La violence est le dernier refuge de l'incompétence. [ PV : Leto Yongil ]

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Un ciel gris s'était abattu sur la Soul Society depuis quelques jours. Ce climat rendait les gens mornes et triste, surtout sur la durée. Les visages se creusaient, les sourires se faisaient plus rares. On marchait en regardant le sol, pressant le pas pour revenir à un lieu plus enclin à la joie. Mais dans cette ambiance toute particulière, le noble semblait étonnement normal, comme s'il était l'un des seuls à ne pas être affecté par le temps. Cette différence par rapport aux autres le faisait même paraître quelque peu enjoué. Alors qu'il ne l'était absolument pas plus que d'habitude.
Le calme régnait particulièrement en ce moment dans tout le Gote 13. Les missions étaient rares et l'ennui se mêlait à la morosité ambiante. Les plus hyperactifs étaient en stress perpétuel pour trouver une occupation, quitte à faire du bruit. Inutile de préciser que les éléments de la onzième division faisaient souvent partis des troubles faites... Les réactions de cette horde de brutes espèces dérangeaient de plus en plus le capitaine de la sixième division. Si au moins, ils pouvaient s'occuper en silence et sans causer de dégâts... Mais c'était surement trop demandé à des gens comme eux.

Ce matin encore, le soleil semblait peinait à se réveiller dans l'air frais du matin. Son éclat était terne et il était dur de le deviner dernière les nuages gris et opaques. Une vague auréole jaunâtre déterminer son lent d'emplacement vers le ciel, encore à peine entamé. Le noble s'était réveillé plus tôt qu'à son habitude et, ne supportant plus de ne rien faire, avait décidé d'aller à sa division. Espérant y trouver un peu de paperasse pour pouvoir oublier les soupires que Rengi pousserait aujourd'hui encore, s'il n'y avait pas plus d'activité. Il aurait aussi pu donnait les dossiers à son vice-capitaine ainsi, il ne se plaindrait pas de l'ennui.

Le leader de la famille Kuchiki finit par arriver à son bureau qui était bien évidemment vide vu l'heure matinale. Malheureusement, il en était de même pour le moindre travail. Il soupira doucement en ne voyant aucun dossier à remplir et s'assit à son siège devant une imposante table d'ébène. Il allait devoir trouver une activité pour toute la division avant que l'ennui ne les consume tous. Il resta un moment le regard perdu dans le vide, appuyant son menton sur l'une de ses mains. Il cherchait mais, ne parvenait pas vraiment à se concentrer de façon durable sur une chose. Un bruit désagréable et répétitif le coupait dans ses pensées et il n'arrivait pas à s'en absoudre.

Finalement, quand il finit par se dire que se bruit ne cesserait jamais, il se leva pour aller voir de quoi il en retournait. Nous étions tout de même tôt le matin, il n’était pas normal que quelqu’un de sa division face un bruit pareil et encore moins à cette heure. Il rechercha plus exactement d’où provenait le bruit. Il se dirigea vers la salle d’arme où était entreposé les différentes cibles, mannequins et autres accessoires. Le bruit se faisait de plus en plus insistant. Mais qui pouvait donc bien être éveillé à une heure pareille ?

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Ce matin là, comme à son ordinaire, Leto se tenait dans un premier temps sur le toit de la Division…la sixième pour être des plus exacte. L’air était encore bien frai sous le teint rosé du soleil qui venait à peine de s’extirper de cet horizon. Le vent chatouillait son visage pâle par une caresse froide à l’aide de ses bras invisible, alors que le regard du jeune homme se perdait dans cet éveil si naturel et éphémère qui même s’il se répétait n’était jamais réellement le même. Depuis son enfance, jamais notre troisième siège n’avait manqué un seul levé de cet astre diurne comme si c’était devenu une coutume des plus importantes à ses yeux d’un bleu d’azur. Mais qui pouvait ne point dire que c’était en fait le cas….Lentement ses poumons inspirèrent cet air, et alors que les nuages s’embrassaient de rouge, Leto disparut des toitures pour se diriger à pas tranquille vers la surface régulière de cet immense terrain d’entrainement qui jouxtait le bâtiment central de la sixième Division, autrement dit nullement loin du bureau de son supérieur, qu’il savait surement absent au vu de cette heure si….matinale. Ses pas résonnaient que faiblement sur les pavés régulier qui menait enfin sur cette surface de combat totalement esseulée. Au moins une chose lui paraissait claire en cet instant, il ne sera donc nullement inquiété pour un quelconque entrainement. Non pas que notre jeune Yongil n’aimait pas la compagnie mais le calme était un peu sa prédilection.

Ses iris glissèrent sur ce terrain offert à sa vue, et dénotèrent rapidement les différents mannequins qui trônaient immobiles telle des cibles bien trop simple. En son esprit éveillé, le noble troisième siège pouvait entendre le soufflement doux du vent chaud du Sareer, accompagnant le sifflement continuel et caractéristique de Ghanima qui cheminait sur le sable…toujours en mouvement, car dans le désert tout est mobile ou bien périt. C’était là l’une des premières règles que son zanpakutoh lui avait enseigné alors qu’il venait à peine de comprendre son nom. Son allure ne cessa que lorsqu’il foula le centre de le surface, laissant simplement sa main se porter sur la garde du sabre et le retira lentement, laissant soigneusement entendre le son clair du métal qui vibra dans les airs. Ses muscles se contractèrent progressivement, se préparant à l’entrainement, alors que son souffle se fit plus profond, laissant ses sens prendre une acuité plus aigue des choses.. le vent en sa chevelure aussi sombre que le plumage du corbeau, son peigne maintenant parfaitement sa couffe qui glissait un peu sur le côté, le souffle froid sur ses pieds parfaitement encrés au sol. D’un mouvement calculer, Yongil porta un doigt en direction d’une cible et formula d’une voix claire et concise, qui ne souffrait aucune hésitation sur ce visage résolument calme..et presque doux sous ses traits juvéniles :

- Hado no Yon Byakurai.

L’éclair qui survint, circula le long de sa phalange pour venir se loger en sa cible qui tomba misérablement au sol, tandis que Leto se mettait à porter divers coups précis de sa lame sans jamais rechercher à libérer cette dernière. Ces mouvements étaient fluides et recherchaient à se faire minimal et efficace, usant du shunpo parfois afin de surprendre certains mannequins qui retombaient sur le sol, un par un. Ce n’est qu’une fois revenu au centre, qu’enfin le jeune Yongil cessa toutes gestuelles, reprenant un peu son souffle alors qu’en son regard le sérieux semblait maître de lui. Aucune tension ne semblait vouloir l’habiter, alors qu’en son intellect Ghanima se manifesta enfin, trépignant l’envie de se sentir manipuler en cette matinée encore bien rose….Répondant à cela, leto éleva sa lame et s’entailla le pouce d’un geste véloce. Bientôt le sang se mêla à l’acier , alors que d’une voix out aussi sûre que précédemment il proféra :

- enseigne moi Ghanima

La lame devint tout de verre et ne semblait se laissé trahir que par les rayons de l’astre de l’aurore, alors qu’un sifflement se manifester au pied de Leto qui n’avait pas bougé d’un pouce, et semblait vouloir observer les yeux clos. Un air chaud vint enfin lui caresser les joues, et le shinigami ne pu s’empêcher de caresser la surface du El Sayal qui l’entourait enfin..Cette magnifique plus de sable qui sans cesse se mouvait et jamais ne se reposait. Brusquement il rouvrit ses yeux si clair et imposa de par sa propre volonté à son sable se de projeter sur deux endroits différents en prenant pour cible deux marionnettes encore debout, alors que lui-même chargea un adversaire invisible de son zanpakutoh à peine visible entre ses mains. C’est surement ce sifflement incessant qui avait attiré jusqu’ici son supérieur, alors que Leto ne semblait nullement prêter attention à cette approche désormais imminente. Tout à son exercice, ce dernier ne se doutait point du tout qu’il avait attirer une intention aussi honorable ou non soit elle, car chaque début était une chose délicate, et sa rencontre avec Kuchiki Taisho ne ferait point exception.

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Lentement, sans faire de bruit il ouvrit la porte déjà entre-ouverte. Il encourageait bien entendu les entrainements, aussi matinaux soient-ils et n’avait pas l’intention de dérangé celui ou celle qui faisait preuve d’une telle rigueur. Il ressentait une légère fierté de pouvoir se dire qu’un de ses éléments m’était autant d’ardeur dans son apprentissage. Une fois la porte ouverte, il découvrit son troisième siège en pleine entrainement. Il venait juste de prononcer la formule de libération et recommençait attaquer les mannequins. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu son troisième siège libérait son sabre. Il ne se souvenait plus de la capacité impressionnante qu’il s’avait faire tournoyer autours de lui. C’était un spectacle vraiment beau à voir. Le jeune homme se déplaçait avec beaucoup de fluidité et les coups qu’il portait avec son sabre étaient précis bien que la lame de celui-ci fut difficile à voir à travers ce nuage de sable et de par sa nouvelle apparence. Il reconnaissait bien là la précision et la fluidité que ce devait d’avoir le troisième siège de sa division. Pourtant, une seule chose la dérangeait légèrement, il ne semblait pas l’avoir remarqué. Bien que tout ceci ne soit rien d’autre qu’un entrainement, ce manque d’attention sur le monde extérieure déplaisait légèrement au Capitaine. Il faudrait qu’il lui en touche deux mots à la fin de son entrainement.

Tout aurait pu très bien ce passer, or un événement totalement imprévisible et qui semblait impossible se produisit, brisant en mille morceau l’ambiance de calme et de sérieux qui s’était instaurée dans la pièce, tandis que la capitaine suivait les mouvements de son subordonné. Un très léger bruit se fit entendre à l’autre bout de la pièce, un simple « Poc » qui signifiait que quelqu’un avait donné un coup dans le mur. Bizarre. Peut-être n’était ce que le sifflement du sable qui perturbait le capitaine. Puis un second « poc » se fit entendre, beaucoup plus fort cette fois ci. Le leader de la famille Kuchiki fronça légèrement les sourcils en ce demandant qui pouvait bien faire se bruit néfaste qui nuisait à la beauté du spectacle. Encore plus aussi tôt. Il regardait fixement le mur, attendant un nouveau bruit, mais après une minute d’attente, il n’avait rien entendu de nouveau. Il retourna son regard vers le jeune homme ne plein exercice, quand un nouveau « Poc » se fit entendre. Or, cette fois-ci, il était vraiment présent. Quelque chose ou quelqu’un frappait dans se mur de façon irrégulière et de plus en plus fort. Le Capitaine eut le temps de faire quelques pas vers le mur quand celui ci vola en éclat devant lui. Il resta stupéfait devant un tel affront et resta totalement interdit. Qui pouvait bien être l’auteur d’un tel carnage ? Et, surtout, pourquoi ? Il attendit que la poussière s’envole pour distingué la cause de tout ceci, sa main sur la poignée de Senbonsakura.
Même si les chances étaient vraiment infime, on ne savait jamais s’il pouvait s’agir d’une attaque surprise ou non …

[Hors RP : C'est vraiment pas bon, je m'excuse...]

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Ses yeux se voilèrent un instant seulement, délaissant cette surface si lisse d’entrainement pour découvrir un univers bien plus aride. Ses pieds s’enfoncèrent sous lentement dans le sable bouillonnant, alors qu’un zéphyr sec vint effleurer ses joues pâles, alors que Ghanima s’offrait à sa vue, laissant sa queue immense balayer sans effort ce sol si instable, créant des sillons sans cesse changeant. Nul mot ne fut proférer alors que le regard de notre jeune troisième siège croisa celui de son zanpakutoh…des yeux bleu sur fond bleu, un regard de l’ibad.. Il semblait régné une certaine confiance entre eux, bien que, le noble avait encore du mal à comprendre par moment les paroles de son vis-à-vis. Des mots qui dépassaient souvent sa logique, alors que lui-même désirait comprendre l'hadhdhab, cette immensité du désert que recélait une histoire dont les oreilles de Leto étaient prêtent à écouter. Un léger battement de cils et cette vision disparut pour offrir cette réalité, et surtout cette présence, un Reiatsu nullement méconnu, fort et emplit de calme. Se ravisant, Leto cessa son mouvement, et se tourna vis-à-vis de son Taisho, car ce n’était autre que lui-même.. Kuchiki Byakuya. Dans un sens, le jeune Yongil s’en voulut de ne point s’être rendu compte de sa présence, et se corrigea mentalement pour ce manque de perception qui lui faisait souvent défaut lorsqu’il libérait son shikai. Il était simplement concentré sur le mouvement du El Sayal qu’il omettait un peu cette prudence qui était cependant fort nécessaire.

Ramenant contre son flanc Ghanima, toujours sous cette forme translucide, le noble rappela le sable qui vint se glisser sur le sol en tournant autour de lui tel un serpent qui semblait prendre patience. C’est alors qu’un bruit net, suivit d’un second se fit entendre, interrompant l’action de Leto qui allait tout bonnement présenter ses hommages comme il se devait. Le mur céda sous les accoues, délivrant une montagne de poussière qui irrita bien vite ses yeux et ses narines. Par réflexe, le jeune shinigami opta pour une position de défense, observant qu’il ne fallait en aucun cas se relâcher lorsqu’une situation devenait des plus insolites. L’El Sayal reprit un peu d’amplitude pour venir se positionner de manière circulaire, autour de son capitaine, non point qu’il craigne qu’il lui arrive quelque chose, mais c’était là son devoir. Yongil se rapprocha de quelques pas, non sans avoir observé la prudence et l’attente qui imprégnait son supérieur. Cela ce décelait en chacun de ses muscles, tandis que lui-même se força de garder le silence tout en ajustant sa respiration afin d’être des plus aptes à rétorquer si jamais.

C’est alors que la fumée daigna enfin s’estompée dans les airs, offrant à la vus de nos deux protagonistes la vue d’un tout autre Shinigami. Ce dernier n’était pour ainsi dire, par des plus petits, et faisait bien deux têtes de plus que notre Leto, qui planta son regard sur ce visage quelques peu charnue et exprimant une bien sombre colère. Son souffle n’était nullement déguisé et parfaitement audible, sans parler de cette petite veine qui gonflait à la base de son cou…sa tension n’était pas des moins palpable et semblait dirigé contre lui-même. Pourtant, Yongil n’avait pas souvenance de l’avoir croisé voir même offensé. Cependant, il n’était un secret pour personne que la Onzième appréciait que peu la Sixième. L’une comme l’autre avait toujours travaillé à ce confronté, le verve affrontant la brutalité des plus primaires. Mais Leto n’avait jamais réellement cherché à exacerber une telle chose, notamment parce que Tsukane en faisant partie, mais aussi parce que ce n’était point dans son état d’esprit. Mais ce dernier était il de cette Division ??...

Affichant un calme des plus doux et cependant attentif, notre Shinigami cherchait une logique à cette infraction, tout comme sa mémoire décortiquait cette apparence qui reflétait à elle seule le courroux. Cet homme devait cruellement lui en vouloir pour venir ainsi dans la Division alors que le soleil naissait à peine…. Soudain la montagne s’exprima en sa direction, pointant de son doigt grossier sa personne et oubliant outrageusement Byakuya, ce qui ajouta un peu plus de dégoût à au ressentit de Leto.

- Toi! Tu vas prendre cher pour tout tes petits camarades !!! Foi de Hirokazu de la Onzième !!

Ajoutant cela à la parole, il se rua l’arme au poing envers notre Yongil qui fronça un sourcil en parant le coup sans trop de complexité, et planta ses yeux dans celui de ce type qui faisait deux fois son poids en muscles. Sa voix résonna calmement cependant, alors que les lames se côtoyaient dans un son criant.

- Je n’ai pas eut le loisir de te connaître Hirokazu, mais je ne supporte pas que l’on ignore aussi superbement mon Taisho. Tu es indigne de ton propre supérieur par ce geste. A moins que tu cherches à égaler ce dernier…en tant que Mudir Naya.

- Le quoi ?...

- “La Bête”

La pression de l’agresseur augmenta encore sous la colère vouée à notre troisième siège qui rétorqua en le repoussant enfin de son Zanpakutoh. Il se sentait lui-même frustré de montrer une telle situation à son propre supérieur, et se disait que ce dernier allait certainement faire entendre de son autorité.. mais quoi qu’il advienne il accepterait son jugement.

Souviens-toi de mon nom:

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La violence est le dernier refuge de l'incompétence. [ PV : Leto Yongil ]

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