~ Bleach Genesis ~
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Tests RP faits

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyVen 20 Aoû - 1:58

Vous trouverez ici l'ensemble des sujets de tests RP donnés et les textes fait par les membres jouant des personnages du manga.

Coyote Starrk

Kuchiki Byakuya

Kyôraku Shunsui

Kira Izuru

Kurosaki Ichigo

Shihôin Yoruichi

Kurotsuchi Mayuri

Matsumoto Rangikui

Aizen Sosûke

Ulquiorra Schiffer



Dernière édition par Papillon Messager le Jeu 4 Aoû - 23:01, édité 34 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyDim 5 Sep - 14:43

Coyote Starrk
« Ce cher Starrk se retrouve tout bonnement piégé par sa chère compagne qui lui a fait ingurgiter des litres de ce que les humains appellent "café"... »
Qu'est ce que Lilynette pouvait bien mijoter dans le dos de Starrk, cela faisait maintenant un moment qu'elle avait disparue. Sous prétexte qu'elle était rendu cherché une surprise, ou une chose dans le genre. L'arrancar n'aimait pas trop quand elle s'absentait trop longtemps, après tout elle était quand même une émanation de lui même, et donc faisait partie de sa propre âme. La voir loin de lui, revenait à abandonner sa propre moitié d'âme. Ah enfin, la voila qui revenait, mais qu'est ce qu'elle tenait derrière elle, on dirait qu'elle trainait une sorte de chariot avec tout un tas de bouteilles dessus. Cela devait peser au moins aussi lourd qu'elle. Mais pourquoi diable ramenait elle ça dans le Hueco Mondo, et ou avait elle trouvé ça ? Enfin cela faisait plaisir a Starrk de revoir sa Lilynette, il ne se sentirait plus aussi seul comme ça. Dire qu'au tout début de sa vie d'arrancar, il était obligé d'être tout le temps seul, dans l'immensité du désert blanc, refusant de croiser les créatures pourtant non de lui. Il avait un problème de pression spirituelle, car le 'arrancar avait tendance à faire disparaitre les hollows les plus faible rien qu'en s'approchant d'eux. Ce fut la raison principale de la séparation de son âme, afin d'une part de palier à cette solitude et d'avoir quelqu'un a qui parler, et en seconde part, de diviser son reaitsu afin qu'il soit un peu moins imposant à supporter. La jeune fille déclara alors d'une voix claire et nette.

'Starrk ! Starrk ! STARRK ! J'ai quelque chose à te faire absolument gouter !!!'

A peine eut elle dit ça, qu'elle sauta à la gorge de l'homme en lui mettant directement une bouteille dans le gosier. Quelle était ce liquide qui descendait le long de son oesophage ? Il avait un gout amer et était encore extrêmement brulant, en espérant qu'il n'ait pas d'autres effets secondaires désagréable. Lilynette ne perdait pas de temps, et remettait directement une bouteille pleine dés que la précédente était vide. Starrk du avaler dans les 4 litres de cet étrange breuvage avant que le stock soit entièrement fini. Déjà la chaleur du produit lui avait extrêmement brulé la langue, mais en plus il venait de prendre dans les quatre kilo rien qu'avec ça. Mais un autre effet commençait à se faire sentir, au lieu de sa fatigue et paresse habituelle, une énergie nouvelle semblait l'habiter, l'empêchant ainsi de dormir ou même de se reposer. Mais comment allait il faire pour être tranquille maintenant ? Lilynette avait finalement réussi son but, c'est a dire l'empêcher de dormir tout le temps, pour pouvoir faire plein de choses avec lui. Mais cela n'allait absolument pas avec les idéaux que l'arrancar s'était fixés, lui il souhaitait simplement être tranquille a pioncer dans un coin, sans que quelqu'un l'embête tout le temps.D'une voix un peu plus interloqué que sa platitude habituelle, il annonçât vers sa moité.

'Mais que m'a tu fais donc boire, Lilynette ?

'Je ne sais pas, les humains appelle ça du "Café", ça avait l'air super bon, alors j'ai voulu que tu en prenne beaucoup !'

Mission réussi pour la jeune fille, Starrk n'étant pas vraiment du même avis. Comment allait il faire maintenant pour évacuer cette énergie résiduelle qu'il avait accumulé. Tout d'abord, un petit passage vers la case petit coin, lui permettrait d'évacuer le trop-plein de ce soi-disant 'Café'. Mais comment les humains avaient pu inventer une boisson aussi atroce, créer quelque chose qui empêche de dormir, c'est vraiment contre nature. L'arrancar ne pouvait pas trop en vouloir a Lilynette, elle pensait lui faire du bien, en lui faisant ingurgiter ceci. Le résultat n'en fut que plus probant. Quelle serait la meilleur solution pour dissiper ceci ? Une course effréné a travers l'immensité du désert blanc ? Une chasse aux hollow ? Un petit tour vers le palais qui n'avait pas encore de nom dans la tête de Starrk ? Sans doute un mélange de tout ceci a la fois, tout en surveillant sa compagne pour qu'elle ne ramène d'autres quantités de cette horreur, dont il préférait oublier le nom. Reprenant un ton beaucoup plus neutre et apathique, qui ceci dit, était son ton habituel. Sa bouche s'ouvrit pour dire ces quelques mots.

'Viens Lilynette, il est temps pour nous de bouger, et de voir ce que cet océan de sable peut nous apporter.'

Une façon détournée pour dire qu'il souhaitait bouger de l'endroit ou ils étaient, afin que les deux personnes oublient le petit incident qui venait de se passer. Après tout, avec ce qu'il venait de boire, il en avait pour un bout de temps avant de retrouver le sommeil. Et cette marche s'annonçât très très longue dans le Hueco Mondo. Bon nombres de choses y étaient encore inconnu, peut être que Starrk trouverait quelqu'un qui pourrait le supporter d'assez près pour lui parler sans aucun risques ...


Dernière édition par Papillon Messager le Lun 21 Fév - 21:39, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyJeu 14 Oct - 0:41

Kuchiki Byakuya
« Un mystérieux mécréant à la chevelure rouge et aux tatouages voyants a remplacé les Kenseikans de Byakuya par des barrettes roses... »
Ce devait être une matinée comme les autres, une aube naissante dévoilant son teint rosé dans cette pièce aussi vaste qu’elle semblait parcheminée de diverses étagères, remplies de parchemins et de livres, et pourtant. Au centre de cet espace à la luminosité douce, se tenait un bureau des plus organisés, sur le quel une bougie luttait encore pour ne point s’éteindre, alors que sa flamme se faisait de plus en plus vacillante, offrant quelques doux contrastes sur ce visage endormit entre deux bras croisés sur la surface plane de la table. Des traits pâlis de fatigue à moitié camouflés par une chevelure d’ébène emprisonnée sous le carcan de son kenseikan. Entre ces longs doigts à peine contractés, se laissait entrevoir un fin papier d’une teneur de très bonne qualité, révélant par là, que le noble Roku ban tai Taisho ne s’était point endormi de son propre chef. En effet l’encrier n’était nullement vidé et ce genre de négligence ne lui était pas coutumier.

La grande porte s’ouvrit dans un souffle et avec une petite hésitation, délaissant une ombre masculine s’étirer sur le sol parfaitement ciré. La main qui tenait le battant se décontracta et fini par lâcher prise, tandis que le corps de l’intrus s’immisçait dans la pièce dans un silence des plus absolus. Renji s’approcha du dormeur sans le moindre bruit et se retint même de rire des plus sottement au devant d’une telle situation. En effet, rares étaient les fois où il lui était donné de voir son supérieur dans une position aussi abandonnée, il pourrait même croire à un semblant d’innocence sur ses traits si détendus, ne lui rappelant pas le fait que si le noble se reposait ainsi, c’était en partie un peu de sa faute, puisque ce diable de Fukutaisho avait encore trouvé le moyen de se subtiliser à la torture administrative pour enseigner quelques passes aux nouvelles recrues. Mais comment Renji pourrait-il culpabiliser alors que le saké tenait compagnie à son intellect, ne retenant comme impératif, ce jeu stupide qu’est de tenir un pari…Très lentement et de manière appliquée, Il soutira de la coiffure de son supérieur le Kenseikan, pour s’évertuer à le remplacer par de jolies barrettes roses, évitant tout mouvement brusque et inopportun, susceptible d’éveiller le dormeur.. Ce dernier ne bougea pas d’un pouce, le souffle toujours aussi profond et régulier, alors que lentement, son Fukutaisho disparaissait de la pièce, fier de son petit méfait….

Il devait être sept heure quand Byakuya s’extirpa de ses bien étranges songes dont il ne parlait jamais, retenant dans l’air une odeur d’alcool. D’une main encore un peu lasse il se massa la nuque, avant de quitter pour de bon sa chaise, éprouvant le besoin de se détendre les muscles après un repos un peu cavalier, il devait bien l’admettre. Un papillon vint à ce moment précis, lui rappeler le conseil hebdomadaire. Chose qui l’obligea à rajuster avec une gestuelle des plus nobles son uniforme et Haori, pour disparaitre en un shunpo des plus rapides en direction de la première Division, ignorant un quelconque changement en sa chevelure…. Ce n’est qu’une fois rendu sur les lieux, qu’il surprit quelques regards goguenards à son encontre. En effet lorsque le chef de clan entra dans la grande salle, il y avait déjà là Histugaya qui ouvrit de grands yeux au devant de sa personne….et un shunsui qui cacha son sourire narquois en rajustant son chapeau, tandis qu’Ukitake toussait pour ne point rire sans doute.

Le noble fronça un sourcil au devant de tout cela…et les snoba superbement, ajoutant bien malgré lui une touche de ridicule. Il vint prendre sa place habituelle et voila ses iris anthracite sous ses paupières, offrant un aspect d’indifférence et d’un calme stoïque…De quoi refroidir quiconque si seulement ces barrettes n’étaient point si……absurdes en ses cheveux. Gin en entrant se mit à pouffer accentuant l’agacement qui se logeait peu à peu en son sein. Avait il donc de l’encre sur le visage ?...Le doute l’assaillait de plus en plus alors que le So Taisho fit son apparition..Il frappa un grand coup sur le sol imposant le silence, et commença un petit discourt…pour l’interrompre rapidement en observant le Roku Ban tai Taisho. De sa voix grave il l’interpela.


- Croyez vous avoir le loisir d’offrir à vos collègues comme à moi-même, une telle bouffonnerie, Kuchiki taisho ?

Ce dernier fronça des sourcils ne comprenant point, alors qu’il crut ressentir un grand moment… de profonde solitude. Le Sotaisho n’attendant guère plus le convia non sans subtilité de se retirer. Chose qu’il fit, bien que contrarié et furieux en lui-même, restant impassible et fier en se retirant de cette salle qui se retenait de rire…. Ce n’est qu’une fois au Taisho qu’il en eut le cœur net et se plaça au devant de la glace qui se trouvait dans une petite salle de bain privée….pour constater…….les barrettes. Rageusement il les retira et ne songea qu’a une unique personne….. Renji…..Un petit sourire cynique survint quelques secondes sur son masque placide, exprimant par là un bien triste sort pour le fukutaisho.


Dernière édition par Papillon Messager le Lun 21 Fév - 21:41, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyLun 8 Nov - 21:52

Kyôraku Shunsui
« En entrant dans une des nombreuses pièces de sa division, Shunsui tombe sur Nanao en petite tenue, en train de se changer évidement »
La journée avait été légèrement éprouvante pour le capitaine de la huitième division, premièrement, celui-ci avait passé toute la matinée à remplir des documents privés sur les rapports de missions, l'état de sa division, etc. Le Midi fut le seul moment de répit pour Kyôraku qui en profita pour aller rejoindre son ami de toujours, Ukitake, avec qui il avait pris un petit repas dans ses quartiers discutant de tout et de rien. Deuxièmement, vers l'après-midi, Kyôraku avait rassemblé tous les membres de sa division dans la salle d'entraînement de la huitième division, le programme était clair, entraînement au Zanjutsu! Pendant plusieurs heures, le capitaine s'attarda sur les détails techniques de ses membres leur montrant différentes méthodes et postures utiles lors des combats contre des adversaires un peu plus forts, avec la pratique Shunsui dût se résoudre à y introduire de la théorie pour s'assurer que tous n'avaient pas rouillé, un bon capitaine doit toujours se soucier du bien-être de ses soldats! C'est en fin de soirée que le capitaine de la huitième division donna congé à ses subordonnés qui quittèrent la salle un à un laissant l'homme au chapeau de paille seul, c'est en redressant son chapeau que le capitaine lâcha un soupire de soulagement tout en s'exprimant.

-Pfiou! Sacrée journée dite donc, mais voir tous ses sourires après un entraînement de se genre je ne peux me plaindre!

Regardant autour de lui, Kyôraku réalisa que sa lieutenante n'avait pas été présente lors de l'entraînement, peut-être avait-elle été trop débordée par le travail? Après tout, ce n'était pas si grave que cela, il s'agissait d'un entraînement facultatif. Un petit sourire se dessina sur le visage barbu du capitaine, si Nanao-chan n'avait pas assistée à l'entraînement, elle pourrait au moins lui offrir une petite promenade dans les jardins de la division! Tournant les talons, Kyôraku quitta la salle d'entraînement à son tour empruntant le couloir qui mena aux quartiers des membres de la division, croisant quelques shinigamis au passage le capitaine retourna les salutations de ceux qu'il croisait avec une politesse exemplaire. Alors que le quartier général de la huitième division se vida peu à peu, tous les shinigamis retournent dans leurs quartiers pour dormir, Shunsui arriva finalement devant la chambre de sa lieutenante préférée, la porte étant légèrement entre ouverte le capitaine de la huitième division se permit de glisser sa tête dans l'ouverture de la porte pour y jeter un oeil.

-Nanao-chan? Tu es là? Je ne t'ai pas vue à l'entraînement tout à l'heure, j'espère que tu as une bonne excuse ma Nano-chan. Nana...o...Oh?

Fouillant la chambre du regard, qu'elle ne fut pas la surprise pour Kyôraku de trouver sa lieutenante, mais il la trouva dans une situation que certains pourraient juger "d'embarrassante ". La lieutenante de la huitième division se trouva en sous-vêtement faisant dos au capitaine qui pouvait admirer les magnifiques courbes de sa lieutenante, mais le spectacle s'arrêta là, car ayant entendu son capitaine, Nanao se retourna et remarqua la présence du capitaine qui l'observa silencieusement. Un léger silence s'installa après cette découverte, un homme normal se serait excusé immédiatement en rougissant, mais le capitaine de la huitième division resta de marbre face à cette vision et garda son sourire habituel sur son visage, se fut même Kyôraku qui brisa se silence lançant d'un ton d'amusement.

-Et bien Nanao-chan! Je n'aurais jamais douté que tu portais ce genre de sous-vêtement!

Nanao:-KYAAAAAAAH!!!!!!!!!!


Se cris de surprise et d'embrassement semblais semblait surgir un peu en retard, Nanao se jeta dans sa garde-robe pour se cacher du regard de son capitaine.

Nanao:-Sortez immédiatement de ma chambre taishô!!!!!

-Yare yare Nanao-chan! Tu n'as pas en faire tout un pl...


Oui c'était prévisible depuis le début, Shunsui se prit un vase sur son visage, cadeau de Nanao. Au contact, le vase se brisa, mais cela ne fut pas suffisant pour faire partir se capitaine qui s'obstina à rester devant la chambre de Nanao, après tout elle était seulement en sous-vêtement se n'était pas comme si elle n’avait rien sur elle!

Nanao:-Vous n'avez pas le droit d'être ici! Dégagé!

-Pourquoi es-tu si gênée Nanao-chan? Tu étais plutôt mignonne!

Nanao:-Hadô no yon: Byakurai!

-Woooh!!!!


Sa c'était peut être un peu moins prévisible, se jetant sur la droite, Shunsui évita l'éclair de justesse qui se heurta à la porte de la chambre qui vola en éclat. L'explosion se fit entendre dans tout le bâtiment de la huitième division, tandis que le capitaine se releva tout en redressant son chapeau, trois shinigami débarquèrent dans la chambre de la lieutenante paniquée par cette explosion, mais leurs regards se portèrent sur Nanao plutôt que Shunsui. Un nouveau silence s'installa...

Nanao:-TAAAAAIIISSHOOOOOO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

~~~~Le lendemain~~~~

Assis avec son ami Ukitake, Kyôraku pencha la tête pour boire une grande gorgée de thé. Lorsqu'il baissa sa tête, on put constater que le capitaine avait un oeil au beur noir ainsi que plusieurs marques rouges sur son visage signent de plusieurs gifles. Devant cette scène, Ukitake garda un sourire plutôt embarrassé avant de lui poser la question.

Ukitake:-Il c'est passer quelque chose la nuit dernière Kyôraku-san? Votre division était plutôt bruyante hier.

-Aaaah! Longue histoire Ukitake-san! Nanao-chan! Un peu de thé s'il vous plaît!

Derrière se trouvait une Ise Nanao aux regards plus que colérique, tenant fermement la bouteille de thé qu'elle versa non pas dans la tasse de son capitaine, mais sur lui.

-YAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!!!!!


Dernière édition par Papillon Messager le Lun 21 Fév - 21:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyMar 16 Nov - 14:48

Kira Izuru
« Kira version Seigneur des Anneaux, dans une pure scène de style: le duel de beuverie Legolas/Gimli »
Kira et Hisagi revenaient tout juste d'une excursion dans le monde réel... Ils avaient tous les deux survécus, une fois de plus, à un âpre et sanglant combat... On ne peut pas en dire autant des shinigamis qui les accompagnaient... Ainsi que de leurs ennemis...
Une mission de routine les avaient emmenés non loin de Karakura pour examiner et exterminer quelques Hollows étrangement regroupés au même endroit...

Mais l'ennemi n'était pas seul, d'immenses et redoutables Menos Grande les avaient attendus au tournant et les pertes furent lourdes des deux côtés et ce, malgré la puissance des deux lieutenants. Ils étaient de retour a la soul society depuis deux bonnes heures déjà, ayant prit le temps de faire leur rapport à leurs capitaines respectifs et de se détendre un peut, ils se rejoignirent, comme a l'accoutumée, dans le bureau de Matsumoto pour une longue et amusante nuit de beuverie...

La soirée battait son plein lorsque Kira et Hisagi eurent la merveilleuse idée de se lancer dans un concours de boisson. Les règles sont des plus simples, le premier qui tombe raide mort à gagné... Mr "69" de nature sérieuse par habitude, essaya de refuser, mais Matsumoto se permit de jouer de ces atouts féminins pour le faire accepter, ne manquant pas de faire passer Hisagi du blanc au rouge pivoine en quelques millis-secondes.

Enchainant goulument les coupelles, Kira ne pouvait s'empêcher de boire comme un trou, pensant que son adversaire ne tiendrait pas aussi bien l'alcool que lui... 1 verre, 2 verres, 3, 4, 5... 10! Hisagi enchainait lui aussi, de manière plus délicate... (En même temps il n'a pas une mèche de 10 centimètres qui traine dans son verre le veinard...)

Le concours battait son plein, Matsumoto peinait a servir ces deux comparses tellement leur descente était rapide... Hisagi se permit une petite réflexion au bout d'une vingtaine de minute:


-" Je ressent comme un genre de picotements au bout des doigts... C'est normal?"

La réponse de Kira fut simple et brêve:

"- beuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarp"

10 minutes de plus passèrent, les bouteilles vides s'empilaient de chaque côté de la table, lorsque le lieutenant de la IIIème division fit une petite pause, le temps de remédier a la chaleur ambiante en exhibant son pagne, la seule tenue dans laquelle il se sent a l'aise une fois complètement saoul...

Hisagi contempla son camarade de beuverie avec un amusement non feint qu'il cacha derrière une énième gorgée. Dans la précipitation, Kira avait oublier un petit détail... Le but du "jeu" n'est pas de boire le plus mais de tenir le plus longtemps...
C'est alors qu'il terminait sa 8 ème bouteilles, dans un rot monumental qu'il se stoppa net et tomba à la renverse, les quatre fers en l'air, les yeux fixés vers le plafond, avec le pied gauche qui bougeait tout seul... Matsumoto se pencha au dessus de Kira et s'exclama avant de saisir la bassine d'eau qu'Hisagi lui tendait:

"- On dirait un chien en plein rêve avec sa patte qui bouge"

Il est inutile de préciser que dès le lendemain, toute la Soul Society fut au courant de la cuisante défaite d'Izuru, qui ferait bien de se faire pousser une deuxième mèche afin de masquer son visage pour qu'on ne le reconnaisse plus...

"Tu t'es vu quand t'a bu? "


Dernière édition par Papillon Messager le Lun 21 Fév - 21:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyJeu 30 Déc - 17:15

Kurosaki Ichigo
« Rukia a teint les cheveux et les vêtements d'Ichigo en rose dans la nuit. Il ne s'en rend compte que devant un miroir au lycée »
Le réveil sonna. Fort. Il s’agissait d’une nouvelle matinée qui commence dans la petite ville tranquille de Karakura, située dans l’archipel nippone. Le soleil se lèvait doucement, les gens émergaient les uns après les autres, bien que certains aient déjà commencé, tandis que d’autres ne se lèveraient pas tout de suite. La personne à qui appartenait ce magnifique réveil qui continuait de sonner crescendo aurait bien aimé faire parti de cette deuxième catégorie de personnes qualifiées chanceuses. Malheureusement, ce n’était pas le cas, et elle allait bien devoir se tirer de son lit douillet pour faire face à une nouvelle journée qui allait surement se passer exactement comme la précédente, et comme celle d’avant. C’était à se demander si quelque chose avait réellement changé dans sa vie.

L’action se passait dans une petite chambre d’une maison de Karakura, maison qui était collée à une clinique, et qui donnait sur une petite rue paisible meublée d’autres bâtiments du genre. Dans la pièce aux stores non fermés, la lumière solaire traversait la fenêtre et venait illuminer tous les objets présents. On pouvait donc clairement distinguer un bureau, plusieurs armoires blanches, quelques autres meubles aux fonctions diverses, et un lit simple collé au mur où se situait cette large vitre éclatante qui filtrait les doux rayons dorés. Sur ce lit, ce mobilier presque vital pour l’homme se tenait une masse informe, repliée en boule sous une épaisse couverture d’une couleur uniforme. A l’entente du son strident de l’appareil indiquant l’heure, le tas se mit à bouger, à se retourner dans un sens puis dans l’autre, laissant échapper des grognements de mécontentement singuliers, à se demander ce qu’il y avait en dessous. Finalement, devant la montée en puissance du bruit, un bras émergea, et vint trouver le réveil à tâton. Après plusieurs essais infructueux pour mettre la main dessus, ratant l’objet de quelques centimètres, cette dernière finit par appuyer dessus bien fort, et la chambre retomba alors dans un calme plat. Et c’est ainsi que la journée d’Ichigo Kurosaki allait débuter.

Le corps se déplia au fur et à mesure des secondes qui s’écoulent, avant qu’une tête ne se mette à dépasser lentement au bout du lit. Ses yeux s’ouvrirent, les uns après les autres, d’abord de façon furtive, en clignant simplement, les pupilles aveuglées par la lumière aveuglante, puis de manière plus continue. Enfin, ce n’était pas pour ça qu’il était correctement réveillé. Le rouquin s’assit tranquillement sur son lit et passa une main dans ses cheveux pour tenter d’activer un peu son cerveau, de se mettre en marche quoi. C’était le même rituel tous les matins, et ça ne marchait pas vraiment. C’était plus devenu une habitude, un truc pour s’assurer que, hélas, il était bien réveillé, et que…

Une forme saugrenue ouvrit la porte violemment et continua rapidement sa course en direction de l’adolescent. Ce dernier, plus pas reflexe qu’autre chose, brandit son bras en avant et attrapa du poignet la jambe qui s’élançait la première dans la tête du jeune homme. De son autre main, Ichigo continuait de se masser la tempe dans un geste régulier. Rester calme, rester calme. Il y était habitué, non ? Depuis le temps, il n’allait pas s’énerver, allez, ça ne faisait que cinq ans qu’il lui faisait toujours le même coup, chaque matin de sa pénible vie. Obligé de supporter cet effrayant paternel qui réveille son ainé de façon originale, variant chaque matin entre la prise de catch, le coup de pied dans la tête, l’attaque surprise au détour de l’escalier, la plaquage dans la cuisine… Bref toujours est-il qu’Isshin se dégagea de son fils pour fixer le plafond de la chambre, ses mains se rejoignant dans une sorte de prière.


« - Mon fils est devenu un grand garçon ! Capable de parer les coups de son papa ! Enfin ! Masaki tu entends ça ? Notre Ichi est grand, il va quitter le cocon familial ! Que c’est triste ! »

Même quand il n’était pas face à cet énorme poster grotesque représentant sa défunte femme, il se sentait obligé d’agir de manière pitoyable. Ichigo poussa un long soupir, se résignant à lui faire remarquer qu’il arrêtait ses coups débiles depuis à peu près un an déjà. C’est qu’il avait pris le pli, avec le temps. Toujours est-il que le paternel reporta son attention sur son fils bien-aimé, et arrêta tout mouvement. Il cligna des yeux plusieurs fois, avant d’afficher une mine étonnée, puis carrément décontenancée. L’adolescent le dévisagea, se demandant quelle connerie il allait encore sortir, mais rien ne venait, tandis que son père prenait un air de plus en plus crétin au fil des secondes.

Les minutes auraient pu continuer de s’écouler sans qu’aucun des deux ne réagisse, mais Ichigo porta son attention sur le réveil, et hoqueta de surprise. Il était super en retard ! Comment ça se faisait ? Cette foutue machine s’était déréglée pendant la nuit ou quoi ? Elle aurait du sonner trente minutes auparavant ! Et cet abruti de père, pour une fois qu’il pouvait servir à quelque chose, pourquoi il était pas venu le réveiller de cette manière SI originale ? ‘Fin bref, pas le temps de se poser ce genre de questions, ni même de lui demander pourquoi est-ce qu’il le dévisageait comme ça. En deux temps trois mouvements, Isshin était mis à la porte sans ménagement, et le lycéen s’attelait très rapidement à se préparer pour aller à l’école. Ce qu’il trouvait étrange, c’est qu’il n’avait pas encore entendu la voix fluette de Rukia, sa squatteuse de placard officielle qui n’hésitait pourtant pas à la ramener le matin. Il ouvrit la penderie d’un coup sec, et vit le matelas vide. Ah tiens, pas la ce matin ? Chez Urahara surement, à régler ses trucs de shinigami étrange.

‘Fin bref, Ichigo prit le premier truc dans le penderie, son uniforme à en tâter la matière, et l’enfila sans y prendre garde une seule seconde tandis qu’il s’occupait en même temps de faire son sac, de calmer un peu les épis capillaires du matin avec un peigne –chose qu’il abandonna au bout de cinq secondes, sentant que ça ne serait pas possible aujourd’hui-, faire son lit et ranger un peu tout, car il savait très bien que Rukia aimait beaucoup fouiller dans ses affaires. Enfin, dès que tout fut terminé, il attrapa son cartable d’un geste vif et se rua sur la porte, avant de s’arrêter vivement. Non, s’il passait par la, il rencontrerait son père qui l’énerverait encore. En plus, Yuzu ne le laisserait pas quitter la maison avant qu’il ait avalé son petit déjeuner, or il n’avait absolument pas le temps ! S’il arrivait encore en retard, sa prof allait lui demander des explications. Le rouquin –du moins pensait-il- se retourna, à la recherche d’une autre sortie qu’il trouva bien vite. Oui, c’était risqué, mais il l’avait déjà fait. Allez, un peu d’exercice le matin ne lui ferait pas de mal.

Il sauta sur son lit, attrapa la poignée de la fenêtre et l’ouvrit. Il glissa une jambe de l’autre côté du bord, l’anse de son cartable tenue entre ses dents, ses mains bien accrochés à tout ce qui pouvait lui être utile s’il manquait d’équilibre. Il hésita, un bref instant. Peut-être que c’était mieux, la porte normale, après tout ? Se glisser furtivement, éviter ses sœurs et le paternel… Le « Ichi-niiiii ! Ca va être froid » retentissant de Yuzu de l’autre côté de la porte l’en empêcha, et, dans sa précipitation, ce qu’il devait arriver arriva. Il glissa, ses deux jambes passant par-dessus la rambarde, avant de réussir et se rattraper avec une main. Son sac atterrit dans les buissons juste en dessous. Ichigo soupira longuement, se disant que cette vie n’était décidément pas humaine. Finalement, il se laissa tomber, et arriva souplement sur le sol. Embarquant alors son cartable, il se mit à courir en direction du lycée. C’est qu’avec toutes ces péripéties, il était toujours à la bourre !

Les regards étonnés des passants ne l’alarmèrent pas pour le moins du monde. De un, il était trop en retard pour s’en préoccuper, il fallait d’abord penser à sa survie auprès de la prof, et en plus, il y était pour ainsi dire habitué. Sa chevelure orange attirait beaucoup la curiosité, parfois assez malsaine, des gens environnants. Un véritable aimant à problèmes. Avec grande satisfaction, l’adolescent arriva cinq minutes avant le début de la sonnerie. Il ralentit donc l’allure dans les couloirs, et s’aperçut qu’il avait affreusement soif, suite à cette course effrénée. Direction donc les toilettes pour se rafraichir. Ichigo ne se rendait pas du tout compte que le lycée entier avait le regard braqué sur lui. Pour lui, il était arrivé à l’heure, avait évité un coup de pied, n’avait pas croisé Rukia… Seul bémol de la journée pour l’instant, c’était le manque de nourriture. Mais il y remédierait à la pause.


« I-Ichigo ? »

Le rouquin se retourna, connaissant trop bien cette fois. Effectivement, Asano Keigo lui faisait face, accompagné de Mizuiro. D’habitude, le châtain ne se gênait pas pour sauter au cou de son « ami » (pas forcément réciproque comme rapport) en lui hurlant aux oreilles de bon matin qu’il en avait marre d’être célibataire. Aujourd’hui, il semblait complètement décontenancé, et cet face de débile lui rappelait vaguement celle d’Isshin juste avant. Ichigo commençait à se demander s’il n’avait pas une tâche sur le visage, un troisième œil, un poil bien visible… Parce que, à bien y regarder, ils tiraient tous exactement la même tête ! A croire qu’on lui avait versé un pot de peinture sur la tête.

«- W-Wahou I-Ichigo… Ca te change…M-Mais la prof risque de ne pas apprécier… Enfin, tu fais comme tu veux hein !
- Qu’est ce que tu racontes ?, répondit le shinigami remplaçant, las.
- C’est un gage ? J’te savais pas aussi drôle ! Moi j’ai plein de gages à te proposer s’tu veux ! »

Oulah, voila qu’il était pris d’un rire nerveux. Mais qu’est ce qui n’allait pas chez eux ? Enfin, Ichigo décida de les laisser dans leur délire, et partit finalement rejoindre les toilettes, vides à cette heure. Il arriva au premier lavabo de la pièce, au dessus du quel trônait une petite glace rectangulaire qui laissait apercevoir la tête ainsi que le haut des épaules du lycéen. Ce dernier n’y fait pas le moins du monde attention, y jetant un bref coup d’œil, tandis que ses pupilles assimilaient une couleur rose. Il se baissa pour boire de l’eau, et s’apprêta à ouvrir le robinet. Rose. Hein ? Rose ? Il redressa subitement la tête, manquant de peu de s’exploser le crâne contre le robinet, pour fixer attentivement son image dans le reflet net. Non. Ce n’était pas possible. Il s’agissait d’un rêve, n’est ce pas ? D’un simple rêve ! Ou d’une hallucination. Mais non, vraiment pas possible.

Sa chevelure orange avait disparu. Complètement disparu. A la place ? Quelque chose de rose. Les mêmes mèches, dispersées comme un véritable champ de bataille, mais de cette couleur bonbon virant presque sur le fluo, ignoble pour ne pas trouver un terme plus grossier. Cela jurait définitivement avec ses sourcils, toujours poil de carotte, eux. Mais, ce n’était pas tout. En effet, son haut d’uniforme avait pris exactement la même teinte ! Enfin, légèrement plus foncée, mais à ce niveau la, pas le temps de s’attarder sur ce détail. Ichigo détourna immédiatement le regard vers son pantalon et ses fringues. Effectivement, ce n’était pas un effet psychédélique produit par le miroir, ils étaient bien roses. Mais, mais comment avait-il pu ne pas s’en rendre compte avant d’arriver ici ? Les regards décontenancés du paternel, de Keigo et de tous les autres s’expliquaient à présent ! Rah, ils auraient pas pu le prévenir ? Il était définitivement complètement inutile cet abruti de père ! Premier reflexe : passer tout ça sous l’eau. Mais même en frottant vigoureusement, rien ne partait. L’eau restait même toujours aussi incolore.

Réfléchir calmement. De toute façon, hors de question qu’il aille en cours comme ça. Bon, cela n’était pas apparu d’un coup comme par magie pendant la nuit. Cette blague douteuse –le feu rouquin ne voyait pas d’autre explication- était forcément l’œuvre d’une tierce personne à l’esprit dérangé ! Isshin ? Cela aurait été bizarre, vu sa réaction. De même pour Keigo. Impossible de soupçonner Karin ou Yuzu, aucune des deux ne pouvait faire le coup, il ne restait donc que… Le vibreur de son portable sonna à ce moment dans sa poche, signalant qu’il avait reçu un message. Agacé d’être coupé dans sa réflexion, Ichigo le sortit et l’ouvrit d’un geste sec. Un nouveau message était arrivé. Il l’ouvrit.


« J’espère que tu as apprécié le relooking. Bonne journée ! »

Accompagné d’une sorte de smiley qu’il n’avait jamais vu auparavant sur ce téléphone, un espèce de lapin avec une bouche en trois couché qui lui rappelait vaguement quelque chose. C’est qu’elle se croyait maligne en plus ! L’adolescent n’avait plus aucun doute sur le coupable de ce véritable massacre, et il comptait bien lui faire payer. L’agacement et la colère mélangés grimpaient en flèche dans son cerveau, tandis qu’il ressortit vivement des toilettes. La cloche venait juste de sonner, les élèves étaient déjà rentrés, mais c’était le dernier de ses soucis. Il croisa au passage son professeur, qui lui adressa un regard étonné –comme tous les autres-, mais n’eut pas le temps de dire quelque chose qu’Ichigo se mit à courir à travers les couloirs. En deux minutes il était en dehors du lycée. Essoufflé, il s’adossa au mur pour tenter de réfléchir calmement, bien que ce soit dur. Il fallait qu’il retrouve Rukia, elle qui avait OSE lui faire ça, pour lui faire comprendre que ce n’était pas drôle du tout, et aussi qu’elle se dépêche de trouver un moyen de réparer sa connerie.

Finalement, il opta pour la technique du lien spirituel, qui lui permettrait de la localiser le plus facilement possible. Le feu rouquin fit le plus de vide possible dans sa tête, ce qui lui prit un certain temps, et concentra une petite quantité de reisatsu pour faire apparaitre les liens spirituels des gens aux alentours. Ils apparurent autour de lui les uns après les autres, d’une lueur blanche vive. Ce n’est qu’au bout d’une minute environ qu’il distingua le lien spirituel rouge écarlate qui se baladait parmi d’autres. Ichigo l’attrapa, de peur qu’il s’échappe, et tous les blancs s’évanouirent d’un seul coup. C’est bon, il savait où était Rukia exactement. Dans un parc, pas loin. Mais il fallait la rattraper avant qu’elle n’aille ailleurs, et qu’il doive à nouveau recommencer –il n’était pas très fort pour ce genre de choses-.

Après une nouvelle course –mais qu’est ce qu’il courrait aujourd’hui quand même !-, il finit par arriver à l’endroit défini. Il s’agissait d’un petit parc de quartier avec des arbres, un bac à sables pour les enfants, une aire de jeux et des bancs, rien de très original en somme. Le lycéen se rendit bien compte cette fois des regards désapprobateurs des quelques mères et mamies qui avaient emmené leurs gamins jouer dans l’espace, mais il s’en moquait complètement. Il ne mit pas longtemps à repérer Rukia, assise sur une balançoire, entrain de textoter avec son portable, la mine réjouie. La vision de la shinigami le mit d’encore plus mauvaise humeur. Elle osait s’afficher comme ça, aussi innocente, après ce qu’elle venait de faire ! Pour une fois, Ichigo décida d’y aller de façon subtile. Il cacha son énergie spirituelle le plus possible, avant de contourner le parc pour y entrer de façon à ce que la brune ne le voit pas. Ainsi, il arriva juste derrière elle, qui continuait de siffloter gaiement, pour lui assener un violent coup de poing sur le crâne. La jeune fille en fit tomber son portable et se retourna subitement.

« - Qui es tu paysan pour… »

Et tomba nez à nez avec feu le rouquin, stoppant immédiatement sa tirade hautaine. Elle resta quelques secondes interloquée, à le dévisager, avant de prendre un fou rire complet, en se pliant en deux de la façon la plus disgracieuse qu’il soit, les larmes aux yeux tant elle riait.

« - BWAHAHA c’est encore mieux que ce que j’imaginais ! Excellent ! Tu es magnifique Ichigo ! Hahaha. »

Sous le coup de la colère, Ichigo lui asséna un autre coup sur le front qui la fit immédiatement stopper dans son élan. Elle se massa le crâne douloureux, tentant de reprendre un peu de tenue, et s’éclaircit la gorge. Cependant, dès que son regard revint sur l’adolescent, son fou rire reprit. Rukia l’étouffa en passant sa main devant sa bouche et en se mordant violemment les joues pour arrêter. Non, décidément, c’était trop drôle, elle ne pouvait pas regarder le pauvre shinigami remplaçant sans exploser de rire. Elle détourna donc ses yeux pour fixer un point à gauche. Ichigo, lui, ne trouvait ça absolument pas drôle !

« - Oi Rukia, sale peste ! Tu vas me trouver comme retrouver ma couleur normale !
- M-Mais je trouve que ça te sied à merveille, répondit Rukia qui se contenait pour ne pas repartir en fou rire. »

Et un autre coup de poing, un autre. Cela passa définitivement à la shinigami l’envie de rire. Elle arborait à présent un air contrarié.

« - Oh c’est bon, si on a même plus le droit de rire.
- Je ne vois pas en quoi c’est drôle, reprit Ichigo qui tentait de garder son calme. Maintenant tu vas me réparer ça.
- Tu es sur que tu ne…C’est bon, je plaisante, se reprit-elle en sentant une menace claire dans les yeux de son hébergeur temporaire. Euh, laisse-moi réfléchir. J’ai acheté le produit chez Urahara.
- T’as pas de notice ?, répliqua le feu rouquin qui n’avait aucune envie d’aller chez ce commerçant vaseux.
- Je l’ai jeté. Bon, je crois qu’on a pas le choix. Suis-moi, paysan. »

Il fallait rester calme. Ichigo se sentait fulminer intérieurement, mais pour l’instant, l’important était de retrouver une couleur de cheveux et d’uniforme normale. La punition de Rukia, car bien sur elle n’allait pas s’en sortir comme ça la petite, viendrait bien après. Le lycéen redoutait un peu la réaction d’Urahara quand il le verrait, mais visiblement il n’y avait pas d’autre choix. C’est donc résigné qu’il suivit Rukia.

La réaction du vendeur douteux fut au delà de ce qu’il avait pu imaginer. Le blond mit dix minutes à reprendre une attitude sereine après avoir jeté un simple coup d’œil au shinigami remplaçant. Il enchainait crises de rire sur crises de rire, et trouvait le moyen d’y replonger à chaque fois, rien qu’en regardant à nouveau le pauvre Ichigo désespéré. Le pire, c’est qu’il était obligé de bouillir intérieurement sans pouvoir agir, au risque de ne jamais voir son remède sinon. Ce n’était pas le cas de Rukia qui comprit vite à contenir son nouveau début de gloussement au seul regard assassin qu’il lui avait lancé. Finalement, quand la pièce revint enfin dans un calme à peu près normale, Urahara leur annonça qu’il n’y avait aucune solution, et qu’il fallait juste attendre le lendemain, car les effets agissaient exclusivement pendant 24h. L’adolescent n’alla donc pas en cours de la journée, l’occupant plutôt à trouver une punition adéquate pour Rukia. Il fut décidé qu’elle serait privé de toute chose ayant un rapport avec Chappy pendant deux semaines, ce qui lui donna bien une bonne trentaine d’affaires à confisquer au total. Le lendemain, tout était redevenu normal, et la vie continuait ainsi.


Dernière édition par Papillon Messager le Lun 21 Fév - 21:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyJeu 3 Fév - 16:58

Shihôin Yoruichi
« Yoruichi plus qu'alcolisée se met à draguer sans aucune retenue.....Pépé Yama. »
C’était il y a un peu plus d’une centaine d’années. L’époque où Yoruichi possédait encore ses grades de capitaine de la deuxième division… La couleur du ciel trahissait le moment de la journée. D’un bleu obscur et profond, il était ce qui pouvait prouver au mieux que le déclin du jour datait déjà de plusieurs heures. Les étoiles avaient visiblement fait le choix d’être à découvert, et la lune brillait elle aussi d’un blanc éclatant. Les différents quartiers du Seireitei étaient évidemment presque déserts, à cette heure, puisque quelques promeneurs nocturnes arpentaient encore les lieux. Yoruichi faisait partie de cette catégorie pour ce soir.

Elle semblait normale… du moins, lorsqu’on ne s’adressait pas à elle. Parce que sérieusement, ce soir, elle avait abusé. La féline sortait d’un petite rencontre avec son meilleur ami. Ils avaient passé la soirée à boire et à rire, et actuellement, elle en subissait les premières conséquences. Les deux compagnons avaient avalé un, puis deux, ensuite trois verres, cessant de calculer la quantité d’alcool qu’ils ingurgitaient. L’amusement était là, alors pourquoi s’en priver? Capable d’aisément marcher, au moins, Yoruichi progressait dans les différentes allées afin de retourner à ses quartiers pour dormir… Le sommeil, elle en rêvait, elle en bavait à présent. Un lit, son lit, surtout, c’est tout ce que la demoiselle fauve cherchait à rejoindre.

Marchant toujours et encore, avec la tête qui lui tournait en plus, Yoruichi fut très surprise de rencontrer quelqu’un qu’elle venait tout juste de quitter… Mais pourquoi était-il ici? Elle ne l’avait pourtant pas vu la suivre? Elle avait oublié quelque chose chez-lui? Ah, oui, peut-être un ruban quelconque… non, attends… c’est peut-être aussi une pièce de vêtement? Tout était si flou déjà… Elle pencha les yeux vers son ventre pour vérifier ce qu’elle aurait bien pu oublier lors de la soirée chez Urahara… Mais voyons! Il ne manquait rien à son accoutrement… Elle avait encore tout ce qu’elle portait quelques minutes, non… quelques heures plus tôt… Relevant la tête vers son interlocuteur, qui n’avait pas placé un seul et unique mot, elle lui lança une question, étirant son sourire quelque peu… éméché.

Kisuke, j’ai oublié quelque chose?

Vous vous doutez évidemment que la personne se trouvant devant notre féline n’est assurément pas l’ami qu’elle croit avoir sous les yeux. En effet, l’être se situant à quelques pas en face de Yoruichi n’est nul autre que le capitaine commandant, revenant d’une rapide tâche à compléter avant d’aller dormir. L’homme, comprenant rapidement que sa subordonnée n’est pas dans son état normal et qu’elle dégage une forte odeur de boisson, fronce les sourcils. Le prendre, lui, pour cet individu récemment promu en tant que capitaine de la douzième division n’est pas vraiment élégant de la part d’une femme de la noblesse qui est elle-même capitaine. Néanmoins, Yamamoto préfère attendre encore avant de se prononcer face à la dame enivrée. Cette dernière, ne percevant pas encore l’identité réelle de celui qui se tient devant elle, croyant encore avoir affaire à son compagnon, recommence.

Oh, j’oubliais de te dire... j’ai beaucoup aimé la petite fantaisie dans ta coiffure tout à l’heure… Tu me promets que tu le referas la prochaine fois?

Encore silencieux, le capitaine commandant patientait toujours que la féline reprenne un peu connaissance de son environnement et qu’elle fasse ses excuses pour ce qu’elle disait devant lui. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui fasse une performance à tout casser dans le pardon, mais elle commençait déjà à dépasser la limite de la décence juste à sa deuxième phrase. La fixant de ses deux yeux, les bras délicatement croisés, il écoutait. Yoruichi, de son côté mental, ne faisait pas grand progrès dans son état. Kisuke se trouvait devant elle, point. Et elle avait bien l’intention de lui dire qu’elle avait adoré le petit festin d’il y avait de cela quelques heures. Plaçant ses mains sur ses hanches et bombant légèrement le buste, elle se permit une nouvelle fois d’ouvrir la bouche.

Mais tu as perdu ta langue? Oh, je vois, tu voulais t’excuser pour avoir échappé du saké dans mon décolleté tout à l’heure? Ce n’est pas grave, je te dis!

Ah là, ça dépassait les bornes. Yamamoto ouvrit grand les yeux, offusqué par une telle révélation de la part d’une capitaine comme Yoruichi. Il lui prit l’épaule et la secoua un peu, dans un vague espoir de lui faire recouvrir un peu de sa dignité psychologique. Peine perdue.

Capitaine Shihōin, vous dépassez les limites. Je ne veux pas connaître les détails de la soirée avec votre ami.

Enfin, il répondait! Yoruichi bougea à nouveau les lèvres, changeant son expression pour en faire un sourire en coin, dents visibles. Pourquoi est-ce qu’il la secouait, tout d’un coup? Ça n’aidait pas pour son mal de tête, là, honnêtement. Ah, ce qu’il pouvait être ennuyant, quand il s’y mettait... Heureusement, ce n’était pas fréquent. Elle allait régler rapidement son cas. Du moins, dans ses pensées. Faisant un pas en avant pour s’approcher encore, la féline commença à prononcer une nouvelle série de mots.

Pourquoi me s…

Sa voix fut coupée par la main du capitaine commandant qui se posait sur sa bouche. Il ne voulait pas entendre plus d’éléments de cette nuit visiblement bien arrosée. Yoruichi serait bien assez humiliée comme cela, il n’allait pas lui en ajouter. Elle ouvrit les yeux plus grands, surprise. Elle tenta de marmonner afin de se faire entendre quand même, mais sa tentative était ratée. Yamamoto lui expliqua la raison de son action.

Pardonnez-moi, mais il serait préférable pour vous de conserver le silence pour ce soir. À demain, capitaine Shihōin.

Il l’assomma avec précision. Son corps tombant vers le sol, Yoruichi ne sentait plus rien. Il rattrapa la femme et l’emporta rapidement à ses quartiers. Jugeant qu’elle ne se souviendrait sûrement plus de cette mésaventure, il lui laissa un petit mémo afin qu’elle puisse lui présenter ses excuses le lendemain. Il n’avait pas apprécié se faire traiter ainsi, il n’était pas la personne qu’on avait le droit de draguer comme ça, hein. La capitaine avait beau l’avoir confondu avec un autre, les mots qu’elle avait prononcés lui avaient déplu et il l’accueillerait comme il se doit lorsqu’elle viendrait s’expliquer. Satisfait, il laissa la féline dormir… La pauvre, elle ne s’était même pas rendue compte que son objectif le plus urgent fût à présent complété…

Elle se réveilla avec un affreux mal de crâne, la Yoruichi. La féline aventura un pied hors de ses draps, étouffant de chaleur. Étrangement, aussi, elle n'avait pas le souvenir de s'être couchée toute habillée... Elle se leva quelques minutes plus tard en se massant la tête d’une main. Elle tomba nez à nez avec une petite feuille. Se forçant à voir ce qui se trouvait dessus, elle comprit immédiatement que c’était l’écriture du capitaine commandant. Elle lut avec difficulté le petit message, mais arriva au moins à déchiffrer qu’elle avait manqué de respect à ce dernier la veille. Hein? Elle avait justement rêvé qu’elle s’amusait à draguer Yamamoto… drôle de songe…

Décidément, Yoruichi ferait plus attention à sa consommation d'alcool, à l'avenir. Espérons qu'elle tienne sa promesse intérieure...


Dernière édition par Papillon Messager le Lun 21 Fév - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyDim 29 Mai - 21:40

Kurotsuchi Mayuri
La question que tous les enfants posent, forcément Mayuri aurait du s'y attendre avec Nemu: Comment on fait les bébés?
La journée commençait merveilleusement bien. Un temps radieux composé de pluie et d’orage. Une douce brise parcourait les quartiers de la douzième divsion. La porte du laboratoire du maître était fermée à clef, comme à son habitude la solitude et l’enferment est l’environnement le plus propice à la création. Créer. Mais que crée Mayuri-sama à l’heure où nous parlons ? Serais ce son nouveau prototype d’armement pour apprenti shinigami ou bien une pilule permettant la repousse d’un membre sectionné ? Allez savoir. Malheureusement ce début de journée si merveilleusement bien entamé fut gêné par quelque chose de dérangeant, quelque chose qui prend de la place inutilement, quelque chose qui perturbe le maître. L’une de ses pires créations, affectueusement nommée Nemu. Lorsque l’on voit de quelle manière il traite cette pauvre enfant on comprend rapidement que pour lui elle fut l’échec de sa carrière. Sans pitié, son plus beau rêve est de la voir mourir dans d’atroces souffrances. Je suppose évidemment car pour deviner se que cache le masque du maître il faut.... soit être dans son crâne, soit avoir assez de folie et de perversité pour s’imaginer les réelles pensées du capitaine. Aujourd’hui, la jolie fukutaisho n’était pas venue pour prendre connaissance de l’état de santé de son père ou de boir une tasse de thé mais seulement pour lui poser une question que n’importe quel enfant de huit ans aurait pu avoir. Rappelons tout de même que Nemu n’a pas huit ans, qu’elle n’est pas une enfant mais qu’elle a juste quelques lacunes au niveau de ses connaissances. Surtout concernant les humains et leurs stupides coutumes.

_Mayuri-sama, j’ai entendu certains shinigami parler de ça, comment on fait les bébé


Loin d’être étonné par la question son interlocuteur resta totalement concentré sur son oeuvre. Bornée son vice capitaine resta stoïque et attendit longuement une réponse. Une petite heure passa, une seconde et pour faire bonne mesure, une troisième. N’importe qui aurait très bien pu comprendre que le scientifique ne veut pas être dérangé. Ou peut être qu’il n’a pas entendu. Après tout, il ne possède par d’oreille à proprement dit ni aucun orifice d’écoute, le doute est toujours possible. Mais Nemu, dans son ignorance presque irréelle ne bougea pas, attendant le moment ou il devrait bien s’occuper d’elle. Et se moment pointa enfin le bout de son nez quand notre fou se retourna pour fixer sa création. Ses pupilles dorés parcoururent le corps de sa fille tandis que sa bouche très légèrement entrouverte laissais apparaître une dentition parfaitement bien entretenue. Une mine d’indifférence se peignait sur son visage et on comprenait bien que le questionnement de sa création était a) ennuyeux b) sans intérêt c) creux d) la réponse d. Il tenta quand même d’ouvrir la bouche pour parler mais se ravisa. Il se remis devant son établis et continua de visser, marteler, brancher. Nullement exaspérée Nemu choisi de s’installer sur une chaise juste devant une table recouverte de documents et autres plans de construction. Elle fixait toujours son maître. Maître qui commençait presque à s’énerver sur son travail, mais évidemment cela était imperceptible pour des mortels comme nous. Il ne se retourna pas, mais commença à parler.

_Vois tu Nemu, avant de donner à l’être créé le nom de bébé se passent quelques étapes. Comme la rencontre entre l’ovule et le spermatozoide. Cela donnant naissance à une cellule oeuf qui ensuite part des trompes du sujet femmelle pour arriver dans son utérus où la cellule se divise jusqu’au stade du foeutus. Le foeutus se dote d’abord d’un coeur, des membres apparaissent, une tête aussi, tout le système vital du “bébé” se forme. Après neuf mois de gestation l’enfant sort par le vagin de sa mère et nous obtenons donc un Bébé. La recette et simple, un homme et une femme en âge de procréer c’est à dire, à la puberté.

Quelques mots et termes échappèrent à l’esprit de sa fille mais elle compris l’ensemble. Il suffisait juste qu’un homme et une femme se rencontre. Satisfait de son discours Mayuri laissa sa fille réfléchir à ses paroles et continua d’achever sa nouvelle oeuvre. Mais le calvaire n’était pas finit pour lui et à son plus grand désespoir sa création continua à le questionner sur le pourquoi du comment. Exaspéré et à bout il n’y répondit pas.

_Mayuri-sama, on m’a aussi dit que les bébé naissent dans les choux et dans les roses. Et ont m’a aussi dit qu’il fallait que le papa et la maman s’aiment. Qu’est ce que “aimer”.


Trop pour lui, cela en était trop. Qui corrompait sa fille avec de telles idioties ? L’amour ? Des enfants qui naissent dans les choux ?! Pourquoi les traditions humaines touchent elles autant le monde si fermé des shinigami ? Une nouvelle mode sûrement, lancé par un des membres fort du gotei. Les êtres de la terres commençaient à trop déteindre sur les dieu de la mort. Bientôt les arrancar seront aussi touché.

_Aimer est un verbe du premier groupe signifiant éprouver de l’affection ou de l’attachement pour quelqu’un ou quelque chose ou bien prendre plaisir à... ou bien même avoir envie de... Tu comprend maintenant ? Ces foutaises venues du monde des humains, doivent rester là où elles sont nées. Et pour les choux et les roses, se sont des plantes, pas des être humains. Maintenant va me chercher l’échantillon 42-KE.

Elle s’exécuta, elle ne comprenait pas vraiment la définition que lui avait donné son capitaine mais elle ne cherchait pas plus à comprendre désormais. Elle avait un nouvel objectif. Le maître se remis au travail attendant patiemment l’échantillon demandé, l’énervement passagé provoqué par son ignare de fille avait laissé place à sa folie créatrice qui le faisait jubiler. Seul dans son laboratoire un sourire à mi chemin entre l’extase et la joie s’affichait sur son visage peint de noir et de blanc. Une atmosphère pesante venait de se former dans la pièce, de quoi faire fuir d’éventuels gêneurs. “Comment on fait les bébé ?” Rien que le fait de se remémorer cette question fit apparaître un rictus de plaisir sur le faciès du scientifique. Il riait. Il riait de la pire de ses création, Nemu.
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyJeu 4 Aoû - 22:55

Matsumoto Rangiku
Pour le carnaval, Matsumoto doit obligatoirement se déguiser....et il ne reste plus qu'un costume: un tutu rose et turquoise taille XXS
Rangiku avait été envoyé à Karakura, pour une simple mission. Rien de bien grave, mais c’était un ordre, et elle se devait de s’y conformer Son capitaine, Hitsugaya Toshirô, l’accompagnait. Ou plutôt, Rangiku accompagnait Toshirô. Car oui, malgré tout, il restait quand même son capitaine, et elle, elle n’était que sa lieutenante. Donc voilà, ils étaient tous les deux en missions, rien de bien gros, rien de bien concret. Il y avait un carnaval, et ils devaient s’assurer que tout se passerait bien, sachant que des hollows s’étaient fait assez présents dernièrement dans cette petite partie du monde. Une petite inquiétude, rien de plus, surtout dans ces temps où les derniers évènements ne laissaient rien présager de bon....

La ville de Karakura était une petite ville bien festive lorsqu’elle le voulait. Au cours de l’année, celle-ci pouvait organiser deux ou trois carnavals, voir parfois, même plus. Généralement, il n'y avait pas réellement de raison significative. Le carnaval pour le soleil, le carnaval pour ci... La Shinigami n'avait pas trouvé intéressant le discours, et donc n'avait pas tout suivi lorsqu'on l'avait renseigné...Toutefois, ce n’était miss Matsumoto qui allait s’en plaindre, elle adorait les fêtes. Car, le mot ‘fête’ entraînait forcément ‘amusement’, et bannissait surtout les mots ‘travail’ et ‘effort’. On ne pouvait pas ne mieux plaire à Rangiku. Plus de paperasseries, rien que de la fête. Le paradis était-il réellement sur terre ?

De plus, le carnaval était une fête à ne pas manquer. Le genre de célébration où on est obligé de porter un costume quelconque. Bien sûr, le terme ‘obligé’ était assez relatif. Bien des gens trouvaient cette ‘coutume’ assez aberrante ou saugrenue et s’y soumettait pas, mais ce n’était pas le cas de la Lieutenant de la dixième division. En effet, allant contre le courant, la belle Rangiku préférait largement s’accabler d’un petit costume plutôt que de porter la robe traditionnelle des Shinigami. Après tout, quand on avait une si énorme poitrine, pourquoi la cacher (enfin, s’il était possible de la cacher…) avec cet immonde robe ? La mademoiselle Matsumoto ne voyait pas de contre-arguments à sa pensée, et optait donc pour le choix du costume. Elle n’était pas très difficile de toute façon, elle prendrait n’importe quel costume qui se proposerait à elle.

Toutefois, un petit hic se posait. Toshirô-Taicho était loin d’être le genre de garçon à vouloir se costumer. Vous imaginez le capitaine de la dixième division dans un petit costume de chaton ? Bien que, Rangiku se faisait un plaisir de rire rien qu’à cette pensée, elle était toute de suite découragée lorsqu’elle pensait plutôt à comment elle allait convaincre son supérieur de la suivre dans ce carnaval et de jouer le jeu en se costumant. C’était embêtant de ne pas pouvoir faire les choses d’un claquement de doigt. La jeune fainéante l’aurait fait. Mais voilà, elle trouverait bien un moyen de forcer Hitsugaya à se prêter au jeu, non ? Au du moins, elle espérait…

Matsumoto trainait son capitaine derrière elle. Elle ne lui avait encore rien dit de ce qu’elle comptait faire. Ils étaient dans les grandes rues de Karakura, et Matsumoto était précisément à la recherche d’une boutique à costume. Malheureusement, la plupart des boutiques avaient fermées pour laisser place au carnaval, et la jeune demoiselle ne voyait donc pas où elle pourrait bien trouver ce qu’elle convoitait. Elle continua de déhambulé les rues, à la recherche de boutiques encore ouvertes, mais surtout, spécialisés dans ce qu'elle convoitait. C'était étrange ; elle n'arrive pas à trouver quelque chose qui faisait l'affaire. Elle continua, due à une très grande volonté de sa part, à chercher. Cependant, la rouquine fut bien rapidement sonnée par son capitaine, beaucoup trop impatient et peu assez informé.

« Matsumoto ! Ou nous dirigeons-nous ?! »
« Vous verrez, vous verrez, Taisho... Attendez encore un peu, c’est euh…une…surprise ! » dit-elle, en bafouant un peu.

Elle était drôlement à cours d’idée côté mensonges, elle ne savait plus du tout quoi dire. Toshiro s’était contenté de lui répondre avec un simple et court soupir (qui pourtant en avait long à dire !). La rouquine s’arrêta alors brusquement, se retourna abruptement vers la porte d’une boutique. Toshiro, qui avait les mains dans les poches et qui regardait le sol, marchait sans vraiment regarder où il allait. Malheureusement pour lui, avec sa lieutenante qui se tenait au milieu du trottoir, il fonça sur elle. Toutefois, leur taille considérablement différente imposa un petit problème très embrassant. Vous en conviendrez, s’empiéter, et tomber sur quelqu’un de même taille, c’était gênant aux premières secondes, mais on oubliait rapidement, toutefois, lorsqu’on était de petite taille et qu’on tombait sur la poitrine (énorme, en plus) d’un individu, ça changeait tout. Matsumoto fût d’abord, très choquée, mais rigola rapidement tandis que son capitaine recula d’un bon mètre très rapidement. La demoiselle s’exprima alors sur un ton qui cherchait à taquiner le petit garçon aux cheveux argentés.

« Oh, mais Toshiro-Taisho, si vous vouliez y toucher, il fallait me le demander ! »
« Matsumoto ! » se contenta-t-il d’ajouter, d’une voix agressive.
« Du calme, Taisho, je ne faisais que vous taquiner » dit-elle, un peu pour sauver ses fesses.
« Nous ne pouvons plus perdre de temps ici. Viens. »
« Mais attendez, nous y sommes ! »

Une fois ces derniers mots prononcés, elle attrapa le poignet du jeune garçon et l’entraîna avec elle dans la boutique. À la grande stupéfaction de la shinigami, tous les costumes semblaient avoir disparus. La demoiselle était choquée, et regarda à droite et à gauche, un peu confuse et à la recherche d’aide. Heureusement pour elle, une demoiselle – plus précisément, la maîtresse des lieux - vint alors s’adresser à elle.

« Puis-je vous aider ? »
« Euh… Oui. » dit Rangiku, un peu surprise. « Je suis à la recherche d’un costume pour le carnaval ! »
« Un costume ? ... Matsumoto ! »

Oops ? Elle aurait peut-être du lui en parler, finalement. Encore une fois, son capitaine avait usé d’un ton grave et agressif pour la réprimander. La demoiselle acquiesça et quitta les deux individus. Rangiku se retourna alors doucement vers Toshiro, une expression qui demandait le pardon sur le visage, un peu gênée par les évènements du moment. Elle voyait son capitaine tourner rouge de colère, et elle plaça ses mains devant elle, comme pour créer une distance, mais à la fois un mur, entre eux, et les agita tout en murmurant d’un ton légèrement effrayé.

« C’est rien, taisho, il faut seulement porter un costume pour participer au carnaval. C’est un peu comme une tradition. »
« Il n’est pas question que je porte un costume. Partons. »
« Roh, ne faîtes pas votre rabat-jo… » Elle fut rapidement coupée par la propriétaire qui était soudainement réapparue, avec une moue légèrement déçue accrochée au visage.
« Je suis malheureusement forcée de vous apprendre qu’il ne reste plus de costume… En fin, si…Mais, je ne crois pas que vous puissiez rentrer dans le costume… »

… ‘je ne crois pas que vous puissiez rentrer dans le costume..’… Ces mots résonnèrent plusieurs fois dans la tête de la shinigami. Elle sembla alors, pendant un court instant, inerte, un peu comme si elle avait délaissé son gigai. Toutefois, elle leva lentement les yeux vers la propriétaire et afficha alors un regard noir. Noir de colère, noir de mauvaise humeur. Elle ne pouvait pas accepter ce que cette dame venait de lui dire. Elle venait littéralement de la traiter de grosse obèse ! Bon, d’accord, ce n’était peut-être pas les mêmes mots, non plus la même manière d’expression, mais l’idée était la même. Cette vieille dame moche pensait que Matsumoto était une grosse obèse qui ne pouvait pas rentrer dans un costume. Son capitaine, Toshiro, trouvait bien évidemment que ça prenait une tournure marrante, sentiment que ne partageait bien évidemment pas sa lieutenante. La rouquine aux reflets dorés commença alors à trembler un tout petit peu, et serra ses poings. Elle ne pouvait pas laisser passer ça. On ne pouvait pas la traiter de grosse ! Jamais. Rangiku se foutait bien de la façon dont la propriétaire avait avancé la chose, la demoiselle avait bien comprit l’idée derrière. Elle leva alors la tête, légèrement prétentieuse et hautaine, ferma les yeux, posa ses lèvres en cul de poule, et leva le bras, tout en pointant du doigt un espace quelconque et s’exclama d’un ton légèrement égoïste ;

« Allez me chercher ce costume, tout de suite ! »
« Oui, madame ! » dit la propriétaire, tout en fuyant rapidement chercher le costume désiré.

Matsumoto ouvrit alors grand les yeux… Mais, c’était rien qu’elle où la maîtresse des lieux venait tout juste de dire qu’elle était rien qu’une vieille dame démodé ? Mais oui, c’était bien ce qu’elle avait dit ! Elle pouvait encore attendre le mot résonner dans sa tête « Madame, madame, madame »… un peu du genre « vieille dame démodé, vieille dame démodé, vieille dame démodé ». Décidemment, cette propriétaire ne manquait en aucun cas de culot. Rangiku serra alors les dents, furieuse de cette attaque. Comment pouvait-on la prendre d’aussi haut ? Elle qui paraissait si jeune et si mince, voilà qu’elle se faisait traiter de vieille et de grosse (ouais, enfin, à ses oreilles…). Comment pouvait-on croire qu’elle ne pourrait pas rentrer dans un quelconque costume ? La rouquine était décidée à démontrer à cette pauvre sotte qu’aucun costume ne lui résistait. La volonté de la Shinigami était à son maximum, et elle ne comptait pas redescendre tout de suite.

La propriétaire revint alors avec un petit tutu rose et turquoise très très (mais du genre, très exposant 169) minuscule. Matsumoto n’en croyait même pas ses yeux – et on pouvait en dire autant de Toshiro, bien que ça ne devait pas être pour la même raison.

« Voilà, c’est un déguisement de ballerine. Je ne sais pas si cela vous fera, madame…. » Matsumoto grogna alors légèrement suite à ce dernier mot, mais laissa continuer la propriétaire des lieux ; « À cause de votre grosse poi… »
« Ça suffit. J’achète, merci bonsoir. »
« Mais vous ne l’avez même pas essayé ! »

La rouquine se contenta de se diriger vers une des cabines d’essayage, en ignorant cette dame qu’elle ne pouvait plus du tout endurer, et commença alors à enfiler le costume. Enfiler le costume fut probablement l’une des plus grandes épreuves sportives qu’elle n’ait jamais réalisée. Ses jambes rentraient tout juste dans le gros tutu, mais il lui était difficile de faire rentrer ses cuisses. Elle colla alors du plus fort qu’elle pouvait ses deux jambes, et commença à tirer délicatement pour monter peu à peu le costume. Le problème des hanches/cuisses était surmonté. Elle continua alors à monter, encore plus, et ça coinça alors définitivement. Mais, ça, il fallait s’y attendre. Comment, allait-elle faire pour faire rentrer sa poitrine dans ce petit tutu rose et turquoise ? Rangiku ne voyait malheureusement pas d’autre solution que la force ; elle tira alors du plus fort qu’elle pouvait pour faire monter les bretelles du tutu jusqu’à ses épaules, ainsi que le reste du vêtement par-dessus de ses seins. Elle ouvrit alors la cabine d’essayage. La propriétaire affichait un sourire légèrement embarrassée, alors que Toshiro détourna le regard, face à autant de bêtise/stupidité.

« J’achète ! » dit Matsumoto, en balançant les billets vers la propriétaire.
« Mais vous ne pouvez même pas mar… »
« Ah tu tu tu tu ! Ca va…hmpph… je vous dis…. Hmppg.. Tout va… hpmh…très..hmmph bien. Ce costume est idéal…hmmpph, aucun problèmes ! »

Dit-elle alors que sa poitrine était si remontée à cause du costume qu’elle arrivait à empêcher la shinigami de parler correctement. Rangiku commença à sautiller pour s’avancer vers son capitaine. Effectivement, marcher n’était même plus une option pour elle. Elle ne pouvait définitivement pas marcher les deux jambes collées comme cela. Mais ce n’était pas bien grave. Elle avait prouvé qu’elle pouvait définitivement rentrer dans ce costume de taille XXS et c’est ce qui comptait. Elle avait abandonner l'idée de trouver un costume à son capitaine, après tout, elle connaissait les limites (si si !) et elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas demander une telle chose après..."ça". Elle sautilla alors vers la sortie, la tête haute, la bouche en cul de poule, les cheveux dans le vent...Et oui, même avec un tutu rose et turquoise de taille XXS, Matsumoto trouvait le moyen de rester prétentieuse de ses charmes.
Et hop, on fait attention à la marche ; mine de rien, il est dur de marcher les deux jambes collées l'une contre l'autre sans aucune possibilité de mouvement verticaux... Prochaine destination ? Le carnaval (...mais à petits sauts de lapin !)
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyJeu 4 Aoû - 22:57

Aizen Sosûke
Aizen réunit en urgence ses deux lieutenants, Tosen et Gin, pour les avertir d'une petite modification dans le "plan". Mais ils sont accostés par le Capitaine Kyôraku, un peu saoul, cherchant des compagnons de boisson.
Soleil chaud, soleil d’or. Il avance, le Dieu, au travers des couloirs. Tout sourire, regard bas, il a à faire. D’un pas tranquille, Aizen Sôsuke parcours le Goteï à la recherche de ses fidèles.


De doux rayons s’infiltraient, projetant l’ombre imposante du capitaine sur le mur d’un blanc immaculé. Ses pas étaient silencieux, son corps restait droit, son attitude neutre. Il s’infiltrait dans la troisième division, au matin, très tôt, rasant les murs pour qu’on ne l'aperçoivent pas. Cependant, il ne recherchait pas à être invisible, juste... évité. Il plongeait comme un chat dans les moindres parcelles d’ombre, son grand Haori blanc flottant à sa suite. Cheveux broussailleux, il n’y avait pas si longtemps que son repos mérité prit fin, bien que déjà, ses pensés étaient aussi vives qu’à son habitude.
Une nuit agitée, de réflexions et d’estimations. Il sera bientôt temps. Quelques arrangements, quelques sacrifices, puis le moment viendra. Bientôt, se disait-il sans scrupules ; bientôt je pourrai être le Roi !
Sôsuke, pourtant, aimait les plaisirs que lui accordait sa vie dans la division de l’humilité. Mais encore, il n’avait pas charrié sur les événements pour accéder à ce grade convoité, et la manigance était son jeu quotidien. Un lot jouissif à porter. Sa pelote de laine à lui, ce chat ; ce mesquin chat.
Il rit intérieurement à cette comparaison futile. Il n’était pas un félin, il était un divin. Parfois, il pouvait être si bête. Doux Aizen.

Il s’arrêta un instant, son regard plongé dans l’ombre derrière deux verres illuminés. Mains dans les manches, il ne pensa pas à empoigner sa reine. Il était suivit.
Ses lèvres dessinèrent un mince sourire, alors que le prochain traître se retournait, fixant un allié le voyant comme son prochain sauveur. Tôsen. Quel gamin.
L’aveugle resterait le même, toujours aussi naïf. Le capitaine de la cinquième ne pouvait que s’en réjouir d’avoir un serviteur aussi niais. De vulgaires promesses, un prix bien médiocre pour cette force redoutable qu'abritait son homologue de la neuvième. Un petit talent qu’avait découvert le prodige des prodige, quelques centaines d’années plus tôt, alors que son plan plongeait ses bases dans une douce corruption. Pour Kaname, il avait été un sauveur, un frère, un père ; mais pour Aizen, il n’était qu’un maître, un possesseur, un utilisateur. Mais cela, il évitait de le révéler.
Pourtant, malgré tous les bons services que lui rendait Tôsen, il fut vexé à la venue de son subordonné. Bien que plus loyal que Gin, son deuxième allié de confiance, Aizen préférait le renard argenté. Dû à la mesquinerie de ce-dernier... et son degré d’intelligence nettement supérieur à celui de l’aveugle.
Sôsuke ne pouvait faire confiance à Ichimaru, complètement, car il devinait en lui une force difficile à contrôler et ne pouvait pas lire en Gin comme il lisait en Tôsen. En fait, il se reflétait en le petit génie : une caractéristique qui l’avait mené à prendre le petit prodigue aux cheveux blancs sous son aile salvatrice.
Deux capitaines vagabondant dans l’air d’un troisième, il y avait quelque chose de peu commun. À lui seul Tôsen pourrait faire flancher toutes ces années de préparations. Mais le Dieu resta calme et regarda sa brebis d’un air paisible. Que voulait-elle ? Ils devaient se rencontrer un peu plus tard dans la matinée. Aizen espérait que Kaname est une bonne raison... Bien qu’il ne pourrait pas le punir pour son insubordination... pas tout de suite.
« Bon matin, Tôsen-san. Il semble que nous ayons tous deux un problème à régler avec Ichimaru-Taisho. Si vous voulez bien passer devant moi, je saurai patienter... J’ai encore toute la matinée maintenant, souffla-t-il, cette dernière phrase tel un léger reproche que Kaname capta sans broncher. »

Son homologue sembla hésiter, puis, d’un pas assuré, passa aux côtés de Sôsuke. Ce-dernier baissa la tête, son sourire s’effaçant momentanément. Sa main gauche se défit du confortable lit qu’était sa manche et vint agripper le poignet de l’aveugle. Tôsen s’arrêta d’un respire, devenant ridiculement anxieux. Le capitaine de la cinquième passa un moment dans le silence, scrutant rapidement les alentours, s’assurant qu’aucun reaitsu ne pourrait les surprendre. Puis, il délia sa langue, ses lèvres s’agitant doucement, il glissa : « Dis à Gin de rejoindre le lieu habituel. J’ai confiance en toi, ne fais donc plus d’erreur. »

Puis il lâcha son subordonné. Une simple perturbation dans le reaitsu du dreddeux, que Sôsuke capta sans mal. Sa main vint une nouvelle fois rejoindre sa manche, et il laissa là Kaname enregistrer et comprendre ce que lui avait glissé l’être suprême.
Ce petit contretemps ne gâcha néanmoins pas la venue du capitaine, qui prit un certain temps pour admirer le jardin de la troisième. Il leva son faciès vers le ciel azuré, fermant un instant les yeux pour ressentir au maximum la bonne chaleur que le soleil lui offrait. Aizen était de ces gens qui masquaient volontairement son reaitsu mais en permanence, ou du moins, le faisait pour une très large partie. Et ainsi figé, il devenait pour autant dire invisible dans ce jardin.
Bifurquant, Izuru Kira ne vit pas celui qui lui avait permis d’entrer et de devenir Fukutaisho et lui fonça dans le ventre. Le blond s’écroula, alors qu’Aizen reculait de plusieurs pas. Baissant le regard, le brun dévisagea un instant cet innocent. Puis d’un sourire il leva une main vers Kira, qui bégayait sans savoir comment s’excuser. La bonté même, ce fut Aizen qui fit les premiers pas en plissant les yeux et émettant un léger rire.
« Je m’excuse, Kira-kun, je ne devrais pas être là. (Il aida le lieutenant à se relever.) Si tu cherches ton capitaine, il est en réunion avec Kaname Tôsen. J’ai moi-même dû faire demi-tour, voyant cela. Je crois qu’ils ne cherchent pas à être dérangé. Veux-tu te promener un peu avec moi, Kira-kun ?
Heu... Merci, Aizen-sama, mais non... Heu... J’ai d’autres choses à régler. Mais merci de la proposition et... Mille fois pardon ! »

Il fit une parfaite révérence, et Sôsuke roucoula intérieurement dans cette vanité qui lui montait à la tête. Avoir le dessus sur les hommes... Par sa simple présence, influer le pardon, le respect. C’était tous ce à quoi il aspirait. De son masque de bon capitaine, il salua du menton son inférieur et partit vers l’endroit de rencontre. Il sortit des quartiers de la troisième division.


Le « lieu habituel » était un antre des moins originaux. Dressé entre deux tavernes, il n’évoquait rien d’autre mis à part la propreté et la supériorité qu’évoquait tout le Goteï. Ancien repère de jeux et de paris, il y a moment qu’on y avait dissimulé toute escroquerie et renvoyer les êtres qui défiaient les lois des 46. Façade d’une auberge comme une autre des soûlards qui souhaitaient cuver un peu leur saké dans un coin tranquille avant de reprendre du service. Femmes faciles dans un coin de l’établissement, gars louche à la table proche de la fenêtre ; on fermait les yeux sur les légères imperfections de l’endroit plus que commun. Dirigé par deux jeunes gens de bonne famille, une petite mais bonne réputation quant à sa tenue, l’auberge méritait les quelques visites de gradés dont elle pouvait jouir. Trois habitués, vous devinerez, se nommaient Sôsuke Aizen, Kaname Tôsen et Ichimaru Gin. Bien que souvent le binoclard insistait pour prendre place au sein des braves, ses deux compères l'attiraient toujours dans la salle leur étant réservée. Ils s’y retrouvèrent une nouvelle fois, tous trois sur leurs genoux, séant aux talons. Aizen restait modeste et ne se permettait pas de laisser tomber son jeu. Une pose plus ample lui était plus confortable, mais des décennies à devoir feinter cette attitude de parfait shinigami l’y avait habitué. Il sourit à ses compères.

Il passa une main dans ses cheveux, enlevant sa monture et la déposa sur la table basse. Il appréciait ce moment d’écoute qu’on lui accordait.
« Nous avons quelques problèmes dans le monde réel. Il semblerait que les Daemons viennent légèrement changer nos plans. Kuchiki Rukia et Kurosaki Ichigo pourront s’avérer difficiles à contrôler et... sauvegarder si ils viennent à les affronter. Je me demandais donc si ~ »

Il dut s’interrompre, la porte de la salle s’ouvrant momentanément. Sôsuke resta un instant surpris, voyant la silhouette rose du capitaine de la huitième venir s’écraser entre le renard argenté et l’aveugle. Prenant son aise où il n’y avait pas droit, Aizen fit comme si de rien n’était, baissant la tête et récupérant ses lunettes qui repassa sur son nez. Encore un imprévu, mais d’un autre côté, quelques embûches sur la voie divine méritaient leur place. La facilité n’avait jamais plus au capitaine de la cinquième.
Kyôraku s’installa, le rose aux joues. Il posa sur la table une bouteille de saké. Ainsi que quatre coupes. Souriant niaisement à ses homologues, il déposa son chapeau. Les trois compères le regardèrent faire, restant de marbre à une telle agitation de la part d’un aîné. Vraiment, plusieurs de ces vieux ne méritaient plus leur poste, à commencer par ce commandant médiocre et sénile.
« Yo, commença Shunsui, étirant le son de son O longtemps. C’est la jolie fille de l’entrée qui m’a dit que je vous trouverais ici. Matsumoto m’a laissé tomber et Ukitake n’a pas envie de boire...
Mais Kyôraku-dono, intervint Aizen, vous savez que je n’aime pas l’alcool.
Aizen-kun, un seul ne te fera pas de mal !
Je suis désolé, je n’ai pas la tête à cela.
Yare-Yare... Et vous, messieurs ? »

Sôsuke se leva, laissant le capitaine de la huitième s’entretenir avec les deux autres. Il reviendrait une fois que le vieux laisserait son plan de boisson et retournait d’où il était sortit, soit dans une taverne du quartier. Un matin bien compliqué pour le trio.
Alors qu’il sortait, la voix puissante du capitaine aux fleurs l’appela. S’arrêtant sur le pas de la porte, main contre le mur intérieur, discrètement, il posa sa main contre Kyoka Suigetsu. Non, il n’allait pas l’utiliser... Ou peut-être si.
Mais son homologue de la huitième ne faisait relancer son offre d’une façon ultime. Les quelques shinigami les côtoyant baissèrent la tête et se mirent à pouffer face à la position chancelante de Kyôraku Shunsui.
Aizen se retourna, main derrière la tête, feintant à la perfection le rire franc.
« Bon, si c’est la seule façon de me débarrasser de vous, alors j’accepte. Mais un seul verre ! Hahaha. »
Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Papillon Messager
Papillon Messager

Fed-Ex version Shinigami


Messages : 136
Date d'inscription : 23/07/2010

Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits EmptyJeu 4 Aoû - 23:00

Ulquiorra Schiffer
Ulqui se retrouve obligé d'animer la cérémonie des Oscars, et doit remettre le prix du meilleur film comique
Quelle absurdité, quelle idiotie, quelle stupidité. Le monde était-il devenu fou ? Il existait sur terre des millions de crétins assez hypocrites pour insuffler le bonheur, la joie, l'excitation dans toute une assemblée juste par l'intermédiaire de mots. Ce rôle de distributeur automatique d'oscars ... Pourquoi diable fallait-il que ces fous de la direction choisissent l'incarnation même de la misanthropie, de l'asociabilité, de l'agoraphobie ? Souhaitaient-ils la mort du cinéma, de la télé, du théâtre ? L'arrancar aux iris verdâtres ne comprenait définitivement pas le mode de pensée de ses employeurs … Ce devait incontestablement être des humains, des vrais pour agir de manière si déraisonnable. Ce flux de pensée noyé par l'incompréhension s'effectuait à l'instant même où les maquilleurs renforçaient plus encore les diverses couches d'artifices tel le fond de teint, le rouge à lèvre noir, et autres produits industriels le tout servant à donner bonnes mines au présentateur, bien qu'il soit déjà naturellement pourvu de tous ces produits de beauté rendant toute l'opération vide de sens.

Vêtu d'un costard sur mesure, Ulquiorra Schiffer s'élança jusqu'à l'escalier conduisant jusqu'au devant de la scène. Tout à coup, une fois devant un publique si dense, le vide s'empara de nouveau de son être. Inéluctablement figé sur place, immobile, silencieux comme une tombe, le cerveau presque éteint, le détenteur d'un semi casque de samouraï sembla d'un point de vue extérieur frappé d'une anomalie. Ce n'était probablement pas le moment mais ce drôle de personnage était présentement en phase de se remettre en question. Pourquoi était-il là déjà ? Qu'était-il censé faire ? Alors que les minutes filaient fatalement, le pseudo animateur tourna lentement son visage placide pour prendre compte de ce qui était écrit sur la grande affiche.

*Oscars des films comiques*

Quelle ironie … L'individu le plus ennuyeux du monde devant se charger de récompenser des films … Comiques … Quelle connerie. D'après ses semblants de supérieurs, la cérémonie devait durer jusqu'à minuit. Consultant tout aussi lentement sa superbe montre rolex, sa surprise traduite physiquement par une expression similaire à celle d'un mort fut énorme à la vue de l'aiguille pointant clairement le chiffre Huit. Des gens étaient-ils suffisamment atteint mentalement pour prendre du plaisir à regarder une émission si ridicule ? Car il ne fallait pas non plus oublier que cette remise des oscars était retransmise aux quatre coins de la planète. L'attitude mortellement vide du présentateur ne semblait même pas faire baisser le taux d'audience … Celui était même en voie d'augmentation … Plus l'arrancar à la chevelure sombre y réfléchissait, plus l'absurdité de la situation devenait évidente.

Il n'allait tout de même pas resté planté là toute la soirée comme une tombe … Non, il devait faire quelque chose … N'importe quoi mais cesser de rester sur place à ne rien faire. Vaguement soucieux de rendre la cérémonie un minimum intéressante, Ulquiorra Schiffer sortit sa main droite de sa poche pour ensuite piquer des mains du larbin un oscar et lire le premier récompensé de cette foutue bagatelle :

-Le premier oscar est attribué au film … L'invasion des profanateurs ? De Philip Kaufman ?

Etait-il sujet à une mauvaise plaisanterie ? Lui même réussissait à considérer ce film comme terriblement ennuyeux … Les habitants d'une ville envahis et remplaçés par des plantes émanant de cosses … En quoi un film contant l'histoire d'un moustachu ne pouvant dormir sous peine d'être remplacé par un extra terrestre pourrait-être drôle ?

-C'est une caméra cachée ?

Dit-il d'une voix neutre alors qu'un vieux croulant visiblement dénué d'humour venait chercher son trophée. Ne voulant en aucun cas rentrer en contacte directe avec cette saleté que représentait l'être humain, Ulquiorra dégaina un mouchoir pour serrer la main du protagoniste face à lui afin de rester poli sans non plus se salir les mains. Après avoir attribué le premier oscar au premier clown de service, l'animateur du dimanche reporta son regard en direction du bout de papier lisant d'une voix monotone le second gagnant :

-Le second film à être récompensé d'un oscar n'est-autre que …

Ne pouvant finir sa phrase à la vue du second gagnant, complètement persuadé qu'il s'agissait d'une erreur ou tout du moins d'une blague certes … De mauvais goût …. Mais d'une blague quand même. L'arrancar aux prunelles d'émeraudes délaissa les spectateurs quelques instants pour vérifier la véridicité des informations lui étant attribués auprès des responsables se situant dans les coulisses. Ses yeux gagnèrent légèrement en expansion lorsque son supérieur lui confirma que les informations contenues dans sa petite liste étaient les bonnes. Retournant pensif jusqu'au cœur de la scène, Ulquiorra Schiffer repris d'une voix presque perturbée :

-Le second gagnant … Est donc … La Rafle … De Rose Boch …

L'animateur, en énonçant ces derniers mots et en observant ensuite que le public n'était en rien choqué … Pire encore, ceux-ci offraient à son regard dénué d'émotion un tonnerre d'applaudissement. C'était devenu normal de rire d'un sujet si sérieux où des vieillards, des femmes, des enfants étaient éliminés en masse ? Au fond, cela ne dérangeait pas plus que ça l'arrancar, ce n'était pas comme s'il était prêt à défendre des humains après tout … Martyrs ou pas, cette race ne représentait de son point de vue qu'un ramassis de déchet sans importance … Mais tout de même .... Malgré son allure désintéressée, indifférente, neutre ... Ne point comprendre le mode de penser de ces drôles de bestioles le frustrait terriblement. Respectant le même protocole de distribution avec le nouveau réalisateur, la soirée s'écoula lentement, si lentement que le symbole même de la patience manqua de disjoncter littéralement. Le dernier film gratifié n'étant-autre que Dracula de Ford Coppola, Ulquiorra quitta le plateau avec une certaine amertume. Cette cérémonie l'avait au moins donné une envie, celle de visionner un film bien triste, bien cruel, bien déprimant pour se remettre de ce rôle abominable de clown télévisé … Les pokémons par exemple ...

Revenir en haut Aller en bas
https://bleach-genesis.forumsrpg.com
Souviens-toi de mon nom:
Contenu sponsorisé




Tests RP faits Empty
MessageSujet: Re: Tests RP faits   Tests RP faits Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Tests RP faits

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
~ Bleach Genesis ~ :: Au commencement... :: Règlements-