J’étais vraisemblablement nu. Non pas tout à fait puisque j’étais couvert de bandages, mais quand même. Être si peu vêtu me mettait mal à l’aise, je cherchais donc à tâtons un pantalon dans le bordel de mon lit, j’en trouvais un, et à une main je l’enfilais. Je découvrais ainsi les joies d’être handicapé. Même fermer un bouton était devenu un exploit pour moi. Et j’aime pas faire des exploits. Je ne trouvais pas ma veste blanche par contre... Où était elle... Je fis marcher mes neurones et je la retrouvais vite, sur le bord de la rivière ou j’ai faillit me suicider. Il y a beaucoup trop de choses importante là dedant. Assuré que personne ne me voyais je sorti de mon pieux et je saisi le premier haut venu. J’ouvris un garganta et je sorti. C’est pas suicidaire du tout ce que je fais là. Je suis une pauvre larve blessée qui se lance dans un monde hostile peuplé de créatures prêtes à me couper en rondelles. Bref, j’ouvris le portail à quelques pas de l’endroit de ma presque seconde mort. D’ici déjà je pouvais voir le morceau de tissu couvert d’un liquide rouge connu de tous. Enfin à l’endroit exact où mon arme est entrée dans ma chair je m’assis saisissant avec ma main le vêtement. Je le secouais du mieux que je pouvais pour en faire sortir son contenu. Une dizaine d’objets diverses et variés en tombèrent, suivit d’une petite boite noire. Je me dépêchais de la prendre, trop importante, trop précieuse. Je remplissais mes poches avec tous les objets repensant un peu à mon ancienne vie. Ho... les cures dents que m’avait offert Angela pour mon cent vingt quatrième anniversaire ! Et là, les cigarettes d’Holland. Et puis cette montre gousset que m’avait gracieusement donné l’ancienne cuatra espada pour que j’arrête d’être en retard... Et encore ici, mon calepin où je note tout et n’importe quoi. Je l’ouvris. Des dessins, beaucoup de dessins, des informations annotées ci et là. Quelques numéro inscrit dans une écriture qui n’est pas la mienne et qui m’est pourtant si familière. Il était partout et désormais il n’est plus là, je me sens seul dans ma tête, comme si en s’échappant il avait emmené la moitié de ma tête. C’est bien le cas... A force de m’insulter il avait insufflé en moi une petite étincelle de courage et d’amour propre... Envolée. Lézard, démmerde toi avec ce que t’as dans le pantalon et arrête de chercher la merde. Oui. Il aurait dit quelque chose comme ça.

_Ca doit changer ! Je vais changer ! Oui c’est ça !

Heureusement que j’étais seul à ce moment là, sinon on m’aurait vite pris pour un fou. J’étais désormais motivé, sans ce poids de Holland je pouvais vivre libre et penser comme j’avais envie de le faire et pas guider par l’autre. Rapide revirement de situation n’est ce pas ? J’ouvris à nouveau un garganta pour revenir dans ma chambre. Même si j’étais totalement détruit, je me sentais nouveau. Avant de partir j’avais brûlé ma veste, signe de la fin d’une ancienne vie trop mauvaise.

J’ouvris ma garde robe et je regardais tous les vêtements entassés. Je sortis quasiment tout pour le balancer loin. Je saisi une veste, spéciale. Une veste longue arrivant au niveau des cuisses, avec un col haut et faites d’un patchwork de bouts de tissus multicolores. Quelque chose qui tranche dans la pauvreté de couleur du Hueco Mundo. Je défis mes grosses bottes noires, j’enlevais mes chaussettes et j’enfilais un pantalon à rayure arc-en-ciel je parfait le tout d’une paire de Sandale japonaises... Geta. En bois laqué aux reflets violacés avec de belles lanières de tissu fleuris. Je continuais ma fouille pour dénicher des gants. J’en enfilais un, vert pomme. Je regardais le vide qui remplaçait ma main droite... Cela me troublait vraiment, perdre une partie de soi... c’est plutôt... dur. Je retirais mon bras de la manche pour le glisser à l’intérieur de la veste et la coincer. Le tube de tissu pendait le long de moi, je me fixais dans le miroir... C’était toujours pas ça. Il manque quelque chose. Je fouillais encore une fois dans le bazar que j’avais créé. Comment avais je bien pu amasser autant de chiffon ? Je ne m’en étais même pas rendu compte. Quel foutoir cette penderie. Même une chatte ni retrouverais pas ses petits tellement le désordre y règne. Finalement mon idée était mauvaise et je ressorti donc mon bras de la manche droite. Je saisit une paire de lunette coincé entre deux paire de chaussettes. Des petits verres ronds teinté en violet. Je les posaient délicatement sur le bout de mon nez, je trouvais le tout quasi parfait, car après tout rien n’est parfait dans ce monde, et surtout pas moi. Maintenant, j’ai une tâche à effectué.

Pas envie de dormir, trop ennuyant. Je saisis sur le porte manteau une canne, simple, noire avec un pommeau vert pomme. Je sortais de ma chambre situé en haut d’une des tour du grand chateau blanc. Je descendais un étage, Je regardais les chambres disposées en cercle sur le palier. Takeru, Angela, d’autres personnes. Ils faudra que je les réconforte un peu... Après mon long départ. Mais où est ma petite sorcière adorée ? Sûrement en train de faire des pâté sde sable dans le désert. Mais je ne m’étais pas arrêté là pour admirer les piaules de ma petite famille mais parce que j’avais ressentit une énergie spirituelle familière... Pas Holland non... Bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien [...] bien pire... Je ne la voyais pas encore mais... même sans mes capacités de repérage j’aurais pu la sentir. Pas elle, pas maintenant, pas... pas cool !

_Calme, souriant, gentil, adorable, elle ne déteste qu’un tout petit peu ça va aller.

Ca va aller... vite dit. Je fermais les yeux, trop peur de la regarder en face.

Tout le bâtiment s'était soudain mit à trembler violemment, la vaste secousse à l'origine de cette perturbation s'étant propagée dans l'édifice comme elle l'aurait faite dans un diapason. On entendit par la suite une série de bruits et de murmures relativement chelous qui ressemblaient un peu à un groupe d'homme hurlant de vastes "Chopez là" du point de vue auditif de l'Arrancar nommé Rui déambulant ici bas dans une tenue ds plus rococo. Deux trois rales, quatre "ouch", diverses insultes dans un jarginet une nouvelle secousse plus tard le plafond commença à se fracturer laissant s'échapper petites cascades de poussières et de débris le long de la surface tentaculaire et irrégulière ainsi formée. Et le bordel reprit de plus belle sous un déluge de directives foireuses hurlée par un chef peu sûr de lui désignant la cible sous appellation assez romanesque et amusante de "cône de glace". Les nombreuses voix commencèrent à se taire une à une, la fissure sous-jacente à la scène s'étendant dangereusement jusqu'au moment. Tout s'effondra donc violemment dans un chaos à peine croyable déversant ainsi une bonne vingtaine de personne à l'étage où se trouvait l'ami Rui. Tous couverts de bleus et de diverses blessures ou contusions, deux étaient amputés dans le tas d'ailleurs, les Arrancar reprenaient leurs esprit comme ils le pouvaient devant les mirettes du fainéant de la Jauria. Et de tout ce bordel, une petite forme se mit à dégringoler du sommet des gravats, rebondissant contre plusieurs protubérances bétonnées dans le décor pour finir par rouler jusqu'aux pieds de Rui. Étalée de tout son long, face contre terre, la petite créature était immobile le haut de son corps enroulé de surcroit dans un futon arborant papyrus et teintes bleutées. Une scène pour le moins troublante et horriblement embarrassante ne trouvez vous point? Et bien les choses empirèrent à l'instant exact où la demoiselle façon rouleau de printemps se mit à bouger de nouveau, bougeant violemment ses jambes en leur faisant frapper le sol de façon répétée, se débattant et frétillant de plus comme un mammifère marin échoué sur une plage une bonne partie de ses potentielles demandes d'aide étouffées par ce qui était enroulé et sangler autour de son buste. Ainsi un classique "aidez moi à me relever" était changé comme par magie en "Maifez Gwa Ma Mefevé". Absolument pitoyable, et tout ceci pile dans le prolongement des getas de l'homme arc-en-ciel qu'était Rui en ce jour radieux.

Mais comment notre demoiselle d'honneur de la Jauria, Miss Zwölf, avait-elle pu atterrir ainsi aux pieds de l'homme qu'elle aimait en secret? Pire! Qu'en était-il de ce bordel et de cette troupe armée et amochée de guerrier tentant tant bien que mal de se remettre d'aplomb? Et bien ouvrez vos esgourdes, je vais tout vous expliquer. Vous n'êtes pas sans savoir qu'au Hueco, c'est la loi du plus fort qui régit la vie locale ainsi que toutes les histoires politiques et autre. Car ya pas à broncher, ici le régent c'est le mec qui a la plus grosse. C'était donc fréquent de voir de temps à autre une bande de glandus allumé du casque et complètement stupides prêt à risquer le tout pour le tout juste dans l'espoir de piquer la place d'un haut grade en lui bottant le cul dans les règles....et en le bouffant accessoirement. En général à partir de ce moment ça devenait un free for all dans les troupes de conspirateurs ainsi formées, le dernier encore debout empochant tous les gains âmes de ses compagnons en bonus. Nous avions donc ces quelques mecs comme vous pouvez l'imaginer. Des jeunots à peine passés dans le camp des gagnants voulant le beurre, l'argent du beurre et la femme du laitier au passage. Ils avaient choisit de mettre en marche leurs petits biscotots maintenant, alors que la mission de sauvetage venait à peine de s'achever. Ils visaient les membres les plus faibles ou affaiblis, selon eux, par cette tache éreintante. Un temps ils voulurent refaire le portrait de Rui, le cuatra, au vu de son état totalement pitoyable. Mais ce fut jusqu'à ce qu'ils croisent la charmante secunda dans les couloirs. Machos comme ils sont, sans oublier leur lâcheté palpable à 300 m, ils virent dans la demoiselle autiste se cognant plusieurs fois par jour dans les couloirs avec son rembourrage maison usé à des fins principalement psychologiques. Très basse comme conduite, et stupide aussi. Ils tentèrent donc de faire passer Ad Patre la demoiselle.

L'ambuscade était plutôt rudimentaire, mais quand votre vision est entravée par un large futon bien doux et rembourré, impossible de voir ce qui vous arrive droit dans la tronche. Pas facile non plus de marcher droit sans se gaufrer dans de telles conditions, ni de remarquer qu'une bande de Houligan venait de vous encercler. Ben tiens, elle venait justement de se ramasser à l'instant exact ou le plus téméraire et tête brulée des attaquant tenta de lui mettre une patate. Buste tombant en avant, elle évita ainsi un coup de poing magnifique qui atterrit droit dans le dentier d'un des collègues du lanceur crachant sang et émail sur le sol avant d'en retourner une à la source de "friendly fire". C'est comme ça que commença la discorde entre les mecs, se répandant alors comme une trainée de poudre alors que leur cible était au sol à se débattre de toutes ses forces pour se relever. Reproches, engueulades dans les règles et léger dérapages furent au rendez-vous. S'en suivit une sorte de séance de full contact, chaque collègue voulant fermer le clapet d'au moins une personne tout en retirant une sorte de vengeance pour les insultes reçues. Pendant ce temps, Zwölf s'était remise sur ses deux jambes et avait commencer à s'éloigner comme si de rien n'était alors que deux des pécores venaient de balancer leur resureccion, bien moches et massives à l'image de leurs formes d'adjucas de rang plus qu'inférieur, laissant ainsi un petit cratère fumant à l'endroit où se trouvait la plus grande gueule du groupe où y résidait le blaireau, planté dans le sol comme un vulgaire clou. Ils remarquèrent enfin que la demoiselle, c'est à dire leur cible, avait recommencer à se mouvoir. Ce fut donc tous ensemble qu'ils se jetèrent vers elle, braillants et déjà certains de leur réussite alors que leur pseudo leader n'hurlait pour motiver les troupes. La vingtaine de type se prirent pour des joueurs de Football Américain, plaquant et s'entassant les un sur les autres dans une belle bouse humaine composée de vingt âmes. Dômmage pour eux, ils n'étaient vraiment pas doués. A peine le septième collègue ajouter dans le mortier que 12 s'était sortie de ce pétrin quittant l'épicentre du chaos footballistique comme si de rien n'était. Pas facile d'avoir une prise sur un Truc aussi incongru que l'autiste qu'elle était. Après ça, le sol lâcha en s'effondrant et Zwölf se retrouva aux pieds de son aimé sans même le savoir, ni remarquer que l'attache qui maintenant sa protection de fortune en place venait elle aussi de lâcher.

Le futon se déroula donc, laissant respirer à nouveau la demoiselle qui essayait jusqu'alors de se remettre sur ses deux jambes. Les cheveux ébouriffés de partout, elle était désormais sur le dos, ses yeux à moitié fermés et agressé par la lumière ambiante. Se redressant très légèrement et frottant ses mirettes du revers de sa main droite elle regagna peu à peu ses sens alors que sa vision ne s'éclaircissait pour révéler le visage de l'homme qui la mettait dans tous ses état. Un vrai choc qui la fit se stopper net, ne bougeant plus un seul muscle comme si elle venait de subir un freezing généralisé de son unité centrale. Seule sa peau dénota un pic d'activité dans son esprit, passant progressivement du rosé au rouge pivoine avant que la demoiselle ne tombe en arrière et ne s'évanouisse.

♫ She came in through the bathroom window ♫

_Wha...Wha... Wha...Wha... Wha... Wha... Wha... Whaaaaaaaaat the Walruuuuuuus ?!

Non alors n’allez pas croire que je me suis énervé ! Noooon, pas du tout. On reste calme ici. On a juste traversé MA tour rien qu’à moi... on l’a juste détruite, juste défoncé. On a juste supprimé une partie de plafond, supprimé une partie de ma chambre, supprimé une partie de MA tour, ma tour rien qu’à moi. Mais ce sont des choses si futiles. Ce que l’on possède n’est rien comparé à notre vie, je suis encore vivant, alors je suis content. Dire qu’il y a à peine quelques minutes je serais sûrement fait écrasé par ses gravats et je serais à coup sûr mort. Mais là, grâce à une chance presque surréaliste je peut encore marcher, bouger, voir, sentir, respirer vivre quoi ! Mais là... comment on appel ça ? Un ange tombé du ciel. Bon.. après faut juste avoir un peu d’imagination pour comparer ce plafond là à du ciel, du beau ciel bleu, un sublime ciel bleu. E il faut aussi comparer la jolie Zwölf à un ange. Mais ça c’est déjà fait depuis longtemps. Malheureusement l’ange avait revêtu une parure pour le moins étonnante... Comment décrire ça sans la rendre ridicule, idiote et laide ? En fait... elle est tout simplement enroulée dans son futon à la manière de... d’un euh... d’un.. Laissons tomber les comparaison débile et observons, oui observons. Donc nous avons là un petit tas de nuls et de gravats, très beau mélange, parfait mariage des couleurs, rien à redire. Sur la présentation je leur met un beau neuf sur dix. Ensuite pour la cohérence là ça bloque. Non parce que disont que l’environnement n’est pas très approprié à ce genre de salade mélangé. Mais sur l’originalité là, il raflent tous les points. Ensuite, qu’est ce qu’on a d’autre ? Un sushi.. Qui viens de se dérouler dévoilant une sublime nymphe une magnifique fleur, une sublime déesse une une... une... Une arrancar. Le problème vous allez me dire ? Il est que là, elle viens de me claquer entre les doigt et c’est flippant. Vite, je me penchais près d’elle pour la retenir avant que sa tête heurte le sol. Je posais mon oreille contre sa poitrine pour savoir si son coeur battait toujours. Haha, c’est con elle en a pas. Mince mon plan pour lui toucher les seins discrètement tombe à l’eau. Zut alors. Je me relevais, pas du tout affolé, pourquoi s’affoler ? On a toute l’éternité devant nous. J’avais lâché ma canne pour la rattraper, je la soulevais un bras dans le creux de ses genoux et l’autre le long de ses épaule. Elle pèse son poids la mignonne. Faut pas croire ! Je remontais avec difficultés les marches menant à ma chambre. J’allais tout de même pas la laisser là, seule dans le froid la solitude et le froid, la pauvre petite... J’observais les dégâts. En fait rien n’avait touché ma chambre, c’est le palier qui avait encaissé le choc de A à Z. Je pénétrais dans ma piaule en soufflant, épuisé, cette montée avait été la plus rude et la plus éreintante que je n’avais jamais enduré. Je la posais d’une manière peu romantique et très bourrine sur le graaaaaand lit. Je la recoiffais un peu profitant de ses resplendissant cheveux pour les caresser encore et encore. Elle ne me voit pas, c’est le moment d’en profiter lézard ! Je m’installais en tailleur près d’elle, tout près. Attendri à plus de deux cent pourcent par cette beauté. Il ne manquait plus que le filet de bave au coin de la bouche pour que la scène soit parfaite. Mes yeux s’aventuraient là ou il ne fallait pas, mais on s’en fiche ! On ne vie qu’une fois (ou deux) et faut en profiter zut hein ! De toute façon, elle me déteste, c’est un fait sur, clair et net. Alors autant me faire haïr jusqu’au bout, ainsi je n’aurais plus aucun regret. Je tapotais ma poche gauche de mon pantalon, je sentais la petite boite noire sous mes doigt, elle m’appelais, avec sa petite voix suave “ouvre moi, ouvre moi”. Non ! Je dois résister, encore un peu, juste un peu. Des picotements parcouraient constamment mon corps, horrible ! Zwölf me rend toute chose, c’est magique et terrifiant à la fois. Mes doigts tremblaient, ils tremblaient, je ne pouvais même plus tenir un cure dent avec cette tremblote ! Ma main avait envie de voir du pays, de parcourir de nouveau relief, des courbes des vallées... euh ... c’est cool les métaphore hein ? Bref.. bref... bref... J’avais la gorge serré rien qu’en observant cette nana.

_Tu vis qu’une fois, alors profite.

Comme Holland est absent, faut bien quelqu’un pour le remplacer, je le fais bien non ? Holland... revient ! Je suis certain que tu saurais quoi faire ! T’es où ? Encore en train de draguer ? Pas juste, moi aussi j’veux être libre. Ha oui, c’est vrai, je suis libre. Si on oubli ce nouveau boulet qui venais s’ajouter à toutes les tare que je possède. Boulet, c’est méchant ça, oui très méchant. Hé hé. Ni une ni deux, je réfléchis plus, comme d’habitude en fait, et je pose ma main sur la joue de la segunda. Je caresse juste quelques secondes sa peau douce, quelques seconde avant de me pencher juste assez pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Cela me faisait penser à quelque chose... pourquoi était elle dans les vappes ? Pourquoi ? Pourquoi ? Elle m’a vu et puis ... paf ! C’est vraiment bizarre tout ça.... trop trop trop bizarre. Sûrement un trop grand choc face à ma laideur, ou alors un effet à retardement de l’atterrissage forcé qu’elle a réalisé. En fait, je n’arrivais même pas à résister, le fait qu’elle soit inanimé... Ha... mais non ! Ho et puis zut ! Hop là, en moins de temps qu’il ne le faut pour dire “cochon empaillé et attaché au dessus de la cheminée parce que ça fait joli et festif, ouaich ouaich t’inquiète” j’étais sur elle, à califourchon sur elle, pour l’admirer... et surtout pour la serrer contre moi comme j’avais toujours rêvé de le faire. Il faisait trop chaud dans cette pièce pourtant grande, je décidais donc d’ouvrir un bouton ou deux de ma veste. Mais la surprise, une des blessures sur mon torse s’était ouverte, le sang coulait lentement, teintant les bandage de sa détestable couleur rouge. Et comme si ça ne suffisait pas un certain McCartney passa sa tête à travers l’ouverture dans le mur sensé symbolisé la porte pour m’observer.

_Ha bin ça alors, qu’elle sacrée nouvelle ! ... La vache.
_Heiiiin ?! Mais non c’est pas ce que tu crois !
_Nécrophile ! Eh bin, ça va faire beau ça sur un CV. Bon d’accord nous les arrancar on est pas tout à fait vivant mais faire ça à une arrancar morte c’est pas cool. Ou alors peut être tu l’a drogué et là c’est violeur qu’il faudra mettre sur tes qualifications. Mais au moins ça me fait plaisir que tu ne sois plus puc...
_ Maiiiiis nan !! Taiiiiiiiit toi !!
_Bon j’vais te laisser en tête à tête avec ton cadavre hein, j’voulais pas te dérangé, je cherchais juste un parapluie car figure toi que partout où je tombe et bien il pleut, bon en même je m’acharne sur l’Angleterre j’aurais dû m’y attendre... Enfin bref, bonne continuation !

Pourquoi est ce qu’il m’énerve autant ?! Peut être parce que c’est Holland, sûrement pour ça. Heureusement que Zwölf n’avait rien entendu, et puis a bien y réfléchir. Mieux vaut ce vieil ami qu’un autre espada qui aurait pu interprété ça encore plus mal. Je me relevais, la segunda me faisait presque peur. Je sortais quelques minutes de la chambre pour revenir avec dans les bras une bassine d’eau froide et un gant humide. Gant que je déposais délicatement sur le front de blanche neige. Profite qu’elle soit endormie pour lâcher c’que t’as dans le pseudo coeur ! Aller comme ça après tu pourra te barrer.

_Zwolf je t’aime ! Voila c’est dit !

Comme un gosse je me relevais et je me planquais au pied du lit n’ayant que mes yeux qui dépasser juste assez pour continuer à l’observer. J’attendais sa réaction, et j’avais du temps devant moi, une éternité pour être exact. Et si elle se réveille jamais ? Si elle reste dans cet état pour toujours ? Qu’est ce que je fais ? On va de suite m’accuser ? Même si la troupe d’arrancar à moitié mort en bas peut être un bon alibi... Merde.

Elle avait parlée ?! Mon dieu mais oui ! une voix si si si si si belle ! Pardon excusez mon émotion mais depuis tout le temps qu'elle a passé au Hueco Mundo et tout le temps que je l'observe c'est bien la première fois que j'entend très nettement sa magnifique voix. Par contre... Elle begaye à moitié ? P... Pourquoi ? Elle veut me frapper ? Oh non... J'ai rien fait d'abord chui un gentil lézard et puis de toute façon la violence ne règle rien, faut être copain avec les gens même si ils veulent te péter les dents, te faire sainer ou t'enfoncer la tête dans une valise puis la refermer. Et pis elle aurait pas dû tenter de frapper n'Holland avec le gros caillou venu de nuuuul part. C'est pas bien, oui vraiment pas bien et pis en plus elle me rend toute chose ça m'énerve. Je parles... Non ! Je pense comme un gosse maintenant. Prends toi en main lézard de malheur et maintenant qu'elle est bien éveillée balance lui tes sentiments en pleine tronche ainsi elle te détestera à tout jamais, elle ne t'adressera plus la parole et ta peur sera à tout jamais détruite. Géniale cette solution... Mais si elle me tue ? Hein ? Elle est quand même deux fois plus forte que moi voir trois et même peut être quatre alors que moi... Bin moi chui nul et je suis tellement gêné de penser à tout ça que je deviens vert. Non pas une expression ! Partant du dessous de mes oreilles et traçant une ligne courbe tout le long de mes joues, des stries verdâtres semblablent à des écailles aparaissent sur mon visages... Mes mains aussi et puis cette foutue queue ! Foutue queue dans le bas de mon dos qui se secoue nonchalement comme si c'était tout à fait normal pour un humain de posséder autant d'attributs animaux. Injuste ! Je suis vraiment un sale, très sale caméléon. Y'a qu'à moi que ça arrive, vraiment. Aller prend toi en main ! Bat toi ! C'est qui le meilleur ? C'est qui ?! Pas moi... Ouiiiiin !

_Zwölf... Zwölf. S'il te plait ne tombe pas dans dans dans les pommes. Reste calme et surtout.. n'hésite pas à me frapper si tu sent que tu en as envie, d'accord ? Alors... une seconde.

Je fouillais avec mon unique main dans ma poche droite... Cure dent, élastique, trombone, pas de boite. Poche suivante ! Oui la voila ! Je repirais de plus en plus fort. Peur ou excitation ? Est ce que j'avais hâte ou je craignais la suite des évennement ? Nyaaaa ! J'ouvris avec difficulté la boite, la seconde tentative fut la bonne puis assuré que nous étions seuls je me relevais montant sur le lit posant un genoux sur le matelas le visae à la hauteur de celui de la trooooop jolie Zwölf. Je lui présentais avec délicatesse l'écrin et je m'éclaircissais la voix.

_Zwölf... veux tu... m'épouser ? Moi le lézard, cuatra... un peu beaucoup bête... fatiguant... et collé d'un imbécile nommé Holland. Mais je suis super gentil sinon ! Et je sais sper bien faire la cuisine, et le ménage et coudre aussi et je joue du piano... enfin pas très bien mais j'en joue et aussi ! Aussi... Aussi... Ze t'aime Zwölf !

Je clignais deux fois et demi des yeux. La dernière fois seul une paupière voulue se fermer. Je regardais droit dans les yeux la femme que je chérissais plus que tout au monde puis après quelques secondes d'attente je jettais un oeil au contenu de la boite. Hein ? Quoi ? "Pourquoi tu à pas regarder avant ?" Parceque... Béh pourquoi y'a un papier et pas des bagues ?! Je pris ce morceau de feuille entre mes doigts et je le déroulais fébrilement. On pouvait y lire quelques courtes phrases rédigées de la main d'un grand connard.

"Sympa les bagues ! Je te les emprunte juste le temps que tu te prenne un vent par miss lave-linge et ensuite je te les rends."

Mon coeur battait tellement vite ! Mes oreilles étaient désormais rouges de honte et tout mon visage commençait à le devenir. Ma queue de lézard se balançais de gauche à droite de plus en plus rapidement, tout s'accélérais autour de moi. Ha Ha !!! Non faut pas rire ! Pas rire ! Calme... Je retournais, les doigts tremblants, le papier et là un soupire de soulagement s'échappa d'entre mes lèvres.

"Elle est bonne ma blague hein ? Non en fait tes bagues son justes dans ton oreiller fétiche. Tu sais celui ou tu déverse toute ta vilaine salive de lézard, celui que j'ai foutu à la poubelle."

Je jetais le papier exaspéré et j'observais la boite... Avec deux bagues à l'intérieur ! Que me raconte cet idiot ? Non en fait c'est moi l'idiot. J'ai lu son papier alors que tout était finalement en place. J'admirais la brillance des deux anneaux, si beau. L'un serti d'une petite pierre bleue azurée. Du lapis-lazulis. L'autre elle, totalement assortie à ma parrure de lézard avit été taillé dans une émeraude d'un vert semblable à celui de tendres et belles feuilles poussant sur un arbre au printemps. Printemps... Ou en été hein, à votre guise c'est vous qui voyez. Enfin, je reportais mon attention sur la nymphe. J'avais l'irrésistible envie de lui rouler une pelle, de la serrer contre moi, de l'embrasser encore et encore, de lui susurer des mots doux à l'oreille, d'être l'homme de sa vie en résumé J'avais envie de tout ça et de bien d'autres choses encore, oh vi ! J'avais aussi une sorte de cloche dans mon crâne, qui réveillait mes vieux rêves. Ceux que j'avais eu après mon arrivé au Hueco Mundo, après avoir découvert que ce monde n'était pas celui que j'avais jadis connu. Ce rêve, ce songe d'un idylle, former une famille. Un enfant peut être deux. Une femme mais des idéaux différents de ceux des humains. Pas de métro boulot dodo une vraie vie. Vivre avec l'espada, vraiment, vivre. Ne plus être un pseudo famtôme bon à errer dans les rues désertes d'une ville paumée au milieu de nulle part. Quelque chose comme ça. Je rêve de quelque chose comme ça. Je rêve aussi d'un jour ou notre vieux pépé Barr' serait un peu plus... euh... cool. Qu'il ne nous considère plus comme une meute de solitaire légèrement réuni par quelques liens d'amitié vite rompus. Non je veux qu'il nous consière comme une grande famille. Une chose d'ailleurs que je n'arrive pa à comprendre. Pourquoi tous les membres de l'espada sont venu me chercher alors que pourtant je n'ai presque aucune affinité (est j'en suis le premier attristé) avec eux. Demander maintenant à la jolie femme devant moi serait un peu malvenu et surtout très hors sujet. Mais que va t elle me répondre bon dieu ?! Et si elle me tue je ne pourrais plus jamis la voir ni même esperer l'embrasser... Mais çaa craint !! Viiiiiiite profite en go power rangers !! Et vlan...

_P..Pardon...

*smaaaaaak* Moui, ça à dû faire un son comme ça. J'crois. Je sais pas.. Je ne sais pas. Non en fait je sais mais je ne dirais rien, rien du tout. Je veux pas avouer que ça à fait ce bruit là quand Rui à embrasser le petit robot avant même qu'elle ne lui donne une réponse à sa demande en mariage. Mais que fais Holland ?! Et comment va réagir Douuuuuuze ?! Vous le saurez... au prochain épisode.

-Ne pleure plus.. tout cela me touche énormément. Jamais je n'aurais imaginé que... que je t'aimais autant. Mon coeur va exploser si ça contiue.

Un câlin, un baiser, un autre. Je l'aime. Plus que tout au monde, j'aime cette femme. Elle m'obsède ! Oui ! C'est le mot ! Et... et... et.. et... tout cela est réciproque. Plus de doute désormais. Je pense avoir enfin atteind le stade d'arrancar le plus humain de tous. Je suis aussi par la même occasion âme la plus heureuse de toutes. Bonheur est trop faible pour exprimer mes sentiments. Je parlerais plus d'extase. Quelque chose même d'encore plus puissant que mon vocabulaire limitté ne me donne pas l'occasion de transcrire à l'oral. Mon coeur bouillonnait, il voulait litéralement sortir de mon torse, une explosion de joie. Elle me tendit la bague qui lui était destiné, je la saisi entre mes doigts grossiers. Je pris sa main dans la mienne et avec la plus grande délicatesse j'enfilais l'anneau sur l'annulaire de la main gauche. Un jour, je m'achèterais une nouvelle main pour faire ce genre de chose avec plus de classe, non vraiment. Mais aujourd'hui il n'est pas question de discuter de ça,je dois profiter... Même si j'ai encore l'éternité devant moi pour le faire. Du bout des doigts j'essuyais les reste de larmes sur le visage angélique de cette apparition divine. Je me relevais... lentement. La douleur dans mes côtes était encore trop présente pour que je me permette de servir de matelas, même si j'adore ça. J'avais envie de faire découvrir de nouvelle chose à Zwolf, de lui apprendre tout ce que je sais de plaisant ! Je voulais la voir heureuse, juste heureuse ! Les jambes écarté, les fesses posé sur mon lit je tournais avec délicatesse la petite princesse pour que son dos soit collé à mon torse. Je passais mes bras sous les sien et je serrais sa taille tendrement, je ne voulait pas qu'elle parte. Je déposais ma tête sur son épaule déposant un baiser furtif sur sa joue. Je me mis ensuite à fouiller dans ma veste bariolé une barre de chocolat, pas besoin de refaire la pub vous savez de quoi je parle. Je le mis entre les doigts fin de la secunda. Je l'ouvris pour elle et je coupais un triangle pour le déposer dans sa bouche.

-C'est la seconde chose la plus délicieuse des trois mondes de cet univers, je peux te l'assurer. La première tu l'a connais déjà. Tu aimes ?

C'était un peu idiot je vous l'accorde, mais il n'empêche que quelqu'un qui n'a pas gouté à CE chocolat n'est pas une personne qui mérite de vivre. Trop impatient je m'en pris aussi un morceau que j'avalais rapidement je savourant, le laissant fondre entre ma langue et mon palais, faisant craquer les éclats de nougats entre mes molaire, dégustant la finesse de cette sucrerie. Un feu d'artifice de saveur explosa dans ma bouche, comme toujours. Mon dieu, que s'est bon. J'émis un petit soupire de contentement. J'avais envi d'autre chose. J'avais envie de la rendre encore plus heureuse. J'avais envie moi aussi d'être encore plus heureux. Il est clair maintenant, le caméléon cuatra maître de l'ennui à mué en quelque chose d'autre, toujours un lézard, toujous quatrième... mais pacifiste et pronant l'amour et la paix... Pris d'une sorte de pulsion amoureuse je plaquais à mon tour douze contre le lit pour l'embrasser... combien de fois ? Je n'ai même pas pris le temps de compter, mais ses lèvres étaient si douces, si voluptueuses, si agréables à toucher, à lécher, à mordiller. J'aurais voulu prolonger ce moment pendant des heures entières quitte à m'en lasser. Mais on ne peut pas se lasser d'embrasser une nymphe à qui on est lié ! Ma main glissait le long de sa joue pendant que nos langues dansaient, j'avais l'irésistible envie de faire aller mes doigts sur la poitrine de Zwolf, mais ça ne serait pas très classe... Pas classe du tout en fait, juste une marque de perveristé. Ce n'est qu'apère avoir eu litéralement le souffle coupé que je relâchais l'ange. Je prenais une mine désolé et je me mis en tailleurs sur le lit, m'excuser de l'avoir embrasser ? Evidemment. Maintenant interrogatoire made in reptile, car j'en ai besoin.

-Dis moi Zwolf-chan... J'ai plein de questions dans ma tête sans réponse. D'abord.. pourquoi Holland t'appel le robot ou le mixer... mais t'es vraiment un robot ? J'y crois pas... Ou alors je dois imédiatement rencontrer ton créateur ! Ensuite... Pourquoi l'espada a changé ? Pourquoi vous êtes tous venus me chercher ? Pépé Barr est... parti ? Aussi autre chose... Il faut pas que tu te chamailler avec Holland, ça sert à rien ! Et... pourquoi est ce que tu m'aime moi et pas un mec plus classe comme le tercera ou bien... Horo est cool, Raito aussi m'a l'air gentil.. Je crois. En plus moi je suis moche ! faible ! Accompagné d'un mec bizarre ! Ha et aussi ! Il faudra que je te présente Angela, elle est cro mimi... Et on aura des enfants ? Ou juste un ? Ou pas du tout ? J'aimerais avoir un fils.. ou une fille ! J'ai l'habitude avec les petites fille. Ce serait génial d'avoir des jumeaux... ou une fille... Ou je sais pas. Haaa....

D'accord, j'avais beaucoup parlé, peut être même trop mais quand même ! Maintenant je n'ai plus de questions, et j'ai hâte d'avoir des réponses, surtout pour la dernière. Je l'observais, les yeux brillants, comme un petit chat affamé. J'avais sûrement trop parlé, et avec une voix d'enfant. Je n'ai aucun tact aussi, et ce depuis que je suis petit. Je n'ai jamais cherché à tourner autour du pot, autant y aller franchement que d'attendre. Quelque chose attira mon attention. Pas rien d'ailleurs puisque mes yeux ont réussi à se décrocher de la jolie jeune fille qui est par la meme occasion ma fiancée. Non c'est un rire qui m'a attiré. Un rire grave, un rire à moitié étouffé. Moqueur, une main sur la bouche et adossé à l'encadrement de l'inexistente porte de ma chambre, Holland était là, trempé de la tête au pieds et il nous fixait. Il tennait dans une main un parapluie tout tordu et troué. Il le balança, croisa ses bras et entra. Il resta là quelques instant à nous admirer, car c'était bien de l'admiration que je lisais dans ses yeux. Il gratta, comme d'habitude, sa barbiche. Il réfléchissait, il finit par ouvrir sa grande gueule et raconter mon initéressante vie.

-Bon ! C'est pas que ça m'amuse d'être avec vous mais sur terre il pleut partout ! Il pleut PARTOUT ! A Liverpool il pleut, à Londre il pleut, à Bath il pleut, à Portsmouth il pleut, à Oxford il pleut, à Manchester il pleut !! Partout où je vais il pleut ! Il pleut sur toute la Terre ! C'est atroce ! Alors je vais un peu détruire votre rêve un peu trop rose à mon goût... Franchement Zwolf écoute moi, ce type n'est pas recommandable ! Il parait cool ! Gentil.. Sympa... Il l'est ! Mais jusqu'à un certain point. Franchement si tu voyais ses crises de démence, on croierait avoir affaire à une autre personne, un monstre. Ne me crois pas si tu veux mais j'te le jure sur... ma tronche et celle du lézard que s'est vrai. Tu vois ! Il ne dit plus rien. Pfff..

Holland est un crétin. C'est un fait que personne ne peut et n'est en force de nier. Un type qui limitte le monde à l'Angleterre est un idiot. Un type qui parle mal à une femme est un imbécile. Un type qui raconte des conneries sur un ami est un crétin. Malgré les apparences j'ai toujours beaucoup apprécié Holland. C'est un vrai ami, difficile à le savoir pour vous mes chers lecteur. C'est normal car sir McCartney ne me laissera jamais motrer son côté "bon copain blagueur et presque sympa". Je peux vous le jurer, ce type à un presque bon fond. Il est parfois presque généreux. Presque amical et presque pas sarcastique. Sans ce pauvre type je serais déjà mort, plus d'une fois ! C'est lui qui ma hissé à la place que je ne mérite plus désormais, c'est lui qui m'a fait découvrir beaucoup de choses, beaucoup trop. Mais grâce à lui je peux me permettre de câliner ma petite Zwölf sans tomber dans les pommes. D'ailleurs je ne voulais pas qu'elle s'en prenne à l'anglais c'est pour cela que je ne fis rien... Lézard mode passif ON ! Je sentais qu'Holland avait de sales idées derrière la tête. Il voulait faire quelque chose de pas cool, pas cool du tout... Il me regardais droit dns les yeux comme si il allait plonger à l'intérieur de mes pupille. Sans que je puisse me rendre compte de quoi que ce soit il s'approcha rapidement de moi. Il me plaua au sol. Il enfonça sa répugnante main dans ma bouche. Il attrapa ma langue. Son corps se transformait en minuscules particules, elles s'infiltrèrement partout. Par mes oreilles, mes yeux, mon nez, ma bouche, il prerit sa place dans mon crâne. Il prit contrôle immdiat de mon corps, saute sur ma princesse chérie et lui tripota les seins. Quel gros con.

-Moi ?! Humanité ? Hé ! Ho ! Je suis pas le lézard moi, je ne suis qu’un fragment d’une âme je suis même pas humain, je suis un arrancacar ma belle, d’ailleurs tu embrasse pas si mal faudrait que je tente de te mettre dans m... bref ! non je me barrerais pas ! parce que si je sors tu me tuera... Ou bien tu me torturera puis tu me tuera ou même dans tous les cas tu sera horrible avec moi... Et puis... tout ce baratin sur l’amour... franchement, tu pourais te le garder. Comme si j’allais verser une petite larme sur tes paroles, comme si j’allais t’écouter ! Par respect pour Rui... Mais cette tâche à vraiment le droit à ça ? Pff.... Ca me tue vot’ histoire là ! Vraiment pathétique !

Holland m’avait mis clairement sur la touche, il m’avait poussé loin dans mon propre corps et avait saisi les manettes de commande du caméléon 2.0. Il les maniait avec habilité, faisant de grands gestes pour améliorer son discours. De temps à autre sa main venait rencontrer son menton pour délicatement le caresser, comme d’habitude. Holland s’arrêta de parler, il fixa Zwolf et quelque chose comme du sadisme ou bien... de la malice apparut dans sa pupille. Il prit délicatement la main de Zwolf, il la fixa, approcha ses lèvre et la baisa. P.. Pourquoi pas... Mais il ne voulait pas se limitter à ça et remonta sa bouche dégoûtante vers le poignet de ma petite douze et le mordit profondément. Vlan ! Je lui donnais intérieurement un coup de savate histoire qu’il la lâche pour de bon. Il ne broncha pas, se redressa et avala... le sang de Zwölf ! Mais non t’as pas le droiiiiiit !!! Ouiiiiin !! Il... Il se transforme ! Il devient douze ! Il revêt son apparence ! Sa voix ! Sa gestuelle ! Imbécile je te hais ! Va... Va te faire foutre ! Voila ! Voila ! Et puis Holland parle ! Il parle avec le ton mélodieux de mon petit ange, il copie tout, sans aucune gêne, je le déteste ! Il se tripote lui même les seins, c’est répugnant... Holland est tombé super bien bas !

-Hou lala, qu’est ce que j’ai de petits seins moi... Et mon crâne est vide ! Je crois que des personne qui ne sont pas humaines peuvent avoir les charactéristipique propres aux habitants de la Terre. Hahahaha ! Regardez moi comme je suis belle et totalement cruuuuche ! Hi hi hi hi ! Ho et mes micro seins ! Hi hi ! Je suiiiis siii belle ! OUARTCH.. Ha.... Aille.... Maiiiis !

Une droite, une gauche, crochet du droit, upercut ! Vlan, Un, deux trois... dix ! Holland KO ! Rui Habashira, grand vainceur ! Ses conneries... elles m’énerve ! Heureusement tout est finit ! Lui il bougera pas avant un moment, enfin son esprit du moins.... vite redevenons le lézard ! *pouf* C’est fait ! Nooon ! Il faut se reprendre, tout ça n’est pas bon... Il ne faut pas que ma petite chérie soit énervée, il faut que je l’attrape, que je la câline, que je la sert contre moi et que je pose sa tête sur mon coeur... Celui que je devrais avoir, peut être... Celui que je n’ai pas. Je pose mes mains... Ma main sur elle, sur l’une de ses deux épaules, je l’attire contre moi, je frotte mon nez contre le sien, ce nez si difforme, si répugnant mais que désormais j’ignore royalement. Je souris, je dévoile mes dents, j’ouvre la bouche en tentant d’émettre un son, je me ravise et laisse mon âme parler, je rassure ma princesse, la reine de mon coeur. Je me concentre, tentant de matérialiser dans mon crâne un balais à enfoncer dans le derrière d’Holland pour qu’il parte, qu’il s’en aille et qu’il laisse tranquille les deux tourtereaux désormais collé l’un contre l’autre comme le coquillage accroché à son rocher... Remplacez juste le caillou par une sublime jeune fille. Avec une efficacité déroutante le balais expulsa littéralement sir MacCartney et le fit sortir de ma boite crânienne exactement de la même façon que pour son entrée. Il s’étala de tout son long sur le sol blanc couvert de tapis multicolores et jonché de tissus, boites en carton rectangulaires, vêtements, livres et autres papiers plus ou moins importants. Maintenant dehors, l’anglais se leva, frotta son précieux postérieur et lança un regard noir à la poufiasse qui venait de voler le coeur de SON lézard. Ho le vilain regard.... Moi il me fait peur... Un frisson parcourut tout mon corps, remplissant d’effrois mes tripes. Comme si la mort, la faucheuse en personne venait d’envahir les prunelles d’Holland. Comme si, pour une fois, il ne rigolait pas... Je baissais la tête, comme pour admettre sa supériorité et il s’enfuit par un garganta, magnifiquement bien exécuté. Il avait l’air presque déprimé, il me faisait de la peine... Où allait il aller ? En Angleterre sûrement... Nous voici débarrassé mais j’avais un petit pincement au coeur, comme si j’avais peur qu’il ne parte pour toujours et que plus jamais il ne revienne à la maison. Ne fait pas de bétise !

-Beuh... bon... euhm...

Je me remémorais les paroles dites plutôt... Pas de réponse à mes question ? Il faudrait tout de même que je sache.... Mais elle ne veut pas. Alors... J’attendrais ! J’ai toute l’éternité devant moi ! Héhé ! Ma jolie petite Zwolf, maintenant je vais te faire le plus de bien en éloignant le mal.

-Je veux des enfants....

Queuuuuuuha ?! N... Non ! Arrêtez de rire !! Arrêtez de vous moquer, arrêtez de me traiter de gros dégueulasse ! C’est pas s’que j’voulais ! J’ai rien insinuer.... Mais arrêtez.... Arrêtez.... Z’êtes vilain, vraiment. Méchant. Je suis pas pervers, pas lubrique, pas obsédé ! Je... dis juste la vérité ! Je veux des enfants ! Je veux une fille appelé Eleanor ! J’ai envie d’avoir ma vraie famille et ne plus créer des liens avec des personne qui n’ont pas mon sang dans leur veine.... Non je veux encore me faire des amis mais je ne veux plus devoir m’imaginer des filles.... des fils... Je... bref...

-S’il te plait...