frapper jusqu'à ce qu'il ait autant de consistance qu'une poupée désarticulée. Mais c'était le cuarta, tout de même... cette idée fit un flash dans mon esprit, je devais éviter de casser ce genre de personnel là. En plus, il avait eu le cran de me faire des crasses sans même en avoir conscience -peut-être la source de son courage, son ignorance tiens!- et il n'était pas tellement insupportable... juste extrémement agaçant quand il parlait trop. Allez, j'allais lui laisser le bénéfice du doute. Le plaçant sur mon épaule comme une charge, je me lançais dans une mission de sauvetage à l'espada cuarta du nom, le plus dérangé et désaxé de tous, et aussi le plus agaçant et ignorant du tact. Enfin, ça restait un espada, et donc, un collègue, un frère d'arme... même si je le voyais franchement très mal se battre contre quelqu'un. Je fixais un peu son visage bleui par mes coups qui restait néanmoins paisible, comme si je n'avais rien fait.

-Pff.. Enfoiré va...

Me déplaçant d'un sonido, j'enchaînait les mouvements pour me retrouver plus loin, hors de la ville, dans la forêt qui le bordait. Je n'avais aucune envie de me retrouver au Hueco Mundo et de revoir la tête du vieux père noël, surtout avec Habashira sur l'épaule dans le même état qu'un crapaud écrasé par une voiture.




....

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